Merci d'avoir suivi avec nous la première journée de la visite papale à Marseille. On se retrouve dès samedi matin pour un nouveau direct sur la deuxième et dernière journée de la visite. D'ici là, rendez-vous sur notre 20Minutes.fr pour vous tenir au courant des dernières infos sur le sujet. Bonne soirée !
Pape François à Marseille : Les migrants « qui risquent de se noyer » doivent être secourus, exige le pape
visite Le pape est à Marseille jusqu'à samedi, suivez sa tournée dans la cité phocéenne avec nous
L’ESSENTIEL
- Marseille accueille ce vendredi le pape François, pour une visite de deux jours consacrée à la Méditerranée et au défi migratoire. Le jésuite argentin de 86 ans a prévenu : il ne vient pas en visite d’Etat en France mais bien à Marseille, où cohabite un large éventail de communautés et religions.
- Près de 500 ans après la dernière visite papale à Marseille, ce déplacement est aussi le premier d’un pape en France depuis Benoît XVI en 2008.
- Sous un ciel gris, la deuxième ville de France a commencé à s’habiller aux couleurs du Vatican, et notamment sur le Prado, l’artère que remontera le souverain pontife en papamobile samedi. Côté sécurité, 5.000 policiers vont être déployés, notamment aux abords du stade Vélodrome et sur le parcours de la « papamobile ». Le diocèse attend d’ailleurs jusqu’à 100.000 personnes sur ce parcours.
A VOIR
A LIRE
Notre journaliste Jean-Loup Delmas nous décrypte cette tendance sur LinkedIn, le temple de la recherche d'emplois :
Le prince Charles III a quitté la ville, dernière étape de sa première visite d'Etat en France.
L’attente à l’aéroport a été longue pour notre journaliste Alexandre Vella avant de voir atterrir l’avion du souverain pontife, comme en témoignent les tweets juste ici :
Le pape François a dénoncé vendredi les « trafics odieux et le fanatisme de l’indifférence » face au sort des migrants naufragés en Méditerranée, qui « doivent être secourus », au premier jour de sa visite de deux jours à Marseille.
« Nous ne pouvons plus assister aux tragédies des naufrages provoqués par des trafics odieux et le fanatisme de l’indifférence. Les personnes qui risquent de se noyer, lorsqu’elles sont abandonnées sur les flots, doivent être secourues. C’est un devoir d’humanité, c’est un devoir de civilisation », a insisté le pape, qui dénonce régulièrement depuis son élection il y a dix ans le sort fait aux migrants.
Pendant que le pape file vers la Bonne-Mère, le roi Charles, à Bordeaux, déguste un vin local.
Les stands sont installés, la sécurité assurée (après un coup de chaud), et tous les acteurs prêts à parler solidarité et entraide.
« (Nous avons) peu de temps, mais tant de choses (à faire) dans cette ville qui est une porte, une fenêtre sur la Méditerranée », a déclaré le pape aux journalistes l’accompagnant dans l’avion, dénonçant une nouvelle fois le « terrible manque d’humanité » qui se jouait sur cette mer. Après l’accueil réservé par Elisabeth Borne sur le tarmac, il est immédiatement parti pour la basilique Notre-Dame de la Garde, la « Bonne mère », symbole de la deuxième ville de France, juchée sur une colline dominant la baie de Marseille.
A la descente de l’avion, le pape François a été accueilli par deux enfants et leur mère, en tenue traditionnelle provençale. Mathilde, 9 ans, raconte à 20 Minutes : « Je lui ai donné un santon, un bouquet de fleurs et une cigale. Il est gentil, c’est un monsieur en fauteuil, il m’a dit bonjour en français. »
Et merci à ce lecteur pour son gentil mot.
Le souverain pontife a été accueilli avec l’hymne national sur le tarmac marseillais.
Coup de chaud sur le programme ! La cathédrale de la Major, bordée par le village des Rencontres Méditérannéennes, a été brièvement évacuée en raison d’un colis suspect, indique notre journaliste sur place Caroline Delabroy. Le doute a finalement rapidement été levé.
