«Non, je ne suis pas la première dame, ni la reine de France», répond Royal au «New York Times»
MEDIAS Le quotidien américain dresse dans son édition de mardi un portrait de la ministre de l'Energie et de l'Ecologie...
Ségolène Royal est-elle davantage vice-présidente ou première dame?, s’interroge le New York Times. Le quotidien américain dresse dans son édition de mardi un portrait de la ministre de l'Energie et de l'Ecologie classé… dans la rubrique « Mode & Style », comme le souligne le Lab.
« Le poste de vice-président n’existe pas en France, et il n’y a pas non plus de rôle de "first lady" comparable à celle des Etats-Unis », écrit Elaine Sciolino, correspondante du New York Times à Paris, qui poursuit: « Mais armée d’ambition, d’intuition politique et d’une bonne dose de charme, Ségolène Royal semble s’être coulée dans ces deux rôles. » « Elle est parfaite dans ces deux rôles » imaginaires, « parce que ça ne coûte pas un centime aux Français », renchérit le psychanalyste Gérard Miller, cité par le quotidien.
Pas une HIllary Clinton à la française
Le New York Times rappelle ainsi comment la ministre a accueilli le Pape à Strasbourg au nom du gouvernement en novembre dernier, ou comment elle s’est rendue en Israël pour représenter la France après les attentats de janvier. Ou encore la manière dont elle a accompagné François Hollande dans sa tournée des Caraïbes ou s’est tenue à son côté pour accueillir le couple royal d’Espagne à l’Elysée en juin. Le quotidien américain évoque aussi les relations entre Ségolène Royal, Valérie Trierweiler et Julie Gayet en n’hésitant pas à se lancer dans une comparaison avec les maîtresses de Victor Hugo.
« Non, je ne suis pas la première dame. Je ne suis pas non plus la reine de France, même si mon nom est "Royal" », plaisante la ministre. Elle explique ne pas se voir comme une Hillary Clinton à la française, qui a survécu à l’infidélité de son époux pour émerger comme une figure politique à part entière. « Hillary est venue en politique parce que son mari était en politique. Pas moi. J’avais ma propre identité politique depuis le début, répond Ségolène Royal. Je me sens plus proche d’Al Gore, dans son combat pour sauver la planète. »
Interrogée par le New York Times sur d'éventuelles ambitions présidentielles, l'ancienne candidate à la fonction en 2007 répond catégoriquement: «non». Avant d'ajouter, en riant: «On verra. Si votre article est excellent, je changerai peut-être d'avis».