Affaire Maddie: La police enquête sur un ex-employé de l'hôtel où séjournait la fillette

FAITS DIVERS Il se serait trouvé à proximité de l'enfant le soir de sa disparition...

20 Minutes avec AFP
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Une photo de Maddie, enlevée le 3 mai 2007 au Portugal.
Une photo de Maddie, enlevée le 3 mai 2007 au Portugal. — N.MAGNIEZ / AFP

La police portugaise, qui vient de rouvrir l'enquête sur la  disparition de la fillette britannique Madeleine McCann au Portugal en  2007, poursuit la piste d'un ancien employé de l'hôtel où séjournait la  famille, a rapporté la presse portugaise.

Cet employé, un immigré du Cap-Vert décédé en 2009 à  l'âge de 40  ans, travaillait dans un des restaurants du complexe  hôtelier Ocean  Club à Praia da Luz (sud), avant d'être licencié peu  avant la  disparition de Maddie pour une tentative de vol.

Selon le quotidien populaire Correio da Manha, «c'est  cette  piste qui est à l'origine de la réouverture de l'enquête» décidée  le  24 octobre par la justice portugaise, après l'apparition de «nouveaux   indices» mis en lumière par une équipe de la police de Porto (nord).

L'analyse du téléphone portable

La police portugaise avait classé l'affaire en 2008 après  14 mois  d'investigations controversées, marquées notamment par la mise  en  examen des parents de la fillette, Kate et Gerry McCann, qui ont été   ensuite blanchis.

Interrogée par l'AFP sur la piste de l'ex- employé, la police portugaise n'a ni confirmé ni démenti les informations de presse.

Les enquêteurs ont remonté la trace de l'ancien employé  grâce à  l'analyse de signaux émis par des téléphones portables qui a  révélé la  présence du suspect à proximité de l'endroit où Madeleine  McCann avait  disparu dans la nuit du 3 mai 2007, a écrit le Correio da  Manha.

«Incapable de faire du mal à un enfant»

La veuve du suspect, qui avait un casier judiciaire pour  vol, a été  interrogée par la police judiciaire à Lagos (sud). Elle a  assuré à  l'hebdomadaire Sol que l'ancien employé de l'hôtel «aurait  était  incapable de vouloir du mal à un enfant» et qu'elle allait engager  «un  bon avocat pour défendre son honneur».

Après avoir passé deux ans à étudier le dossier, le  Royaume-Uni  avait officiellement ouvert sa propre enquête en juillet  dernier et  publié en octobre deux portraits-robots d'un homme vu en  train de  porter un enfant aux «cheveux blonds» le soir de la disparition  de la  fillette.