Le dernier mot pour Labrune ?
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Une audition avait lieu mardi dans le cadre de l'affaire Tapie-Labrune qui remonte au 28 novembre 2012. Ce jour-là, Stéphane Tapie, en sa qualité de consultant sur les ondes de France Bleu Provence avait copieusement insulté le président de l'OM Vincent Labrune, filmé par des caméras de Canal+ en train de sourire en loge lors d'une défaite de son équipe 1-4 face à Lyon en L1.
«Même un concierge ferait mieux que lui (...) Ce n'est pas un président c'est une tafiole», s'était notamment emporté Stéphane Tapie, qui avait également donné le numéro de portable de Vincent Labrune en direct à la radio. Le fils de Bernard Tapie avait réitéré ses propos le lendemain sur RMC.
Dans le cadre de cette affaire, Stéphane Tapie, absent de la séance de mardi, a donc remis une lettre au président du Tribunal de grande instance de Marseille qui juge l'affaire. «J'ai tenu des propos déplacés que j'ai eu tort de tenir publiquement, écrit Stéphane Tapie. J'aime profondément ce club et j'ai simplement exprimé ma colère d'un supporter déçu par la défaite», ajoute t-il.
« Une réputation entachée »
En revanche, Stéphane Tapie s'est dit surpris du maintien de la plainte de Vincent Labrune et l'OM pour injures publiques. «J'ai revu M. Labrune au Vélodrome depuis. Je m'étais excusé et il m'avait dit qu'il retirerait la plainte. » Les avocats de l'OM n'ont pas confirmé ces propos. «Le préjudice de M. Labrune est énorme. Le résultat a été un harcèlement téléphonique de Vincent Labrune et une réputation entachée.»Les avocats du président de l'OM demandent 75 000 € de dommages et intérêts à Stéphane Tapie dans cette affaire, dont le verdict sera rendu le 8 octobre.