On prie tous pour Antoine, même le jésuite argentin.
Le pape a été accueilli en fauteuil roulant par la Première ministre Elisabeth Borne. La cheffe du gouvernement était notamment accompagnée de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Cultes, du maire DVG de Marseille, Benoît Payan, de la présidente LR du département et de la métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal, et du président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Renaud Muselier, et la ministre de la Ville Sabrina Agresti-Roubache.
Petite précision, le pape arrive à l’aérogare qui est le terminal des vols spéciaux… Oui oui, celui par lequel arrivent les joueurs de foot mais aussi celui qui a vu débarquer Beyoncé.
Pendant ce temps à Bordeaux, le roi part sans avoir fait de discours
Un petit brief en direct du tarmac marseillais où la vitesse du vent est proche de « nulle ». « Le maire Benoît Payan est arrivé, Elisabeth Borne aussi. Tout est en place. La presse est parquée dans sa tribune en plein cagnard », assure notre journaliste Alexandre Vella. La ministre de la ville Sabrina Agresti-Roubache est là aussi.
L’avion du pape serait un peu en avance. L’orchestre se met en place pour accueillir le souverain pontif qui devrait descendre en fauteuil roulant et traverser le tapis rouge.
On vous rassure, Alexandre a réussi à trouver refuge sous un coin d’ombre avec deux de ses collègues et on leur a donné de l'eau.
Branle-bas de combat ! Tout se met en place à l’aéroport de Marseille pour l’arrivée du souverain pontife, qui sera accueilli par la Première ministre Elisabeth Borne. Notre journaliste Alexandre Vella est aussi sur place.
On continue notre « pendant ce temps » royal avec l'arrivée du tram, pour la plus grande joie de la foule.
L'avion du jésuite argentin a décollé à 14h45 de l'aéroport Fiumicino de Rome. Il doit atterrir à Marseille à 16h15. Pour le suivre en direct, ça se passe ici : https://www.flightradar24.com/ITY4000/32228249
Le pape François s’est exprimé sur Twitter, en français, avant son départ de Rome.
Après leur visite de l'Iron Duke, le bateau de la Royal Navy amarré à Bordeaux, Charles III et Camilla prendront le tramway... Sur une distance d'environ 250 mètres.
Le souverain pontife est un gros fan de football. Supporteur revendiqué du club argentin de San Lorenzo, il a consulté l’an dernier le médecin de l’Atletico Madrid pour soigner une douleur au genou. « Il a beaucoup de personnalité, il va très bien, il est très lucide (…), très sympathique (…) et puis il aime le football, nous avons pu aussi en parler un peu », déclarait le médecin à l’issue de la consultation. Dans le temple du football marseillais, le Pape ne pourra que se sentir à l’aise.
Le souverain pontife, âgé de 86 ans, ne se déplace plus qu'en fauteuil roulant. Il a reconnu en septembre que voyager ne lui était « plus aussi facile qu'au début ».
Un important dispositif de sécurité se met en place pour accueillir le roi Charles III et Camilla.
Au moment où Gérald Darmanin assure que les migrants qui affluent sur l’île de Lampedusa ne seront pas accueillis en France, la visite du pape, sensible à la question des réfugiés, est saluée par la gauche. « Son message sur l’accueil des personnes migrantes est extrêmement courageux », a notamment jugé l’écologiste Sandrine Rousseau sur Sud Radio. « Il a une parole qu’on entend de moins en moins, qui est une parole de sensibilité à l’autre », a estimé la députée de Paris.
« On a un discours utilitariste sur l’immigration économique qui nous servirait, on a un discours aussi de rejet, avec l’idée d’un grand remplacement complètement fantasmé. Et là, on a quelque chose qui remet l’église au milieu du village, c’est de dire "un homme est un homme, une femme est une femme et quelle que soit sa couleur de peau, il a les mêmes besoins essentiels" », s’est-elle félicitée.
Impossible de rater la venue du pape François pour SOS Méditerranée, puisque la question des migrants est chère au souverain pontife. L'Océan Viking est donc au port de Marseille pour porter la voix des 2.325 personnes mortes en Méditerranée en 2023. Notre journaliste Caroline Delabroy est allée à la rencontre de l'ONG et des secouristes qui tentent, chaque nuit, de sauver la vie de réfugiés perdus en mer.
