Otages japonais de Daesh: L'ultimatum a expiré, une mère veut que le Japon paye la rançon

TERRORISME Le Japon est dans l'attente d'une réaction de l'Organisation état islamique...

W.M.
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Capture d'écran Youtube
Capture d'écran Youtube — 20 Minutes
  • Deux otages japonais sont entre les mains de Daesh
  • L'ultimatum fixé par les ravisseurs de 72 heures est dépassé
  • Ils réclamaient le paiement d'une rançon de 200 millions d'euros

La mère d'un des otages retenus par l'Organisation état islamique (EI) a demandé au gouvernement japonais de payer la rançon demandée par Daesh, alors que l'ultimatum de 72 heures fixé par les terroristes a pris fin ce vendredi à 6h50 (heure française).

>> Qui sont les deux otages de Daesh?

La chaîne de télévision publique japonaise NHK a continué de dialoguer jeudi par internet avec un soi-disant «porte-parole de l'EI» qui a indiqué qu'un «communiqué devrait être émis plus tard».

Une réaction?

Selon le secrétaire général de l'exécutif japonais, Yoshihide Suga, le sort des deux hommes enlevés en Syrie, Haruna Yukawa et de Kenji Goto, restait inconnu.

Toutefois, un responsable du ministère japonais des Affaires étrangères a déclaré jeudi soir aux médias que «même s'il ne pouvait rien dire de concret, il y avait dans une certaine mesure une réaction de la part de l'interlocuteur (EI) via des moyens de communication y compris indirects»

Une mère veut payer

Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Jordanie, Turquie, Egypte, Australie, Italie: le Premier ministre japonais Shinzo Abe et M. Kishida ont demandé aux dirigeants de tous ces pays de coopérer pour aider le Japon face à cette crise, la communauté internationale pressant Tokyo de ne surtout pas verser tout ou partie de la somme de 200 millions de dollars exigée.

La mère d'un des deux otages a prié le gouvernement japonais de secourir son fils.

«Je vous en supplie, messieurs du gouvernement, s'il vous plaît, sauvez la vie de Kenji», a déclaré Junko Ishido dans un communiqué.

«Kenji n'est pas un ennemi de l'islam», a-t-elle répété, visiblement secouée et éplorée, lors d'une conférence de presse, appelant que le gouvernement à payer le montant réclamé par l'EI.