L'armé israélienne bombarde une zone frontalière au Liban

Les chars israéliens ont bombardé mercredi plusieurs localités du sud-est du Liban peu après le tir d'un missile anti-char sur un convoi militaire israélien dans les fermes de Chebaa, une zone occupée par l'Etat hébreu à la frontière avec le Liban et la Syrie.

Plusieurs blessés dans l’attaque du véhicule militaire israélien

Selon une source de sécurité, plusieurs personnes ont été blessées dans le tir de missile contre le véhicule militaire, «qui a été accompagné de tirs très nourris à courte portée» contre ses occupants. L’attaque a été revendiquée par le Hezbollah chiite libanais.

«A 11h25, le groupe des martyrs de Quneitra de la Résistance islamique a visé avec des roquettes, dans les fermes Chebaa libanaises occupées, un convoi militaire israélien composé de plusieurs véhicules transportant à des officiers et soldats sionistes», indique dans un communiqué le mouvement Résistance islamique, l'aile militaire du Hezbollah. Plusieurs véhicules ont été détruits et il y a des victimes dans les rangs de l'ennemi.»

Les soldats israéliens ont répliqué, touchant des cibles de l'autre côté de la frontière, a précisé cette source. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait averti un peu plus tôt, après l’attaque sur le véhicule militaire israëlien, que l'armée était prête à agir «avec force».

Regain de tension depuis le 18 janvier

Les tensions dans le secteur se sont considérablement accentuées avec le raid meurtrier mené le 18 janvier en Syrie contre le Hezbollah chiite libanais et attribué à Israël. L'opération avait tué six membres du Hezbollah, ainsi qu'un général des Gardiens de la révolution iraniens.

Israël n'a pas revendiqué ni démenti officiellement la responsabilité de ce raid mais s'attend depuis à une riposte du Hezbollah, financé et armé par l'Iran, et a considérablement renforcé ses moyens militaires.