Italie: Deux carabiniers blessés dans une fusillade devant le Palais du gouvernement
MONDE Les coups de feu ont été tirés alors que le nouveau gouvernement prête serment...
Deux carabiniers et un passant ont été blessés dans une fusillade devant la Présidence du Conseil italien, à Rome, ce dimanche matin. L'un des agents a été blessé au cou et se trouve dans un état grave, a précisé un officier. L'autre a été plus légèrement blessé à la jambe.
«Ce n'est pas un acte de terrorisme»
Les coups de feu ont été tirés devant le palais Chigi, siège de la présidence du conseil italienne à Rome, faisant des blessés, rapporte la Rai. L'incident s'est déroulé pendant la cérémonie de prestation de serment du gouvernement d'Enrico Letta au palais du Quirinal, siège de la présidence de la République à un kilomètre de là.
L'auteur de la fusillade, Luigi Preiti, est un chômeur originaire de Calabre (sud) âgé de 49 ans. Il a été interpellé devant le bâtiment et a agi seul, a déclaré le nouveau ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano. «L'examen initial de l'incident indique que cela peut être considéré comme un acte isolé», a-t-il déclaré aux journalistes. «Son intention était de viser des politiciens», a déclaré aux journalistes l'un des procureurs de Rome, Pierfilippo Laviani.
«Tirez, tirez sur moi»
L'auteur des coups de feu avait tiré plusieurs coups de feu sur les deux carabiniers en faction en criant «Tirez, tirez sur moi» aux autres agents des forces de l'ordre présents. Un témoin cité par la télévision publique a dit avoir entendu au moins huit coups de feu. Les témoins ont dit avoir entendu cinq à six coups de feu. Cinq douilles d'une arme de petit calibre ont été retrouvées.
L'auteur présumé de la fusillade, un chômeur âgé d'une quarantaine d'années, a été interpellé devant le bâtiment et a agi seul, a déclaré le nouveau ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano. «L'examen initial de l'incident indique que cela peut être considéré comme un acte isolé», a-t-il déclaré aux journalistes. Il a souligné que la sécurité dans le pays ne suscitait aucune inquiétude, tout en ajoutant que des mesures de protection supplémentaires avaient été ordonnées devant des cibles potentielles. Le maire de Rome a lui aussi exclu la piste d'une attaque terroriste. «Ce n'est pas un acte de terrorisme mais le climat de ces derniers mois a certainement aidé», a déclaré Gianni Alemanno par allusion aux tensions politiques.