Rwanda: La réforme de la Constitution permettant un troisième mandat de Kagame adoptée

POLITIQUE D ’ emblée, les Etats-Unis « inquiets » ont condamné cette réforme et demandé à Paul Kagame de quitter ses fonctions en 2017...

20 Minutes avec agences
Le président rwandais Paul Kagame à New York le 26 septembre 2014
Le président rwandais Paul Kagame à New York le 26 septembre 2014 — Andrew Gombert POOL

Les sénateurs rwandais ont adopté, ce mardi, une modification de la Constitution permettant au président Paul Kagame, 58 ans, de se représenter en 2017. Ce dernier pourrait donc désormais potentiellement diriger le pays jusqu’en 2034. Le Sénat a ainsi définitivement adopté les nouveaux articles 101 et 172, ainsi que les 175 autres articles de la future Constitution, dont une soixantaine ont été amendés par rapport à la version adoptée par la Chambre des députés.

au président Paul Kagame, 58 ans

Les sénateurs rwandais ont adopté, ce mardi, une modification de la Constitution permettant au président Paul Kagame, 58 ans, de se représenter en 2017. Ce dernier pourrait donc désormais potentiellement diriger le pays jusqu’en 2034. Le Sénat a ainsi définitivement adopté les nouveaux articles 101 et 172, ainsi que les 175 autres articles de la future Constitution, dont une soixantaine ont été amendés par rapport à la version adoptée par la Chambre des députés.

Le mandat présidentiel passe de sept à cinq ans

Le nouvel article 101 fait passer de sept à cinq ans le mandat présidentiel et en limite le nombre à deux. Mais le nouvel article 172 précise que cette réforme n’entrera en vigueur qu’à l’issue d’un nouveau septennat transitoire entre 2017 et 2024, pour lequel le président actuellement « en exercice » reste éligible, de même qu’ensuite pour les deux quinquennats prévus dans le nouvel article 101.

Cette réforme constitutionnelle doit encore être soumise à un référendum mais elle devrait être validée, compte tenu de la faiblesse de l’opposition. En effet, seule formation politique du pays à s’opposer à ce texte, le petit Parti démocratique vert a demandé à la Cour suprême d’interrompre le processus, mais sa requête a été rejetée début octobre, les magistrats estimant qu'« aucun article (de la Constitution) n’était immuable ».

« Des conséquences sur les relations à venir » avec les Etats-Unis

D’emblée, les Etats-Unis ont condamné, de leur côté, cette réforme. « Les Etats-Unis notent avec une grande inquiétude le vote du Sénat rwandais aujourd’hui. Nous espérons que le président Kagame mènera à terme ses engagements précédents de promouvoir une nouvelle génération de dirigeants au Rwanda, et quittera ses fonctions à l’issue de son mandat actuel en 2017 », a ainsi déclaré, mardi soir, le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Mark Toner.

« S’il décide de rester au pouvoir, cela pourrait avoir des conséquences sur les relations à venir » entre les deux pays, a ajouté le représentant du département d’Etat, en réponse à un journaliste qui lui demandait si l’aide américaine au Rwanda allait diminuer.

Des pétitions pour demander le maintien au pouvoir de Kagame

Les Etats-Unis s’opposent, en effet, à la prolongation des mandats présidentiels des dirigeants africains, estimant que cela nuit à la mise en place d’institutions démocratiques. Vice-président et ministre de la Défense entre 1994 et 2003, Paul Kagame a été élu chef de l’État triomphalement (93 %) en 2010.

Alors que quelque 3,7 millions de Rwandais ont signé des pétitions lancées à travers le pays pour demander son maintien au pouvoir, l’homme fort du pays a affirmé à plusieurs reprises ces derniers mois qu’il ne briguerait un troisième mandat que s’il était plébiscité par son peuple.


Le mandat présidentiel passe de sept à cinq ans

Le nouvel article 101 fait passer de sept à cinq ans le mandat présidentiel et en limite le nombre à deux. Mais le nouvel article 172 précise que cette réforme n’entrera en vigueur qu’à l’issue d’un nouveau septennat transitoire entre 2017 et 2024, pour lequel le président actuellement « en exercice » reste éligible, de même qu’ensuite pour les deux quinquennats prévus dans le nouvel article 101.

