VIDEO. Engagement associatif: Zartoshte, 24 ans veut «intéresser les jeunes à la politique»

TEMOIGNAGE Alors que l’engagement associatif a été désigné Grande cause nationale par le gouvernement, «20 Minutes» donne la parole à des jeunes qui s’investissent…

Anissa Boumediene
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Zartoshte, 24 ans veut «intéresser les jeunes à la politique»
Zartoshte, 24 ans veut «intéresser les jeunes à la politique» — A.Boumediene

Aujourd’hui avocat en droit social, parce que «c’est le droit le plus politique», Zartoshte avait à peine 20 ans lorsqu’il s’est engagé dans le monde associatif en créant en 2010 «Génération politique», sa propre association.

«Je voyais autour de moi que soit les gens ne s’intéressaient pas à la politique, soit elle les désolait. J’ai voulu changer cela en offrant un nouveau regard sur le monde politique. Mon but : faire voter les gens, réveiller leur esprit citoyen en les intéressant à la politique, quelle que soit leur couleur politique», explique le jeune homme. Très vite, Zartoshte veut aller plus loin dans son engagement associatif en collant au plus près de ses convictions. Il s’engage alors dans les jeunesses UMP. «Les valeurs et l’énergie de Nicolas Sarkozy m’ont donné envie de m’investir, il a bercé toute une génération de jeunes à droite».



 

«L’engagement politique est un don de soi»

Si lorsqu’il a rejoint les jeunes UMP, il a commencé sa mission en collant des affiches et en distribuant des tracts, son engagement l’a rapidement conduit à prendre du galon, jusqu’à devenir responsable départemental adjoint des jeunes UMP de Seine-Saint-Denis, et candidat à la mairie de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), sa ville natale, lors des dernières élections municipales. Pendant sept semaines, Zartoshte Bakhtiari a mené sa campagne et défendu les couleurs de son parti.

Aujourd’hui leader de l’opposition de sa ville, Zartoshte veut faire en sorte que la classe politique «réapprenne à parler aux jeunes». Des aspirations qu’il tient de sa famille, iranienne, qui a fui la révolution pour la France, et dont les aïeux ont exercé de hautes fonctions politiques en Iran. «Pour moi l’engagement politique est un don de soi, c’est la contribution au pot commun de la société».

>> Lire aussi les témoignages de Lina, 22 ans, et Coumba, 23 ans, qui veulent «rendre l'aide» qu'elles ont reçue et de Marie, 24 ans, pour qui «à un moment, il faut passer à l'action!»