Ajax-OL: Douche froide, et cette fois sans Memphis Depay, à l’Eden Rock Café de Lyon

FOOTBALL L’ambiance n’est jamais montée ce mercredi dans le bar lyonnais, sonné par la claque reçue par l’OL à Amsterdam (4-1)...

Jérémy Laugier
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Contrairement au quart de finale retour contre Besiktas, l'Eden Rock Café n'a jamais pu s'enflammer ce mercredi.
Contrairement au quart de finale retour contre Besiktas, l'Eden Rock Café n'a jamais pu s'enflammer ce mercredi. — Jérémy Laugier/20 Minutes
  • Pour Besiktas-OL le 20 avril, Memphis Depay avait spontanément assisté au match à l’Eden Rock Café.
  • Ce mercredi, le bar était KO, comme tout le centre-ville lyonnais, après le lourd revers contre l’Ajax.

En trois semaines, l’élan d’euphorie accompagnant l’épopée européenne de l’OL a subi un sérieux coup d’arrêt dans les bars lyonnais. Situé dans la très touristique rue Mercière, l’Eden Rock Café était notamment the place to be lors du mémorable quart de finale retour contre Besiktas, le 20 avril.

Non qualifié en Ligue Europa, Memphis Depay était venu assister au match dans ce bar de la presqu’île lyonnaise. Habitué à accueillir dans ses lieux depuis 20 ans des stars de la musique comme Janet Jackson, James Blunt mais aussi Bertrand Cantat et Thiéfaine, Olivier Bret se souvenait surtout jusque-là de « Marco Grassi buvant souvent sa pinte de bière » côté OL.


« Memphis a bu quatre Perrier limonade et il était chaud comme la braise »

Il avait donc été très surpris de voir débarquer l’attaquant néerlandais. « Franchement, c’est un mec disponible, pas du tout star. Il a laissé les gens se prendre en photo avec lui, il a bu quatre Perrier limonade et il était chaud comme la braise comme tout le monde lors du tir au but décisif. »

Ce mercredi, il n’y avait pas plus de Memphis Depay que de vent de folie à l’Eden Rock Café, seulement garni d’une centaine de fans de l’OL, contre 200 au tour précédent. « J’ai trouvé que l’engouement n’était pas fantastique à la base dans tout le centre-ville, surtout à cause de cet horaire compliqué de 18h45 », explique Benjamin.

L’Happy Hour comme unique sauveur

Totalement dépassés à Amsterdam (4-1), les partenaires de Maxime Gonalons n’ont pas permis à leurs supporters de monter en pression lors de cette demie aller. Fier de sa punchline « On pensait lessiver l’Ajax », François sait comme ses amis que les rêves d’une première finale européenne sont quasiment ruinés.

« À chaud, on se dit que c’est impossible, confirme Adrien. Mais on ne se refait pas, on va vite y croire à nouveau pendant une semaine. » Seul réconfort d’une soirée galère : « On n’a pas l’habitude de profiter de l’Happy Hour devant un match de foot ! »