Cette réforme constitutionnelle doit encore être soumise à un référendum mais elle devrait être validée, compte tenu de la faiblesse de l’opposition. En effet, seule formation politique du pays à s’opposer à ce texte, le petit Parti démocratique vert a demandé à la Cour suprême d’interrompre le processus, mais sa requête a été rejetée début octobre, les magistrats estimant qu'« aucun article (de la Constitution) n’était immuable ».

« Des conséquences sur les relations à venir » avec les Etats-Unis

D’emblée, les Etats-Unis ont condamné, de leur côté, cette réforme. « Les Etats-Unis notent avec une grande inquiétude le vote du Sénat rwandais aujourd’hui. Nous espérons que le président Kagame mènera à terme ses engagements précédents de promouvoir une nouvelle génération de dirigeants au Rwanda, et quittera ses fonctions à l’issue de son mandat actuel en 2017 », a ainsi déclaré, mardi soir, le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Mark Toner.

« S’il décide de rester au pouvoir, cela pourrait avoir des conséquences sur les relations à venir » entre les deux pays, a ajouté le représentant du département d’Etat, en réponse à un journaliste qui lui demandait si l’aide américaine au Rwanda allait diminuer.

Des pétitions pour demander le maintien au pouvoir de Kagame

Les Etats-Unis s’opposent, en effet, à la prolongation des mandats présidentiels des dirigeants africains, estimant que cela nuit à la mise en place d’institutions démocratiques. Vice-président et ministre de la Défense entre 1994 et 2003, Paul Kagame a été élu chef de l’État triomphalement (93 %) en 2010.

Alors que quelque 3,7 millions de Rwandais ont signé des pétitions lancées à travers le pays pour demander son maintien au pouvoir, l’homme fort du pays a affirmé à plusieurs reprises ces derniers mois qu’il ne briguerait un troisième mandat que s’il était plébiscité par son peuple.


Le mandat présidentiel passe de sept à cinq ans

Le nouvel article 101 fait passer de sept à cinq ans le mandat présidentiel et en limite le nombre à deux. Mais le nouvel article 172 précise que cette réforme n’entrera en vigueur qu’à l’issue d’un nouveau septennat transitoire entre 2017 et 2024, pour lequel le président actuellement « en exercice » reste éligible, de même qu’ensuite pour les deux quinquennats prévus dans le nouvel article 101.

Cette réforme constitutionnelle doit encore être soumise à un référendum mais elle devrait être validée, compte tenu de la faiblesse de l’opposition. En effet, seule formation politique du pays à s’opposer à ce texte, le petit Parti démocratique vert a demandé à la Cour suprême d’interrompre le processus, mais sa requête a été rejetée début octobre, les magistrats estimant qu'« aucun article (de la Constitution) n’était immuable ».

« Des conséquences sur les relations à venir » avec les Etats-Unis

D’emblée, les Etats-Unis ont condamné, de leur côté, cette réforme. « Les Etats-Unis notent avec une grande inquiétude le vote du Sénat rwandais aujourd’hui. Nous espérons que le président Kagame mènera à terme ses engagements précédents de promouvoir une nouvelle génération de dirigeants au Rwanda, et quittera ses fonctions à l’issue de son mandat actuel en 2017 », a ainsi déclaré, mardi soir, le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Mark Toner.

« S’il décide de rester au pouvoir, cela pourrait avoir des conséquences sur les relations à venir » entre les deux pays, a ajouté le représentant du département d’Etat, en réponse à un journaliste qui lui demandait si l’aide américaine au Rwanda allait diminuer.

Des pétitions pour demander le maintien au pouvoir de Kagame

Les Etats-Unis s’opposent, en effet, à la prolongation des mandats présidentiels des dirigeants africains, estimant que cela nuit à la mise en place d’institutions démocratiques. Vice-président et ministre de la Défense entre 1994 et 2003, Paul Kagame a été élu chef de l’État triomphalement (93 %) en 2010.

Alors que quelque 3,7 millions de Rwandais ont signé des pétitions lancées à travers le pays pour demander son maintien au pouvoir, l’homme fort du pays a affirmé à plusieurs reprises ces derniers mois qu’il ne briguerait un troisième mandat que s’il était plébiscité par son peuple.


