Brésil: Le nouveau président, Michel Temer, veut «rétablir la crédibilité» du pays

BRESIL Il a dit vouloir remettre la septième économie mondiale sur la voie de la croissance...

20 Minutes avec AFP
Le président brésilien par intérim Michel Temer à Brasilia, le 12 mai 2016.
Le président brésilien par intérim Michel Temer à Brasilia, le 12 mai 2016. — Felipe Dana/AP/SIPA

A peine nommé, le président brésilien par intérim Michel Temer a souligné jeudi «l'urgence de rétablir la crédibilité» du pays, dans son premier discours public après la suspension de la présidente Dilma Rousseff.

Il est également «urgent de pacifier la nation et d'unifier le Brésil», a déclaré Michel Temer, qui prend la tête d'un pays ébranlé par une crise politique historique et la pire récession économique depuis les années 1930. «Mon premier mot au peuple brésilien sera le mot "confiance", confiance dans notre caractère, dans la vitalité de notre démocratie, dans la récupération de notre économie», a-t-il déclaré après la cérémonie de prise de fonctions de son gouvernement.

Des gages aux populations les plus démunies du Brésil

«Unis, nous pourrons relever les défis de ce moment de grandes difficultés. Il est urgent de pacifier la nation et d'unifier le Brésil, urgent de former un gouvernement de sauvetage national», a-t-il poursuivi. Michel Temer a insisté sur la nécessité de prendre des mesures pour rééquilibrer les comptes publics et remettre la septième économie mondiale sur la voie de la croissance: «J'ai l'absolue conviction qu'il est nécessaire de regagner la confiance des investisseurs et des travailleurs», a-t-il ajouté dans ce discours à forte tonalité économique. 

«L'emploi est fondamental», a-t-il souligné, 11 millions de ses compatriotes étant au chômage. «Mais il n'y aura des créations d'emploi que si l'économie fonctionne bien». Le président par intérim a donné des gages aux populations les plus démunies du Brésil, promettant de ne pas toucher aux «programmes sociaux» mis en place par la gauche, en 13 ans de gouvernements du Parti des travailleurs (PT).