EN DIRECT. Crimée: Revivez les événements du lundi 24 mars en direct
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Ce live est désormais terminé. En guise de synthèse, retrouvez les décisions du G7 (le G8 moins la Russie) prises ce lundi par ici.
21h06 : Le G7 prêt à sanctionner la Russie plus durementRéunis aujourd'hui, les pays du G7 ont prévenu la Russie qu'ils étaient prêts à renforcer les sanctions en cas d'escalade en Ukraine, dans un communiqué commun diffusé à l'issue d'une réunion extraordinaire à La Haye. Confirmant leur décision de ne pas se rendre au sommet du G8 prévu à Sotchi en juin, ces pays ont mis en garde contre des «sanctions sectorielles coordonnées qui auront des conséquences de plus en plus importantes sur l'économie russe, si la Russie poursuit cette escalade».
20h28 : Un sommet du G7 à Bruxelles en juin pour remplacer celui du G8 en RussieLes pays du G7 ont décidé lundi de se réunir pour un sommet en juin à Bruxelles afin de remplacer celui du G8 à Sotchi, qu'ils ont annulé après le rattachement de la Crimée à la Russie, a annoncé le président du Conseil européen Herman Van Rompuy.Les dirigeants du G7 ont pris cette décision au cours d'une réunion à La Haye, aux Pays-Bas, organisée à l'initiative du président américain Barack Obama pour protester contre l'intervention russe en Crimée.
20h10 : Le Canada juge «préoccupantes» les mesures de rétorsion russeLe Canada a qualifié de «préoccupantes» les mesures de rétorsion prises par la Russie contre des responsables canadiens, en réponse aux sanctions d'Ottawa contre Moscou pour sa politique à l'égard de l'Ukraine.«Les responsables canadiens nommés aujourd'hui par la Russie ne sont pas des oligarques et ne menacent pas d'annexer par la force militaire une partie du territoire de voisins pacifiques», a déclaré Adam Hodge, porte-parole du ministre canadien des Affaires étrangères John Baird.
19h18 : Pour Lavrov, l'expulsion de la Russie du G8 ne serait «pas une grande tragédie»Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé lundi qu'une éviction de la Russie du groupe des grandes puissances du G8 après le rattachement de la Crimée ne serait «pas une grande tragédie».«Si nos partenaires occidentaux pensent que ce format est dépassé, qu'il en soit ainsi», a déclaré le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse. «Nous ne nous accrochons pas à ce format et pour nous ce n'est pas une grande tragédie si (le G8) ne se réunit pas», a-t-il ajouté.
18h59 : Fitch envisage de baisser la note de 15 banques et 9 groupesL'agence de notation Fitch envisage de baisser la note de 15 banques actives en Russie et de 9 groupes dont Gazprom, à la suite de la dégradation de la perspective de la note du pays, a-t-elle annoncé lundi.Soulignant «la probabilité accrue de la détérioration du soutien de l'Etat russe», Fitch abaisse la perspective de «stable» à «négative» de plusieurs banques russes liées à l'Etat dont Vnesheconombank et Sberbank, tout en confirmant leur note BBB qui correspond à celle de la dette souveraine russe, selon un communiqué.L'agence a également abaissé la perspective de la note BBB- d'Alfa Bank, plus importante banque privée du pays, à «négative» ainsi celle que de dix filiales russes de banques étrangères, dont Raiffeisen, Citibank, HSBC et Crédit Agricole.
18h55 : Le G7 sur la crise ukrainienne a débuté à La HayeLes dirigeants du G7, réunis à la demande de Barack Obama, ont entamé lundi en fin d'après-midi une réunion consacrée à la crise ukrainienne après le rattachement de la Crimée par la Russie, a constaté un journaliste de l'AFP.L'exclusion de Moscou du club fermé des pays les plus riches, le G8, devrait être évoquée lors de cette réunion, alors que la Russie achevait lundi de prendre le contrôle militaire de la péninsule de Crimée, Kiev ayant décidé d'en retirer ses troupes.
18h26 : Lavrov et son homologue ukrainien ont commencé leur réunion à La HayeLe chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et son homologue ukrainien Andriï Dechtchitsa ont commencé leur réunion en marge du sommet sur le nucléaire à La Haye, a annoncé lundi la porte-parole du ministre russe aux agences russes.La rencontre a lieu en tête-à-tête, a précisé la responsable de la presse au ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, citée par des agences russes.
