Affaire Maddie: Scotland Yard autorisée à fouiller des terrains au Portugal

JUSTICE L'enquête se resserre autour d'un délinquant sexuel...

20 Minutes avec AFP
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Une photo de Maddie, enlevée le 3 mai 2007 au Portugal.
Une photo de Maddie, enlevée le 3 mai 2007 au Portugal. — N.MAGNIEZ / AFP

Les autorités  portugaises ont accepté la demande de la police britannique de fouiller  des terrains à proximité du complexe hôtelier situé dans le sud du pays  où avait disparu la petite Madeleine McCann en 2007, a rapporté mardi la  presse.

«Le ministère public de Portimao a autorisé la police  anglaise à faire des recherches sur un terrain vague près du Ocean Club à  Praia da Luz», écrivait le journal populaire Correio da Manha, citant  une source proche du dossier.

Interrogé par l'AFP, le parquet général de la République n'a  ni infirmé ni confirmé cette information, publiée également par le  Jornal de Noticias.

A la recherche de cinq fillettes

«La teneur des requêtes adressées par les autorités  britanniques est confidentielle», a indiqué le ministère public, tout en  faisant état d'une demande d'information supplémentaire reçue en mars.

Selon ces deux journaux portugais et d'autres médias  britanniques, Scotland Yard souhaite utiliser des équipements de radar  pour retrouver des indices concernant la disparition de la petite fille.

Fin mars, la police britannique avait annoncé être à la  recherche d'un délinquant sexuel qui a agressé cinq fillettes après  s'être introduit entre 2004 et 2010 dans des maisons de vacances pour la  plupart occupées par des familles britanniques en vacances dans la  région de l'Algarve.

Enquête classée puis rouverte

Alors âgée de près de quatre ans, Madeleine McCann avait  disparu de sa chambre le 3 mai 2007, à Praia da Luz, une petite station  balnéaire où elle séjournait avec sa famille, pendant que ses parents  dînaient avec des amis dans un restaurant voisin.

La police portugaise avait classé l'enquête en 2008 après 14  mois d'investigations controversées, marquées notamment par la mise en  examen des parents de la fillette, qui ont ensuite été blanchis.

Après avoir passé deux ans à étudier le dossier, le  Royaume-Uni avait officiellement ouvert sa propre enquête en juillet  2013 et les autorités portugaises ont rouvert le dossier peu après.