Les troupes françaises en intervention au Mali, revivez l'annonce de François Hollande en direct.

Isabelle Raynaud avec agences
— 
French President Francois Hollande (R) talks with Foreign Affairs minister Laurent Fabius as they arrive for a New Year wishes ceremony for diplomats at the Elysee Palace in Paris, January 11, 2013. REUTERS/Philippe Wojazer (FRANCE - Tags: POLITICS)
French President Francois Hollande (R) talks with Foreign Affairs minister Laurent Fabius as they arrive for a New Year wishes ceremony for diplomats at the Elysee Palace in Paris, January 11, 2013. REUTERS/Philippe Wojazer (FRANCE - Tags: POLITICS) — REUTERS/Philippe Wojazer


20h55 : Ce live est à présent terminé. Merci à tous de nous avoir suivi. Toutes les infos sur la Mali à suivre sur 20minutes.fr.
20h45 : François Hollande a placéce  vendredi la France en première ligne au Mali en donnant le coup d'envoi d'une opération armée e n réponse à une offensive «terroriste» dans ce pays d'Afrique dont «l'existence même» est selon lui menacée.Dans une déclaration à l'Elysée, le président français, chef des armées, a annoncé qu'une opération militaire avait débuté dans l'après-midi avec le concours des forces françaises. «J'ai (...), au nom de la France, répondu à la demande d'aide du président du Mali, appuyé par les pays africains de l'Ouest», a-t-il dit.
20h10 : Jean-François Copé, président de l'UMP, «apporte son soutien à la décision prise par le président Hollande d'engager les forces françaises au Mali afin d'entraver l'établissement d'un Etat narcoterroriste. Il était grand temps d'agir». «La France se montre fidèle à ses valeurs universelles, celles-là mêmes qui ont justifié l'intervention en Afghanistan contre l'extrémisme, le fanatisme, le terrorisme et en faveur de la paix et de la sécurité internationales.»
20h05 : Marine Le Pen, présidente du Front national, a soutenu «L'intervention française au Mali décidée ce jour par le président de la République»,«dans la mesure où notre pays a été appelé à l'aide par le gouvernement légitime du Mali en application d'une coopération de défense entre nos deux pays, dans une zone francophone», tout en dénonçant un «paradoxe quand on sait que les gouvernements français ont contribué à faire le lit des islamistes»
20h03 : Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, a déclaréé dans un communiqué: «L'intérêt d'une intervention militaire extérieure pour régler le problème posé au nord du Mali est discutable.» «En décider alors que les intérêts fondamentaux de la France ne sont pas en cause, selon le chef de l'Etat lui-même, et alors que les troupes africaines sont engagées, est discutable. En décider seul, sans en saisir préalablement ni le gouvernement, ni le Parlement, est condamnable.»
20h00 : François Fillon a exprimé sur Twitter son soutien aux forces armées «engagées(...) contre le terrorisme»:J'exprime mon soutien aux forces armées françaises engagées dans une intervention militaire contre le terrorisme à la demande du Mali— François Fillon (@FrancoisFillon) Janvier 11, 2013
19h45 : Le  secrétaire au Foreign office, William Hague, annonce sur Twitter que le Royaume-Uni soutient la décision française d'intervention militaireUn porte-parole du Foreign Office a indiqué pour sa part que le ministre offrait son «soutien politique».
19h41 : «La France n'agit pas en gendarme au Mali», affirme le ministre.
19h38 : Laurent Fabius n'oublie pas les otages français au Sahel. «Les otages sont depuis de longs mois dans une situation périlleuse», a-t-il dit. Les familles avaient été mises au courant des «intentions» de la France au Mali. Elles n'ont pas été prévenues de l'intervention  car elle a été modifiée par l'attaque des rebelles jeudi.
19h35 : Ayrault recevra lundi les responsables politiques.
19h29 : Interrogé sur l'appui donné par les forces armées françaises au Mali, Laurent Fabius n'a pas voulu de donner de détails précis. «Je ne veux pas entrer des détails trop précis», a-t-il dit, refusant de dire si les forces au Mali étaient aérienne et / ou terrestre.
19h27 : «L'intervention au Mali durera le temps nécessaire pour stopper l'avancée des terroristes vers le sud», a assuré Laurent Fabius.
19h25 : Le ministre explique que de nombreux acteurs de la scène internationale ont été consultés jeudi et vendredi : le Mali, la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l' Ouest ), l'Union africaine, l'Algérie, le Nigeria ainsi que la plupart des pays européens et tous les pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU.
19h23 : «Il faut stopper la percée des terroristes», déclare Laurent Fabius.
19h21 : L'ONU a demandé à la France d'intervenir au Mali, assure le ministre.
19h20 : «Depuis quelques jours la situation s'est dégradée très gravement», déclare le ministre.
19h18 : Laurent Fabius s'exprime sur le conflit au Mali.