18h06 : La proposition de Jirinovski d'un partage de l'Ukraine jugée «absurde», selon les voisinsLe leader ultranationaliste du parti libéral-démocrate russe (LDPR), Vladimir Jirinovski, a proposé à la Pologne, à la Hongrie et à la Roumanie de se partager entre elles l'Ukraine occidentale, proposition qualifiée lundi «d'absurde» par les trois pays.
18h02 : Lavrov accepte de rencontrer son homologue ukrainien en marge du G7 de La HayeLe chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, va rencontrer son homologue ukrainien Andriï Dechtchitsa en marge du sommet de La Haye, a annoncé lundi une source dans la délégation russe citée par les agences russes. «A la demande de la délégation ukrainienne, une rencontre entre Lavrov et Dechtchitsa est prévue en marge du sommet», a indiqué la source diplomatique aux agences russes.
17h23 : Les chefs de la diplomatie russe et ukrainien pourraient se rencontrer à La Haye«J'espère rencontrer mon homologue russe Sergueï Lavrov pour discuter comment nous pourrions résoudre pacifiquement» la crise, a déclaré le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrii Dechtchitsa, devant la presse lundi, en marge du sommet sur le nucléaire de La Haye. Il y a de «fortes chances» pour que cette réunion se tienne, a-t-il précisé.
17h19 : Un professeur d'université licencié après un article sur la CriméeUn professeur de la prestigieuse université du ministère des Affaires étrangères russe (MGIMO), Andreï Zoubov, a annoncé lundi avoir été licencié après avoir publié un article comparant le rattachement de la Crimée à la Russie à l'Anschluss de 1938, lors duquel l'Autriche a été annexée par l'Allemagne nazie.«On m'a licencié sur la base d'un article du code du travail concernant le "comportement amoral d'un collaborateur d'une institution éducative"», a expliqué Zoubov. «Il s'agit de discrimination, en raison de mes convictions politiques», a-t-il estimé.La direction du MGIMO a dénoncé dans un communiqué «les comparaisons historiques insultantes» de Zoubov, «ses prises de position publiques concernant l'Ukraine et la Crimée» et «sa critique irresponsable de la politique étrangère de la Russie».
16h45 : La crise ukrainienne ne doit pas encourager la prolifération nucléaire, dit Ban Ki-moonL'échec de la communauté internationale à garantir l'intégrité territoriale promise à l'Ukraine en échange de l'abandon de son arsenal nucléaire ne doit pas servir d'excuse à d'autres Etats pour se procurer des armes nucléaires, a averti lundi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.«Dans le cas de l'Ukraine, l'assurance de la sécurité (territoriale, ndlr) était une condition essentielle à son accession au traité sur la non-prolifération nucléaire», a déclaré Ban Ki-moon à l'ouverture d'un sommet à La Haye sur la sécurité nucléaire (NSS).En 1994, lors de son indépendance, l'Ukraine avait accepté de se débarrasser de son arsenal nucléaire en échange de la garantie que son intégrité territoriale ne serait pas violée. «Cependant, la crédibilité des assurances données à l'Ukraine (...) a été sérieusement minée par les événements récents», a ajouté Ban Ki-moon. «Les implications sont profondes, aussi bien pour la sécurité régionale que pour l'intégrité du régime de non-prolifération nucléaire», selon lui.
16h40 : Les forces russes attaquent un navire ukrainien sur le lac DonouzlavUne vedette russe s'est lancée lundi à l'assaut du navire de débarquement ukrainien Konstiantyn Olchanski stationnant sur le lac Donouzlav, dans l'ouest de la Crimée. A l'approche de l'embarcation russe, des tirs ont été entendus et un grand nuage de fumée s'est élevé devant le navire ukrainien. D'après un porte-parole ukrainien, il s'agit d'un rideau de fumée lancé par l'équipage. Selon ce porte-parole, représentant du ministère ukrainien de la Défense en Crimée Vladislav Seleznev, les assaillants sont ensuite montés à bord de l'Olchanski alors que l'équipage s'est enfermé à l'intérieur du navire.