Le mandat présidentiel passe de sept à cinq ans

Le nouvel article 101 fait passer de sept à cinq ans le mandat présidentiel et en limite le nombre à deux. Mais le nouvel article 172 précise que cette réforme n’entrera en vigueur qu’à l’issue d’un nouveau septennat transitoire entre 2017 et 2024, pour lequel le président actuellement « en exercice » reste éligible, de même qu’ensuite pour les deux quinquennats prévus dans le nouvel article 101.

Cette réforme constitutionnelle doit encore être soumise à un référendum mais elle devrait être validée, compte tenu de la faiblesse de l’opposition. En effet, seule formation politique du pays à s’opposer à ce texte, le petit Parti démocratique vert a demandé à la Cour suprême d’interrompre le processus, mais sa requête a été rejetée début octobre, les magistrats estimant qu'« aucun article (de la Constitution) n’était immuable ».

« Des conséquences sur les relations à venir » avec les Etats-Unis

D’emblée, les Etats-Unis ont condamné, de leur côté, cette réforme. « Les Etats-Unis notent avec une grande inquiétude le vote du Sénat rwandais aujourd’hui. Nous espérons que le président Kagame mènera à terme ses engagements précédents de promouvoir une nouvelle génération de dirigeants au Rwanda, et quittera ses fonctions à l’issue de son mandat actuel en 2017 », a ainsi déclaré, mardi soir, le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Mark Toner.

« S’il décide de rester au pouvoir, cela pourrait avoir des conséquences sur les relations à venir » entre les deux pays, a ajouté le représentant du département d’Etat, en réponse à un journaliste qui lui demandait si l’aide américaine au Rwanda allait diminuer.

Des pétitions pour demander le maintien au pouvoir de Kagame

Les Etats-Unis s’opposent, en effet, à la prolongation des mandats présidentiels des dirigeants africains, estimant que cela nuit à la mise en place d’institutions démocratiques. Vice-président et ministre de la Défense entre 1994 et 2003, Paul Kagame a été élu chef de l’État triomphalement (93 %) en 2010.

Alors que quelque 3,7 millions de Rwandais ont signé des pétitions lancées à travers le pays pour demander son maintien au pouvoir, l’homme fort du pays a affirmé à plusieurs reprises ces derniers mois qu’il ne briguerait un troisième mandat que s’il était plébiscité par son peuple.


Le mandat présidentiel passe de sept à cinq ans

Le nouvel article 101 fait passer de sept à cinq ans le mandat présidentiel et en limite le nombre à deux. Mais le nouvel article 172 précise que cette réforme n’entrera en vigueur qu’à l’issue d’un nouveau septennat transitoire entre 2017 et 2024, pour lequel le président actuellement « en exercice » reste éligible, de même qu’ensuite pour les deux quinquennats prévus dans le nouvel article 101.

Cette réforme constitutionnelle doit encore être soumise à un référendum mais elle devrait être validée, compte tenu de la faiblesse de l’opposition. En effet, seule formation politique du pays à s’opposer à ce texte, le petit Parti démocratique vert a demandé à la Cour suprême d’interrompre le processus, mais sa requête a été rejetée début octobre, les magistrats estimant qu'« aucun article (de la Constitution) n’était immuable ».

« Des conséquences sur les relations à venir » avec les Etats-Unis

D’emblée, les Etats-Unis ont condamné, de leur côté, cette réforme. « Les Etats-Unis notent avec une grande inquiétude le vote du Sénat rwandais aujourd’hui. Nous espérons que le président Kagame mènera à terme ses engagements précédents de promouvoir une nouvelle génération de dirigeants au Rwanda, et quittera ses fonctions à l’issue de son mandat actuel en 2017 », a ainsi déclaré, mardi soir, le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Mark Toner.

« S’il décide de rester au pouvoir, cela pourrait avoir des conséquences sur les relations à venir » entre les deux pays, a ajouté le représentant du département d’Etat, en réponse à un journaliste qui lui demandait si l’aide américaine au Rwanda allait diminuer.