19h08 : Le père d'un des huit otages français détenus par des groupes islamiques au Sahel a exprimé son inquiétude croissante après l'annoncede l'engagement de forces françaises aux côtés de l'armée malienne.«Je constate que nous sommes dans une position où nous subissons les choses. Il y a une série de choses qui s'enchaînent qui nous tombent dessus», a dit Jean-Pierre Verdon, père de Philippe Verdon, sur RTL.«Nous sommes en situation de subir. Notre inquiétude va croissant, c'est une angoisse qui prend un corps de plus en plus consistant», a-t-il ajouté.
18h59 : Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) craint une aggravation de la situation humanitaire dans le centre du Mali. « Un afflux de personnes déplacées à Mopti et Sévaré pourrait malheureusement aggraver une situation humanitaire précaire, aussi bien pour les familles déplacées que pour les populations résidentes », affirme Jean-Nicolas Marti, chef de la délégation régionale du CICR pour le Mali et le Niger, dans un communiqué.
18h50 : Le gouvernement malien a confirmé que la France, le Nigeria et le Sénégal notamment fournissaient déjà sur le terrain une aide aux forces gouvernementales face aux rebelles islamistes.«Aujourd'hui, nous avons des partenaires comme le Nigeria, le Sénégal, (...) la France et d'autres sur le terrain pour nous fournir une assistance», a déclaré Oumar Dao, chef des opérations au ministère de la Défense à Bamako.Lors d'une conférence de presse, il a ajouté: «Notre équipe opérationnelle définira quelle sorte d'aide ils apporteront.»
18h45 : Bruno Leroux, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, appelle sur BFM TV au «soutien très large» de la politique de François Hollande au Mali.
18h40 : 6.000 Français vivent actuellement au Mali, a rappelé François Hollande dans son discours. Le ministère des Affaires étrangères les a appelés à quitter ce pays en début d'après-midi, si leur présence n'est pas «indispensable».
18h35 : La vidéo de l'intervention de François Hollande:
18h29 : L'intervention de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères aura lieu vers 19h15.. @ laurentfabius donnera une conférence de presse sur la situation au #Mali aujourd'hui à 19h15— France Diplomatie (@francediplo) January 11, 2013
18h25 : Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, devrait s'exprimer vers 19h pour donner des détails sur l'intervention.
18h23 : «Les terroristes doivent savoir que la France sera toujours là quand il s'agit de défendre la liberté», a conclu le président de la République.
18h20 : «Cette opération durera le temps nécessaire», a ajouté le Président. Le parlement sera saisi lundi.
18h19 : «Les forces armées ont apporté cet après-midi leur soutien» aux Maliens, a déclaré François Hollande.
18h17 : François Hollande commence à parler.
18h11 : François Hollande est en retard, son intervention devrait finalement avoir lieu vers 18h25, 18h30.
17h50 : L'armée malienne affirme être soutenue dans sa contre-attaque par des forces venues du Nigeria, du Sénégal et de la France.
17h44 : «Il y a une nouvelle donne, c'est Konna», a constatéle ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.La prise jeudi par les jihadistes de cette localité du centre du pays a bouleversé les plans de la communauté internationale. Plus question désormais de se donner le temps de former l'armée malienne, puis de soutenir ensuite une force africaine loin d'être sur pied.
17h40 : L'intervention de François Hollandesur la situation au Mali vers 18h en direct de l'Elysée sera courte. «Le président fera une courte déclaration vers 18h», a déclaré une conseillère du chef de l'Etat.A priori l'allocution sera brève, on parle de quelques minutes à peine.
17h28 : Une déclaration de François Hollande est annoncé pour 18 heures.
17h : Le ministre des Affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle, a nié la présence de soldats allemands au Mali actuellement, rapporte Die Welt.
16h14 : La présidence française devrait s'exprimer d'ici la fin de la journée de vendredi sur la situation au Mali. «Il y aura peut-être un communiqué en fin d'après-midi. Tout ça dépend de l'évolution de la situation», a déclaré une source diplomatique.
16h09 : L'Union européenne va accélérer ses préparatifs en vue du déploiement d'une mission militaire de formation au Mali, où les islamistes progressent vers le Sud, a annoncé Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie européenne.«L'Union européenne (...) accélérera ses préparatifs en vue du déploiement d'une mission militaire au Malichargée de conseiller et d'entraîner les forces maliennes», a-t-elle dit dans un communiqué en exprimant sa vive préoccupation face aux mouvements des rebelles islamistes.Les Vingt-Sept examineront «le cas échéant» la question de nouvelles sanctions visant l'ensemble des groupes affiliés aux organisations extrémistes, a ajouté la Haute-Représentante pour la politique étrangère et de défense de l'UE.
16h03 : L'armée malienne a lancé une contre-offensive pour reprendre la ville de Konna, prise par les rebelle jeudi. Selon des responsables maliens, une aide étrangère est présente.«Nous ne dirons pas leur nombre, ni là où ils sont, ni le matériel qu'ils ont», a ajouté ce responsable qui veut garder l'anonymat.
