Métier: Comment réussir son choix d’orientation?

ORIENTATION Les questions à se poser pour savoir quoi faire de sa vie…

Christine Ludwig
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La bibliothèque du campus universitaire du Mans.
La bibliothèque du campus universitaire du Mans. — SIPA

Face à un adolescent qui claque des dents, qui frissonne et qui se met en position fœtale, il n’y a que deux diagnostics possibles. Soit il a attrapé la grippe, soit quelqu’un vient de lui demander: «Et toi, qu’est-ce que t’as envie de faire dans la vie?» Ferroudja Kaci, conseillère au Centre d’information et de documentation de la jeunesse (CIDJ) est formelle. «C’est une question qui engendre beaucoup d’angoisses chez les jeunes. Ce n’est d’ailleurs pas une question qu’eux-mêmes se posent. Ce sont les parents que ça intéresse.»

Consulter les structures dédiées aux jeunes


A ces derniers, elles conseille de se renseigner sur les différentes filières qui existent, dès le collège. «Mieux vaut ouvrir beaucoup de portes pour en refermer quelques-unes.» Concrètement, cela induit de de se rendre à quelques salons sur l’orientation, sur les métiers et de consulter les structures dédiées aux jeunes.

«L’essentiel est d’amener le collégien à être curieux. Pour le moment, il ne connaît que des métiers bien définis, comme infirmière ou professeur. Il faut lui montrer plus que ça pour élargir ses horizons.» Même à cet âge, il faut activer son réseau. «Ça peut être un tonton ou un ami des parents qui vient raconter ce qu’il fait dans la vie», suggère Julie Mleczko, rédactrice en chef du magazine Studyrama.

 


 



S’y prendre en amont

A l’inverse, au lycée, les jeunes sont bien moins détendus. «Entre janvier et mars de l’année de terminale, absolument tout le monde doit faire face à la même problématique, sourit Ferroudja Kaci. "Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie?"» Pour éviter que cette question ne devienne aussi entêtante que Sapés comme jamais (ça y est, vous l’avez?), mieux vaut préparer le terrain plusieurs mois avant, voire plusieurs années avant.

Ça commence même avec les activités extra-scolaires. «Imaginez un élève qui est trésorier dans une association de théâtre. Au bout de quelques mois, il peut se dire que les chiffres, c’est vraiment pas son truc. Il peut aussi adorer ça et devenir comptable», raconte Julie Mleczko.

Ajouté à ça, l’année de première est le moment idéal pour se rendre à des journées portes ouvertes par exemple. «Sinon, il faut tout faire en terminale. Sauf qu’à côté, il y a le bac à préparer, parfois même des examens d’entrée.» Avec l’esprit léger, ce sera plus facile d’y voir clair.