Des pétitions pour demander le maintien au pouvoir de Kagame

Les Etats-Unis s’opposent, en effet, à la prolongation des mandats présidentiels des dirigeants africains, estimant que cela nuit à la mise en place d’institutions démocratiques. Vice-président et ministre de la Défense entre 1994 et 2003, Paul Kagame a été élu chef de l’État triomphalement (93 %) en 2010.

Alors que quelque 3,7 millions de Rwandais ont signé des pétitions lancées à travers le pays pour demander son maintien au pouvoir, l’homme fort du pays a affirmé à plusieurs reprises ces derniers mois qu’il ne briguerait un troisième mandat que s’il était plébiscité par son peuple.

une nouvelle génération de dirigeants au Rwanda

Le mandat présidentiel passe de sept à cinq ans

Le nouvel article 101 fait passer de sept à cinq ans le mandat présidentiel et en limite le nombre à deux. Mais le nouvel article 172 précise que cette réforme n’entrera en vigueur qu’à l’issue d’un nouveau septennat transitoire entre 2017 et 2024, pour lequel le président actuellement « en exercice » reste éligible, de même qu’ensuite pour les deux quinquennats prévus dans le nouvel article 101.

Cette réforme constitutionnelle doit encore être soumise à un référendum mais elle devrait être validée, compte tenu de la faiblesse de l’opposition. En effet, seule formation politique du pays à s’opposer à ce texte, le petit Parti démocratique vert a demandé à la Cour suprême d’interrompre le processus, mais sa requête a été rejetée début octobre, les magistrats estimant qu'« aucun article (de la Constitution) n’était immuable ».

« Des conséquences sur les relations à venir » avec les Etats-Unis

D’emblée, les Etats-Unis ont condamné, de leur côté, cette réforme. « Les Etats-Unis notent avec une grande inquiétude le vote du Sénat rwandais aujourd’hui. Nous espérons que le président Kagame mènera à terme ses engagements précédents de promouvoir une nouvelle génération de dirigeants au Rwanda, et quittera ses fonctions à l’issue de son mandat actuel en 2017 », a ainsi déclaré, mardi soir, le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Mark Toner.

« S’il décide de rester au pouvoir, cela pourrait avoir des conséquences sur les relations à venir » entre les deux pays, a ajouté le représentant du département d’Etat, en réponse à un journaliste qui lui demandait si l’aide américaine au Rwanda allait diminuer.

Des pétitions pour demander le maintien au pouvoir de Kagame

Les Etats-Unis s’opposent, en effet, à la prolongation des mandats présidentiels des dirigeants africains, estimant que cela nuit à la mise en place d’institutions démocratiques. Vice-président et ministre de la Défense entre 1994 et 2003, Paul Kagame a été élu chef de l’État triomphalement (93 %) en 2010.

Alors que quelque 3,7 millions de Rwandais ont signé des pétitions lancées à travers le pays pour demander son maintien au pouvoir, l’homme fort du pays a affirmé à plusieurs reprises ces derniers mois qu’il ne briguerait un troisième mandat que s’il était plébiscité par son peuple.


Le mandat présidentiel passe de sept à cinq ans

Le nouvel article 101 fait passer de sept à cinq ans le mandat présidentiel et en limite le nombre à deux. Mais le nouvel article 172 précise que cette réforme n’entrera en vigueur qu’à l’issue d’un nouveau septennat transitoire entre 2017 et 2024, pour lequel le président actuellement « en exercice » reste éligible, de même qu’ensuite pour les deux quinquennats prévus dans le nouvel article 101.

Cette réforme constitutionnelle doit encore être soumise à un référendum mais elle devrait être validée, compte tenu de la faiblesse de l’opposition. En effet, seule formation politique du pays à s’opposer à ce texte, le petit Parti démocratique vert a demandé à la Cour suprême d’interrompre le processus, mais sa requête a été rejetée début octobre, les magistrats estimant qu'« aucun article (de la Constitution) n’était immuable ».

