Un avenir à dessiner pour le J1
Que va devenir le J1 ? L'immense hangar de 6 000 m2 est devenu depuis le début de l'année un des lieux emblématiques de Marseille-Provence 2013. Mais à la fin de l'année Capitale européenne de la culture, l'association devra rendre les lieux à son propriétaire, c'est-à-dire le Grand Port maritime de Marseille (GPMM).
Boîte de nuit, casino...
Après 2013, le GPMM installera ses bureaux dans le J1. Il est également prévu que le hangar accueille une «activité de grande plaisance» au rez-de-chaussée. Pour occuper les deux autres étages, un appel à projets va être lancé. «Le choix des activités reste très ouvert : tertiaire, recherche, événementiel, accueil du public…», indique le GPMM dans un communiqué. Les équipes du port travaillent à la rédaction d'un cahier des charges. «Nous avons au moins deux critères, détaille-t-on au port. Un, le projet doit être rentable. Deux, il doit avoir un rapport avec le maritime ou le portuaire comme le stipule la charte Ville-Port.» La direction aimerait pouvoir choisir entre les dossiers «à l'horizon mi-2014». Mais certains ont déjà une idée sur l'avenir du J1. Mardi, la majorité municipale indiquait vouloir une discothèque. «Idéalement situé, facilement accessible, suffisamment éloigné des habitations […], le J1 pourrait devenir le navire amiral du nouveau littoral marseillais», indiquent les élus UMP dans un communiqué. Jeudi, ils ont renchéri en proposant d'ouvrir un casino à côté de la boîte de nuit. A gauche aussi, les idées ne manquent pas. Eugène Caselli (PS), président de la communauté urbaine, aimerait que s'y établisse une «technopole de la mer». «Il s'agirait d'un complexe universitaire de niveau mondial dédié à tous les métiers de la mer : l'économie et les techniques liées à l'activité sous-marine, l'environnement littoral, les énergies marines, la recherche et l'innovation, la réparation navale», explique-t-il. Au GPMM, on ne fait aucun commentaire sur ces propositions. «C'est bien d'avoir des idées. Encore faut-il qu'il y ait des investisseurs pour les réaliser», fait-on simplement remarquer.