15h50 : La présidence française devrait s'exprimer d'ici ce soir sur la situation au Mali , a déclaré un diplomate à Reuters.
15h25 : Sur son site internet , le ministère des Affaires étrangères déconseille l'ensemble du pays, y compris la capitale : «En raison de la forte dégradation de la situation sécuritaire au Mali, il est formellement déconseillé de s'y rendre, y compris à Bamako, jusqu'à nouvel ordre.»«Il est fortement recommandé aux personnes dont la présence n'est pas indispensable au Mali de quitter provisoirement le pays via les lignes aériennes commerciales qui desservent Bamako», ajoute-t-il.
15h14 : Paris de mande aux ressortissants français dont la présence n'est pas indispensable au Mali de quitter le pays , selon l'AFP.
15h05 : La présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, appelle à un appui de forces internationales, conformément aux décisions du Conseil de paix et de sécurité (CPS) et aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, pour un renforcement de capacités aux Forces de défense et de sécurité maliennes, rapporte l'Agence ivoirienne de presse.
14h40 : La France dément l'arrivée d'un détachement au Mali. Officiellement, 14 militaires français sont présents au Mali au titre de la coopération et l'Elysée a catégoriquement démenti les rumeurs faisant état de l'arrivée d'un détachement à Bamako.Sans dévoiler la stratégie en cours, un diplomate reconnaissait que les services français étaient à l'oeuvre pour «évaluer la situation sur le terrain».«La France ne communique pas sur les renseignements, mais bien sûr, ça se fait avec des avions», a-t-il souligné.
14h30 : Un responsable malien a confirmé à l'AFP que des militaires français et européens sont au Mali en appui contre les islamistes.
14h10 : Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s'est entretenu vendredi avec le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, sur la crise au Mali, a-t-il annoncé sur Twitter:Au téléphone avec Leon Panetta au sujet de la crise malienne. Cet après-midi avec mes homologues européens.— Jean-Yves Le Drian (@JY_LeDrian) January 11, 2013
13h52 : Bakary Traoré, du Collectif des Maliens pour la paix, appelle la France à interveni r. «L'armée a besoin d'appui logistique», a-t-il expliqué sur BFM TV.Il a aussi appelé les Maliens de France à manifester le 19 janvier devant l'ambassade du Mali pour faire «bloc derrière l'armée malienne qui se bat pour récupérer les territoires occupés».
13h18 : Kader Arif, ministre délégué aux Anciens combattants, rejette une intervention «dans l'urgence». Interrogé sur LCI à propos de l'appel à l'aide du président malien, Kader Arif a estimé que «la précipitation ne (servait) à rien», écartant un engagement «dans l'urgence» des troupes françaises.
13h10 : Des forces militaires françaises seraient déjà au Mali. «Des forces militaires françaises et allemandes ont pris position hier à Sévaré», écrit sur son site Le Figaro.
12h45 : Le président malien devrait être en France mercredi pour rencontrer François Hollande. «Cette visite était programmée depuis un mois», a précisé une source diplomatique.
12h30 : Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, doit s'exprimer sur la situation dans le pays à 21h, annonce l'ambassadeur du Mali en Frace.
12h06 : Les résolutions existantes du Conseil de sécurité de l'Onu permettent à la France d'intervenir militairement au Mali. «Avec les résolutions de l'Onu et la demande d'aide du Mali, le cadre légal pour une intervention directe (de la communauté internationale) est déjà prêt», a dit un diplomate français à Reuters.«On suit la situation heure par heure sur le terrain. On va voir si cette progression se poursuit ou pas. L'aide de la France va s'ajuster à la situation sur le terrain», a-t-il ajouté.
12h : Des partis maliens anti-putsch réclament le «déploiement immédiat» de la force internationale en préparation pour le Mali face à l'avancée des islamistes armés contrôlant le nord du pays. Le Front de défense de la République et de la démocratie (FDR) déplore la chute, jeudi, de la ville de Konna (centre) aux mains des islamistes après des affrontements avec l'armée. «C'est une étape de plus dans l'agression contre notre pays, dans la mise en cause de son intégrité territoriale, de sa souveraineté et de sa laïcité», ajoute-t-il.
11h50 : Le président malien par intérim Dioncounda Traoré avait en effet demandé l'aide militaire de la France pour repousser une offensive des groupes armés islamistes, ont indiqué jeudi soir des diplomates après des consultations au Conseil de sécurité sur le Mali.
11h30 : Lors des voeux au corps diplomatique, François Hollande confirme la participation de la France à une intervention prochaine au Mali . Face à «une agression caractérisée», la France «répondra aux côtés de nos partenaires africains aux demandes des autorités maliennes», a déclaré le Président.
La France est prête à répondre à l'offensive des «terroristes» au Mali si elle devait se poursuivre, a déclaré ce vendredi François Hollande.

Le Mali a demandé l'aide militaire de Paris pour repousser les insurgés qui ont mis en déroute jeudi les forces gouvernementales dans la ville stratégique de Konna.