MONDEVanuatu: Le changement climatique «a contribué» à la puissance dévastatrice du cyclone

Vanuatu: Le changement climatique «a contribué» à la puissance dévastatrice du cyclone

MONDELe président du Vanuatu a salué la réponse rapide de la communauté internationale, après l'appel lancé samedi à la tribune, devant les représentants de 190 pays...
La Vanuatu dévasté par le cyclone Pam
La Vanuatu dévasté par le cyclone Pam - 20 minutes - Slideshow
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Le président du Vanuatu, Baldwin Lonsdale, a estimé lundi que le changement climatique avait «contribué» à la puissance dévastatrice du cyclone Pam, qui a rasé des villages entiers de cet archipel du Pacifique sud et fait «six morts et plus de 30 blessés» dans la capitale Port Vila.

Il s'exprimait sur une télévision australienne juste avant son départ de Sendai, dans le nord-est du Japon, où il participait à une conférence des Nations unies sur la prévention des catastrophes naturelles. Il a dit être «désolé de devoir quitter la réunion, mais qu'il était juste et opportun de rentrer à la maison», selon un porte-parole de l'ONU, Denis McClean.

Un bilan encore incertain

Le président a par ailleurs salué la réponse rapide de la communauté internationale, après l'appel lancé samedi à la tribune, devant les représentants de 190 pays. «Il a souligné combien il était miraculeux qu'il ait été présent à Sendai quand le drame est survenu, car il a eu ainsi l'opportunité de s'adresser au monde, d'accéder aux médias et aux donateurs», a ajouté la même source.

Sur place, l'ampleur de la catastrophe restait très difficile à évaluer, plus de 48 heures après le passage de Pam, cyclone de catégorie 5 -la plus élevée- avec des rafales de vent ayant dépassé les 320 km/h. Le président du Vanuatu a fait état de «six morts confirmés et plus de 30 blessés seulement à Port Vila», mais les autorités, qui ont décrété l'état d'urgence samedi, redoutent un bilan plus lourd.

L'ONU a pour sa part évoqué la mort non confirmée de 44 personnes dans cet archipel aux 80 îles, l'un des pays les plus pauvres du monde, où commencent à atterrir des avions militaires étrangers chargés de nourriture et de matériel de secours.