16h14 : Troupes russes à la frontière ukrainienne: La Maison Blanche se dit «très inquiète»«Nous sommes très inquiets de l'escalade potentielle dans l'Est et le Sud de l'Ukraine» à cause de la présence des soldats russes, que Washington «observe de très près», a déclaré le conseiller adjoint à la sécurité nationale d’Obama, Ben Rhodes, lors d'un point de presse à La Haye en marge d'un sommet sur la sécurité nucléaire.
16h12 : La Russie déclare treize responsables canadiens persona non grataLa Russie a interdit d'entrée sur son territoire 13 responsables du Canada, dont une conseillère du Premier ministre et son chef de cabinet, en réponse aux sanctions adoptées par ce pays contre Moscou pour sa politique à l'égard de l'Ukraine.«Cette mesure est appliquée en réponse aux actes inacceptables de la partie canadienne», déclare le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Le Canada a adopté la semaine dernière des sanctions à l'encontre de sept responsables russes et trois responsables de la Crimée.
14h51 : Les Tatars de Crimée veulent tenir leur propre référendumLes Tatars de Crimée, majoritairement opposés au rattachement de la région à la Russie, comptent tenir le samedi 29 mars un référendum pour définir leur position suite aux derniers événements, a annoncé lundi à Kiev leur leader Moustafa Djemilev. Les questions du référendum n'ont pas encore été rédigées. L'appartenance territoriale de la Crimée ne sera pas abordée, mais plutôt «les formes de coexistence», a encore ajouté le leader tatar.Laissant entendre que le choix n'était pas facile, il a évoqué également la promesse des nouvelles autorités de garantir aux Tatars un quota de 20 dans tous les organes du pouvoir et l'octroi à la langue tatare du même statut qu'au russe, ainsi que des mesures d'aide au retour des Tatars qui se trouvent encore dans les régions où leur communauté avait été déportée sous Staline. Il a indiqué que la décision des Tatars dépendrait de l'attitude des autorités ukrainiennes, de leur capacité de défendre ceux qui resteront en Crimée.Enfin, Djemilev a indiqué qu'environ 5.000 Tatars ont quitté la Crimée ces derniers jours, le plus souvent pour les régions de l'ouest de l'Ukraine. Leur communauté en Crimée est estimée à près de 300.000 personnes.
14h48 : Moscou veut encourager le tourisme russe en Crimée«Nous devons proposer à la nouvelle région russe des mesures préférentielles», a déclaré le Premier ministre russe Dmitri Medvedev au cours d'une réunion sur le développement de la Crimée. «J'estime qu'on peut examiner la possibilité de créer une zone économique spéciale», à l'instar de plusieurs régions du pays qui bénéficient d'un statut fiscal préférentiel, a-t-il dit.Les autorités russes vont également préparer un plan de développement du tourisme dans la péninsule rattachée à la Russie malgré l'opposition de Kiev. «Il y a une demande faite aux entreprises russes, essentiellement dans les régions du Nord, qui vendent des séjours touristiques, de les ré-orienter vers l'industrie touristique de la république de Crimée», au lieu de la Turquie ou de l'Egypte, puisqu'«il s'agit de l'un des secteurs économiques clés de la péninsule», a-t-il ajouté.
14h46 : Obama et Xi parlent Ukraine en marge de sommets à La HayeBarack Obama et son homologue chinois Xi Jinping se sont rencontrés lundi en marge de sommets à La Haye, occasion de parler notamment de l'Ukraine. Allusion au rattachement de la Crimée à la Russie aux dépens de l'Ukraine, Obama s'est dit persuadé qu'«en oeuvrant ensemble, la Chine et les Etats-Unis peuvent aider à renforcer le droit international, le respect pour sa souveraineté des pays, et établir le genre de règles au niveau international qui permettent à tous les gens de prospérer».Depuis l'intervention militaire russe en Ukraine, la Chine est apparue embarrassée, tiraillée entre son soutien habituel à Moscou et sa défense traditionnelle de la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays. Elle s'est abstenue à l'ONU lors du vote le 15 mars d'une résolution occidentale dénonçant le référendum en Crimée.