« Des conséquences sur les relations à venir » avec les Etats-Unis

D’emblée, les Etats-Unis ont condamné, de leur côté, cette réforme. « Les Etats-Unis notent avec une grande inquiétude le vote du Sénat rwandais aujourd’hui. Nous espérons que le président Kagame mènera à terme ses engagements précédents de promouvoir une nouvelle génération de dirigeants au Rwanda, et quittera ses fonctions à l’issue de son mandat actuel en 2017 », a ainsi déclaré, mardi soir, le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Mark Toner.

« S’il décide de rester au pouvoir, cela pourrait avoir des conséquences sur les relations à venir » entre les deux pays, a ajouté le représentant du département d’Etat, en réponse à un journaliste qui lui demandait si l’aide américaine au Rwanda allait diminuer.

Des pétitions pour demander le maintien au pouvoir de Kagame

Les Etats-Unis s’opposent, en effet, à la prolongation des mandats présidentiels des dirigeants africains, estimant que cela nuit à la mise en place d’institutions démocratiques. Vice-président et ministre de la Défense entre 1994 et 2003, Paul Kagame a été élu chef de l’État triomphalement (93 %) en 2010.

Alors que quelque 3,7 millions de Rwandais ont signé des pétitions lancées à travers le pays pour demander son maintien au pouvoir, l’homme fort du pays a affirmé à plusieurs reprises ces derniers mois qu’il ne briguerait un troisième mandat que s’il était plébiscité par son peuple.


Le mandat présidentiel passe de sept à cinq ans

Le nouvel article 101 fait passer de sept à cinq ans le mandat présidentiel et en limite le nombre à deux. Mais le nouvel article 172 précise que cette réforme n’entrera en vigueur qu’à l’issue d’un nouveau septennat transitoire entre 2017 et 2024, pour lequel le président actuellement « en exercice » reste éligible, de même qu’ensuite pour les deux quinquennats prévus dans le nouvel article 101.

Cette réforme constitutionnelle doit encore être soumise à un référendum mais elle devrait être validée, compte tenu de la faiblesse de l’opposition. En effet, seule formation politique du pays à s’opposer à ce texte, le petit Parti démocratique vert a demandé à la Cour suprême d’interrompre le processus, mais sa requête a été rejetée début octobre, les magistrats estimant qu'« aucun article (de la Constitution) n’était immuable ».

« Des conséquences sur les relations à venir » avec les Etats-Unis

D’emblée, les Etats-Unis ont condamné, de leur côté, cette réforme. « Les Etats-Unis notent avec une grande inquiétude le vote du Sénat rwandais aujourd’hui. Nous espérons que le président Kagame mènera à terme ses engagements précédents de promouvoir une nouvelle génération de dirigeants au Rwanda, et quittera ses fonctions à l’issue de son mandat actuel en 2017 », a ainsi déclaré, mardi soir, le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Mark Toner.

« S’il décide de rester au pouvoir, cela pourrait avoir des conséquences sur les relations à venir » entre les deux pays, a ajouté le représentant du département d’Etat, en réponse à un journaliste qui lui demandait si l’aide américaine au Rwanda allait diminuer.

Des pétitions pour demander le maintien au pouvoir de Kagame

Les Etats-Unis s’opposent, en effet, à la prolongation des mandats présidentiels des dirigeants africains, estimant que cela nuit à la mise en place d’institutions démocratiques. Vice-président et ministre de la Défense entre 1994 et 2003, Paul Kagame a été élu chef de l’État triomphalement (93 %) en 2010.

Alors que quelque 3,7 millions de Rwandais ont signé des pétitions lancées à travers le pays pour demander son maintien au pouvoir, l’homme fort du pays a affirmé à plusieurs reprises ces derniers mois qu’il ne briguerait un troisième mandat que s’il était plébiscité par son peuple.


Le mandat présidentiel passe de sept à cinq ans

Le nouvel article 101 fait passer de sept à cinq ans le mandat présidentiel et en limite le nombre à deux. Mais le nouvel article 172 précise que cette réforme n’entrera en vigueur qu’à l’issue d’un nouveau septennat transitoire entre 2017 et 2024, pour lequel le président actuellement « en exercice » reste éligible, de même qu’ensuite pour les deux quinquennats prévus dans le nouvel article 101.