Selon notre journaliste à Marseille Alexandre Vella, qui attend lui-même son précieux sésame, plus de 500 journalistes et officiels ont été accrédités pour les deux jours que dure la visite du pape.
Le pape François se rend à Marseille, ce vendredi et samedi, afin d’aborder la question des migrants et la tragédie de ceux d’entre eux qui meurent en Méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe. Les migrations, au cœur de l’actualité italienne avec l’arrivée ces derniers jours sur l’île de Lampedusa de milliers de personnes parties des côtes nord-africaines, ne sont « pas un défi facile », a estimé le pape dimanche après la prière de l’Angélus au Vatican. Pour en savoir plus, c'est par ici :
Samedi, le pape François tiendra une grande messe au Vélodrome de Marseille. Dans les tribunes du stade, 60.000 fidèles sont attendus. Emmanuel Macron s’est même invité à cette manifestation exceptionnelle, preuve que les mots du souverain pontife sont importants pour les personnalités politiques et les médias. Parmi les lecteurs et lectrices qui ont répondu à notre appel à témoignages, pourtant, de nombreuses personnes n’auront que faire des mots du pape.
La visite du pape François à Marseille constitue un symbole « puissant et fort », estime le maire divers-gauche Benoît Payan, pour qui sa ville « correspond » au message d'ouverture aux autres porté par le chef de l'Eglise catholique. Alors quelle est l'importance de cette visite ? « C'est un événement historique, ça fait cinq siècles qu'on n'a pas eu de pape et pour nous Marseillais c'est un symbole puissant et fort. On a un pape qui est particulièrement courageux et qui dans les tourments du monde, dans les crises qu'on est en train de traverser, a un message universel et un message de paix qui dépasse bien évidemment les croyants, les chrétiens, les catholiques, un message qui s'adresse à tout le monde. », a répondu Benoît Payan à l'AFP.
« Et dans un monde qui ne sait plus très bien où il va, dans un monde où on voit bien qu'un repli est en train de s'opérer, je crois que ses mots, sa sagesse, son humilité, sa bienveillance et sa force sont les bienvenus. Marseille correspond à ce message, l'histoire de Marseille et des Marseillais correspond à ce message. Cette histoire est faite des tourments du monde, de gens qui ont fui la guerre, la misère. Et je crois que ce message là, à ce moment là, va être quelque chose de grand, de beau et de fort, pour Marseille mais pour le monde aussi », a ajouté le maire.
Il tutoie le pape et va se rendre à sa messe géante à Marseille. Pour autant, Emmanuel Macron a un rapport complexe, voire intellectuel, à la religion, sensible à la « transcendance », sans s'afficher en catholique pratiquant. « C'est ma place d'y aller »: le chef de l'Etat a balayé la polémique lorsque l'Elysée a annoncé qu'il assisterait samedi à la messe célébrée par François au stade Vélodrome. « Je n'irai pas en tant que catholique, j'irai comme président de la République qui est en effet laïque ».
C'est la première fois depuis Valéry Giscard d'Estaing en 1980 qu'un président français assiste à une messe papale. Un précédent lointain, à tel point que l'entourage d'Emmanuel Macron en a invoqué un autre, plus récent mais aussi plus curieux, en rappelant qu'il était allé à la « messe d'obsèques » de Johnny Hallyday en 2017.
Le pape François arrive à Marseille ce vendredi pour deux jours. Avec lui, Emmanuel Macron, Élisabeth Borne ou encore les supporteurs des équipes de France et de Namibie, restés profiter des calanques.
20 Minutes qui laisse traîner des oreilles sur le Vieux-Port a bien senti que des Marseillais allaient quitter le navire. Un appel à témoignages plus tard, la tendance est confirmée. Hélène, Xavier, Estelle ou encore Bruno expliquent pourquoi et comment ils vont fuir le centre-ville de Marseille cette fin de semaine.