14h13 : La Crimée rattachée à la Russie sur les cartes officielles du gouvernementSur le site de la Présidence russe (www.kremlin.ru), la carte de la Russie inclut maintenant la «République de Crimée», et la ville de Sébastopol qui bénéficie d'un statut d'entité à part entière au sein de la fédération russe, au même titre que Moscou et Saint-Pétersbourg. Sur le site du Conseil de la Fédération (www.council.gov.ru), la carte disponible, sur fond de drapeau russe, présente aussi la Crimée comme l'une des régions russes.Le groupe internet Yandex (maps.yandex.ru), dont le moteur de recherche est l'un des plus utilisés de Russie, colorie désormais en rouge la péninsule de la mer Noire, comme le reste du territoire russe. L'agence de presse russe Itar-Tass indique toutefois que si l'on se connecte à partir d'une adresse IP ukrainienne ou turque, la péninsule de la mer Noire apparaît comme appartenant toujours à l'Ukraine. Plusieurs chaînes de télévision russe incluent aussi la Crimée dans leurs cartes de la Russie lors de leurs bulletins météo.
13h55 : Kiev se dit prêt à approvisionner «les territoires occupés» de CriméeL'Ukraine devrait approvisionner au prix du marché les «territoires provisoirement occupés» de Crimée, a déclaré lundi le vice-Premier ministre chargé des questions sociales Olexandre Sitch.«En ce qui concerne l'approvisionnement de la Crimée en tant que territoires provisoirement occupés, qui ne sont plus contrôlés par le gouvernement ukrainien, il s'agira, évidemment, de fournitures selon les conditions du marché», a-t-il dit, selon l'agence Interfax-Ukraine.
12h52 : La monnaie chuteLa monnaie ukrainienne chutait lundi et revenait à ses niveaux de fin février, après les affrontements qui avaient fait des dizaines de morts à Kiev et conduit à la fuite en Russie de Ianoukovitch. La chute de la monnaie intervient alors que le gouvernement de transition mène de difficiles négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) afin d'obtenir une aide vitale. L’Ukraine demande en effet au FMI au moins 15 milliards de dollars pour éviter la faillite.
12h37 : Schalke tient à son sponsor Gazprom ClemensTönnies, le patron de Schalke 04, actuel troisième du championnat d'Allemagne, a insisté sur son attachement à Gazprom, son sponsor principal depuis 2007, malgré la crise en Ukraine. Dans une interview au quotidien allemand Bild, Tönnies qualifie le géant public russe Gazprom de «partenaire fort en qui on peut avoir confiance et qui a à cœur la bonne santé de Schalke».Questionné si le club avait un problème avec Gazprom depuis la crise en Crimée, ce dernier a insisté: «Non, pour moi, il n'y en a pas». Interrogé si le président russe Vladimir Poutine était toujours son ami, Tönnies a répondu: «Nous nous réjouissons quand nous nous voyons (...) Nous avons de bons rapports, je ne m'en cache pas». Chaque année, Gazprom débourse 17 millions d'euros pour le club de Gelsenkirchen (Rhénanie du Nord-Westphalie).
12h33 : Le Russe Jirinovski propose un partage de l'UkraineLe leader ultranationaliste du parti libéral-démocrate russe (LDPR), Vladimir Jirinovski, a proposé à la Pologne, à la Hongrie et à la Roumanie de se partager entre elles l'Ukraine occidentale, a indiqué lundi le ministère polonais des Affaires étrangères.«Une lettre avec une telle proposition est parvenue à l'ambassade de Pologne à Moscou», a indiqué Marcin Wojciechowski, le porte-parole du ministère. «Nous la considérons comme une grande absurdité», a-t-il ajouté.
12h12 : Le président roumain veut un repositionnement des forces de l'Otan«Je vais profiter de la présence de nombreux chefs d'Etat à La Haye pour les informer de la situation dans la région», a déclaré le président roumain Traian Basescu. Il a souligné qu'il plaiderait pour la «nécessité de repositionner les ressources militaires de l'Otan, suite aux activités militaires menées ces derniers mois par la Fédération russe».Le président roumain avait estimé la semaine dernière que Moscou «ne se contentera pas» du rattachement de la Crimée, soulignant que les alliés occidentaux devraient être préparés lorsque la Russie fera le «prochain pas».
11h50 : Le ministre russe de la Défense est en CriméeLe ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, est en Crimée pour y inspecter notamment les installations militaires, ont rapporté les agences russes lundi.Le ministre est le premier haut responsable du pouvoir russe à se rendre dans la péninsule ukrainienne depuis son rattachement à la Russie. Ces derniers jours, les forces russes ont pris sans combat le contrôle de pratiquement toutes les bases ukrainiennes de la péninsule, rattachée la semaine dernière à la Russie.
