VIDEO. Chronique de Zemmour sur les étrangers: Le CSA met «en garde» RTL
MEDIAS Le Conseil Représentatif des Associations Noires avait saisi le CSA début mai après un billet du chroniqueur, jugeant qu'il «appellait implicitement à une politique de purification ethnique»…
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a «mis fermement en garde» RTL après une chronique d'Eric Zemmour évoquant «les bandes» d'étrangers «qui dévalisent, violentent ou dépouillent», une décision saluée mardi par le Cran, à l'origine de la saisine.
Un manquement à l'obligation de maîtrise de l'antenne
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a «mis fermement en garde» RTL après une chronique d'Eric Zemmour évoquant «les bandes» d'étrangers «qui dévalisent, violentent ou dépouillent», une décision saluée mardi par le Cran, à l'origine de la saisine.
Un manquement à l'obligation de maîtrise de l'antenne
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a «mis fermement en garde» RTL après une chronique d'Eric Zemmour évoquant «les bandes» d'étrangers «qui dévalisent, violentent ou dépouillent», une décision saluée mardi par le Cran, à l'origine de la saisine.
Un manquement à l'obligation de maîtrise de l'antenne
Le CSA a considéré que les propos tenus dans cette chronique diffusée le 6 mai sont «de nature à encourager des comportements discriminatoires vis-à-vis des populations expressément désignées, et de pouvoir inciter à la haine ou à la violence à l'encontre de celles-ci». Le CSA a également estimé que RTL avait «manqué, en permettant la diffusion de ces propos, à l'obligation de maîtrise de l'antenne», rappelant que la chronique avait été communiquée préalablement par son auteur aux responsables de la station.
L'organe de régulation des médias avait été saisi le 9 mai par une association antiraciste, le Cran (Conseil représentatif des associations noires), après cette chronique dans laquelle Eric Zemmour parlait des «bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent».
«Nous entendons demander à Christopher Baldelli, le président de RTL, quelles mesures il compte prendre pour mettre un terme à la diffusion de ce poison distillé par la station», a ajouté M. Tin, évoquant de possibles «suites judiciaires». «En persistant à donner une tribune à ce monsieur, à le maintenir dans ses fonctions, la direction de RTL ternit l'image de la radio et des autres salariés de cette entreprise qui défendent les valeurs républicaines», a-t-il continué.
Louis-Georges Tin, le président du Cran, s'est félicité dans un communiqué de la réponse de la haute autorité, saluant la mise en cause du chroniqueur et de «la station elle-même, à juste titre».Le CSA a considéré que les propos tenus dans cette chronique diffusée le 6 mai sont «de nature à encourager des comportements discriminatoires vis-à-vis des populations expressément désignées, et de pouvoir inciter à la haine ou à la violence à l'encontre de celles-ci». Le CSA a également estimé que RTL avait «manqué, en permettant la diffusion de ces propos, à l'obligation de maîtrise de l'antenne», rappelant que la chronique avait été communiquée préalablement par son auteur aux responsables de la station.
L'organe de régulation des médias avait été saisi le 9 mai par une association antiraciste, le Cran (Conseil représentatif des associations noires), après cette chronique dans laquelle Eric Zemmour parlait des «bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent».
«Nous entendons demander à Christopher Baldelli, le président de RTL, quelles mesures il compte prendre pour mettre un terme à la diffusion de ce poison distillé par la station», a ajouté M. Tin, évoquant de possibles «suites judiciaires». «En persistant à donner une tribune à ce monsieur, à le maintenir dans ses fonctions, la direction de RTL ternit l'image de la radio et des autres salariés de cette entreprise qui défendent les valeurs républicaines», a-t-il continué.
Louis-Georges Tin, le président du Cran, s'est félicité dans un communiqué de la réponse de la haute autorité, saluant la mise en cause du chroniqueur et de «la station elle-même, à juste titre».Le CSA a considéré que les propos tenus dans cette chronique diffusée le 6 mai sont «de nature à encourager des comportements discriminatoires vis-à-vis des populations expressément désignées, et de pouvoir inciter à la haine ou à la violence à l'encontre de celles-ci». Le CSA a également estimé que RTL avait «manqué, en permettant la diffusion de ces propos, à l'obligation de maîtrise de l'antenne», rappelant que la chronique avait été communiquée préalablement par son auteur aux responsables de la station.
L'organe de régulation des médias avait été saisi le 9 mai par une association antiraciste, le Cran (Conseil représentatif des associations noires), après cette chronique dans laquelle Eric Zemmour parlait des «bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent».
«Nous entendons demander à Christopher Baldelli, le président de RTL, quelles mesures il compte prendre pour mettre un terme à la diffusion de ce poison distillé par la station», a ajouté M. Tin, évoquant de possibles «suites judiciaires». «En persistant à donner une tribune à ce monsieur, à le maintenir dans ses fonctions, la direction de RTL ternit l'image de la radio et des autres salariés de cette entreprise qui défendent les valeurs républicaines», a-t-il continué.
Louis-Georges Tin, le président du Cran, s'est félicité dans un communiqué de la réponse de la haute autorité, saluant la mise en cause du chroniqueur et de «la station elle-même, à juste titre».Le CSA a considéré que les propos tenus dans cette chronique diffusée le 6 mai sont «de nature à encourager des comportements discriminatoires vis-à-vis des populations expressément désignées, et de pouvoir inciter à la haine ou à la violence à l'encontre de celles-ci». Le CSA a également estimé que RTL avait «manqué, en permettant la diffusion de ces propos, à l'obligation de maîtrise de l'antenne», rappelant que la chronique avait été communiquée préalablement par son auteur aux responsables de la station.
L'organe de régulation des médias avait été saisi le 9 mai par une association antiraciste, le Cran (Conseil représentatif des associations noires), après cette chronique dans laquelle Eric Zemmour parlait des «bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent».
«Nous entendons demander à Christopher Baldelli, le président de RTL, quelles mesures il compte prendre pour mettre un terme à la diffusion de ce poison distillé par la station», a ajouté M. Tin, évoquant de possibles «suites judiciaires». «En persistant à donner une tribune à ce monsieur, à le maintenir dans ses fonctions, la direction de RTL ternit l'image de la radio et des autres salariés de cette entreprise qui défendent les valeurs républicaines», a-t-il continué.
Louis-Georges Tin, le président du Cran, s'est félicité dans un communiqué de la réponse de la haute autorité, saluant la mise en cause du chroniqueur et de «la station elle-même, à juste titre».