D’Days: Cinq tendances du design de demain

DESIGN A l'occasion des D'Days, René-Jacques Mayer, président de la manifestation, évoque le design de demain...

Anne Demoulin
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«Tattouar», installation présentée par EPFL+ECAL LAB à Pantin.
«Tattouar», installation présentée par EPFL+ECAL LAB à Pantin. — EPFL+ECAL LAB/Cyril Porchet

Nouvelle identité visuelle, nouveaux nom et président. Les Designer’s Days, devenus D’Days, conservent l’essentiel: explorer tous les designs au travers 100 lieux à Paris et à Pantin. René-Jacques Mayer, président des D’Days, évoque le thème de cette année «Et demain...»?

Saturation.

«Dans les années 1960, la réponse aurait été une vision utopiste, avec des voitures volantes dans l’espace, aujourd’hui, c’est différent», lance René-Jacques Mayer. Première tendance forte repérée, le retour à l’essentiel. «Une étude a montré que nous avons douze fois plus d’objets chez soi que dans les années 1960. Nous sommes arrivés à un point de saturation», explique le président des D’Days.

Re-création. 

En conséquence, l’autre tendance forte, c’est l’upcycling. «Il s’agit de donner une seconde vie aux objets, d’être dans une démarche éco responsable. Petit h est un atelier de re-création qui utilise les chutes de la maison Hermès», explique-t-il.

Fabrication. 

Le processus de fabrication revient sur le devant de la scène. «Le fait-main, les savoir-faire intéressent de plus en plus les gens», rappelle le président. Du côté des matériaux, on assiste aussi à «un retour des matériaux sans intervention technologique poussée».

Communication. 

La technologie et l’innovation sont cependant bien présentes. «D’Days présente une exposition sur la réalité augmentée et un projet très intéressant présenté par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, qui montre comment grâce aux outils de communication, on peut créer un prototype à distance», note René-Jacques Mayer.

Rétrospection.

Les formes archaïques font également leur retour. «L’exposition Futur Archaïque présente ainsi des couteaux en forme de silex», illustre René-Jacques Mayer.