11h36 : «Nous sommes unis pour faire payer un coût à la Russie», dit ObamaA l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte à Amsterdam, le président Barack Obama a affirmé lundi que les Etats-Unis et l'Europe étaient «unis» pour faire payer un «coût» à la Russie après son intervention en Ukraine, au début d'une visite de deux jours aux Pays-Bas.De son côté, Rutte a indiqué que «nous considérons tous deux la tentative de la Russie de prendre le contrôle de la Crimée comme une violation évidente du droit international, et nous condamnons ces actes dans les termes les plus forts».
11h26 : Le rouble officiellement en circulation en CriméeLes autorités de la Crimée ont annoncé lundi la mise en circulation du rouble sur la péninsule rattachée à la Russie: «A partir de ce jour on peut officiellement effectuer ses paiements en roubles. La hryvnia reste en vigueur jusqu'au 1er janvier 2016», a indiqué le Premier ministre du territoire, Sergueï Axionov, sur son compte Twitter. Banques et commerces continuaient toutefois de fonctionner quasi exclusivement en monnaie ukrainienne.
11h24 : Il n'y a plus de troupes ukrainiennes fidèles à Kiev en CriméeTous les militaires ukrainiens de Crimée se sont soit rangés du côté russe soit quittent la péninsule, a déclaré lundi le vice-premier ministre de la Crimée Roustam Temirgaliev, cité par les agences russes. Ces derniers jours, les forces russes ont pris sans combat le contrôle de pratiquement toutes les bases ukrainiennes de la péninsule, rattachée la semaine dernière à la Russie.
10h42 : Kiev décide de transférer ses troupes de CriméeLes autorités ukrainiennes ont décidé lundi de transférer les troupes de Crimée vers l'Ukraine continentale, a indiqué le président par intérim Olexandre Tourtchinov.
10h41 : Barack Obama arrive aux Pays-Bas pour un G7 sur l'UkraineBarack Obama est arrivé lundi matin aux Pays-Bas pour des sommets internationaux, dont un G7 consacré à l'Ukraine. Les Pays-Bas sont la première de quatre étapes d'une tournée qui mènera ensuite le 44e président des Etats-Unis à Bruxelles, Rome et Ryad.L'heure est désormais aux sanctions contre Moscou, qui pourrait se voir exclure du G8 par les sept autres membres du groupe, dont les dirigeants doivent se réunir lundi soir en marge du NSS. Il s'agira aussi pour Obama de rassurer ses alliés de l'OTAN face aux démonstrations de force de la Russie.
10h40 : La base ukrainienne de Feodosia en Crimée prise d'assaut par les RussesLes forces russes ont pris d'assaut lundi à l'aube une base militaire ukrainienne à Féodossia en Crimée, a indiqué sur sa page Facebook le porte-parole des forces ukrainiennes en Crimée Vladislav Seleznev.L'opération a été menée avec des blindés légers et des hélicoptères, des coups de feu ont été entendus, selon la même source. Trois camions transportant les soldats ukrainiens pieds et poings liés ont quitté la base deux heures plus tard, a ajouté le porte-parole.
La Russie va-t-elle être exclue du G8? Les dirigeants de plus de 50 États se réunissent ce lundi à La Haye pour un sommet sur le terrorisme nucléaire éclipsé par la crise ukrainienne et une réunion du G7 qui pourrait exclure la Russie du club fermé des nations les plus riches. Le G7 se réunit lundi soir pour discuter des mesures à prendre contre la Russie, critiquée pour son absorption de la Crimée alors que certains craignent que Vladimir Poutine ne jette son dévolu sur d'autres parties du territoire ukrainien.
La Russie avait été admise dans le G8 en 1998
Le Premier ministre David Cameron avait soutenu mercredi que Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis, qui se réuniront sans la Russie, actuelle présidente du G8, devaient discuter de l'exclusion définitive de Moscou. La Russie avait été admise dans le G8 en 1998 en récompense de son choix en faveur de la démocratie dans la Russie post-soviétique. Kiev a exprimé dimanche sa peur d'une invasion russe imminente de l'est de l'Ukraine, cœur industriel du pays, alors qu'une nouvelle base militaire ukrainienne en Crimée est tombée samedi aux mains des Russes.