Cette réforme constitutionnelle doit encore être soumise à un référendum mais elle devrait être validée, compte tenu de la faiblesse de l’opposition. En effet, seule formation politique du pays à s’opposer à ce texte, le petit Parti démocratique vert a demandé à la Cour suprême d’interrompre le processus, mais sa requête a été rejetée début octobre, les magistrats estimant qu'« aucun article (de la Constitution) n’était immuable ».

« Des conséquences sur les relations à venir » avec les Etats-Unis

D’emblée, les Etats-Unis ont condamné, de leur côté, cette réforme. « Les Etats-Unis notent avec une grande inquiétude le vote du Sénat rwandais aujourd’hui. Nous espérons que le président Kagame mènera à terme ses engagements précédents de promouvoir une nouvelle génération de dirigeants au Rwanda, et quittera ses fonctions à l’issue de son mandat actuel en 2017 », a ainsi déclaré, mardi soir, le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Mark Toner.

« S’il décide de rester au pouvoir, cela pourrait avoir des conséquences sur les relations à venir » entre les deux pays, a ajouté le représentant du département d’Etat, en réponse à un journaliste qui lui demandait si l’aide américaine au Rwanda allait diminuer.

Des pétitions pour demander le maintien au pouvoir de Kagame

Les Etats-Unis s’opposent, en effet, à la prolongation des mandats présidentiels des dirigeants africains, estimant que cela nuit à la mise en place d’institutions démocratiques. Vice-président et ministre de la Défense entre 1994 et 2003, Paul Kagame a été élu chef de l’État triomphalement (93 %) en 2010.

Alors que quelque 3,7 millions de Rwandais ont signé des pétitions lancées à travers le pays pour demander son maintien au pouvoir, l’homme fort du pays a affirmé à plusieurs reprises ces derniers mois qu’il ne briguerait un troisième mandat que s’il était plébiscité par son peuple.

a été élu chef de l’État triomphalement (93 %) en 2010.

Le mandat présidentiel passe de sept à cinq ans

Le nouvel article 101 fait passer de sept à cinq ans le mandat présidentiel et en limite le nombre à deux. Mais le nouvel article 172 précise que cette réforme n’entrera en vigueur qu’à l’issue d’un nouveau septennat transitoire entre 2017 et 2024, pour lequel le président actuellement « en exercice » reste éligible, de même qu’ensuite pour les deux quinquennats prévus dans le nouvel article 101.

Cette réforme constitutionnelle doit encore être soumise à un référendum mais elle devrait être validée, compte tenu de la faiblesse de l’opposition. En effet, seule formation politique du pays à s’opposer à ce texte, le petit Parti démocratique vert a demandé à la Cour suprême d’interrompre le processus, mais sa requête a été rejetée début octobre, les magistrats estimant qu'« aucun article (de la Constitution) n’était immuable ».

« Des conséquences sur les relations à venir » avec les Etats-Unis

D’emblée, les Etats-Unis ont condamné, de leur côté, cette réforme. « Les Etats-Unis notent avec une grande inquiétude le vote du Sénat rwandais aujourd’hui. Nous espérons que le président Kagame mènera à terme ses engagements précédents de promouvoir une nouvelle génération de dirigeants au Rwanda, et quittera ses fonctions à l’issue de son mandat actuel en 2017 », a ainsi déclaré, mardi soir, le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Mark Toner.

« S’il décide de rester au pouvoir, cela pourrait avoir des conséquences sur les relations à venir » entre les deux pays, a ajouté le représentant du département d’Etat, en réponse à un journaliste qui lui demandait si l’aide américaine au Rwanda allait diminuer.

Des pétitions pour demander le maintien au pouvoir de Kagame

Les Etats-Unis s’opposent, en effet, à la prolongation des mandats présidentiels des dirigeants africains, estimant que cela nuit à la mise en place d’institutions démocratiques. Vice-président et ministre de la Défense entre 1994 et 2003, Paul Kagame a été élu chef de l’État triomphalement (93 %) en 2010.

Alors que quelque 3,7 millions de Rwandais ont signé des pétitions lancées à travers le pays pour demander son maintien au pouvoir, l’homme fort du pays a affirmé à plusieurs reprises ces derniers mois qu’il ne briguerait un troisième mandat que s’il était plébiscité par son peuple.