Plusieurs élus de gauche ont appelé vendredi Emmanuel Macron à écouter le message d'accueil « courageux » du pape François sur les migrants, temps fort de la visite du souverain pontife à Marseille. « Si Emmanuel Macron peut ouvrir ses oreilles au message que délivre le pape François sur les migrants, ça serait une bonne nouvelle mais il n'en prend pas du tout le chemin », a jugé la députée LFI Clémentine Autain sur LCI.
« C'est un message d'humanité et nous sommes dans un moment où le président de la République a décidé de mettre à l'ordre du jour une énième loi qui va durcir encore les conditions d'accueil » des migrants, a-t-elle déploré. « La réalité, c'est que la France ne prend pas sa part d'accueil des migrants », a-t-elle insisté. « Son message sur l'accueil des personnes migrantes est extrêmement courageux », a jugé de son côté l'écologiste Sandrine Rousseau sur Sud Radio
Accueilli à 16h15 par la Première ministre Elisabeth Borne vendredi après-midi, à l'aéroport de Marseille Marignane, François se rendra aussitôt à la basilique Notre-Dame de la Garde. Après une prière avec le clergé, il se recueillera, avec des représentants d'autres confessions, devant le Mémorial dédié aux marins et migrants disparus en mer, érigé au pied de la « Bonne mère », le surnom de l'édifice religieux qui domine la ville. La suite, c'est par ici :
Derrière le « Habemus papam » du journal régional La Provence, c'est un « Je vous salue, migrants » que lance le quotidien de gauche Libération à sa Une, tandis que Le Figaro (droite) soulignait la « visite très politique » du Pape, à Marseille pour clôturer la troisième édition des Rencontres méditerranéennes (18 au 24 septembre), rencontre entre évêques et jeunes autour des inégalités économiques, du dialogue inter-religieux et du réchauffement climatique.
Près de 500 ans après la dernière visite papale à Marseille, ce déplacement est aussi le premier d'un pape en France depuis Benoît XVI en 2008. François s'était certes brièvement rendu en 2014 à Strasbourg, mais c'était au Parlement européen.
Il s'agit du 44e voyage à l'étranger du pape, qui se déplace désormais en fauteuil roulant et a reconnu début septembre que voyager ne lui était « plus aussi facile qu'au début ».
En France, la visite de Jorge Bergoglio a été diversement reçue par la droite, où certains critiquent son ingérence politique et l'accusent d'en faire trop sur les migrants. Mais « il ne vient pas pour culpabiliser ou pour dire aux Etats ce qu'ils doivent faire, il leur dit: soyez responsables, il y a des souffrances », affirmait avant la visite l'évêque d'Ajaccio François Bustillo.
Marseille va accueillir vendredi le pape François, pour une visite de deux jours consacrée à la Méditerranée et au défi migratoire, dans un contexte d'hostilité croissante envers les candidats à l'exil au sein d'une Europe tentée par le repli. Sous un ciel gris, la deuxième ville de France a commencé à s'habiller aux couleurs du Vatican, et notamment sur le Prado, l'artère que remontera le souverain pontife en papamobile samedi. Le diocèse attend d'ailleurs jusqu’à 100.000 personnes sur le parcours de la « papamobile » à Marseille. Pour tout savoir sur la sécurité et le défi marseillais, c'est par ici :
Bonjour et bienvenue sur le live consacré à la visite au pape François à Marseille. Une visite qui constitue un symbole « puissant et fort », selon le maire divers-gauche Benoît Payan, pour qui Marseille « correspond » au message d’ouverture aux autres porté par le chef de l’Eglise catholique. Marseille est, en effet, l’un des grands ports de la Méditerranée, façonné depuis sa fondation par des vagues de migrations et où cohabitent communautés et religions. Deux thématiques fortes de cette visite. « J’irai à Marseille, pas en France », a insisté le chef de l’Eglise catholique à plusieurs reprises, expliquant : « Le problème qui me préoccupe c’est le problème méditerranéen ».
20 Minutes est sur place pour vous informer en direct sur cette visite papale phénoménale. Pour ne rien en louper, restez connectés !