La situation est alarmante du côté syrien de la frontière turque, en raison de l’afflux de dizaines de milliers de personnes fuyant les combats dans la province d’Alep.

>> A lire aussi : Crise migratoire : Paris et Berlin mettent la pression sur la Turquie

Les camps de déplacés autour de la ville d’Azaz, à 5 kilomètres de la frontière, sont saturés, ont indiqué mardi des travailleurs humanitaires. Des familles dorment à la belle étoile ou à vingt dans une tente. « Il n’y a plus suffisamment de places d’hébergement pour accueillir toutes les familles », déplore Ahmad al-Mohammad, de Médecins sans frontières.

Afflux de réfugiés à la frontière

Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a ainsi demandé ce mardi à la Turquie d’ouvrir sa frontière. « Nous demandons à la Turquie d’ouvrir sa frontière à tous les civils de Syrie qui fuient le danger et sont en quête d’une protection », a expliqué un porte-parole du HCR, William Spindler, lors d’un point de presse à Genève.

Selon l’ONU, 31.000 personnes ont fui la ville d’Alep et sa région ces derniers jours, alors que les forces du gouvernement tentent d’y encercler les secteurs contrôlés par les rebelles. La Turquie a quant à elle déclaré redouter un nouvel afflux pouvant atteindre 600.000 réfugiés à ses frontières.