Coupe de la Ligue: Cette finale au Parc OL peut-elle permettre à Lyon de reconquérir un trophée?

FOOTBALL Les Lyonnais retrouvent ce mercredi (21h05) une épreuve qui ne leur a plus souri depuis 15 ans. Mais cette saison, la finale se déroulera dans leur nouveau stade…

Jérémy Laugier
L’OL n’a remporté la Coupe de la Ligue qu’en 2001 face à l’AS Monaco (2-1), à la grande époque de Greg Coupet et Sonny Anderson.
L’OL n’a remporté la Coupe de la Ligue qu’en 2001 face à l’AS Monaco (2-1), à la grande époque de Greg Coupet et Sonny Anderson. — J. Demarthon / AFP

L’OL vit une histoire pour le moins contrariée avec la Coupe de la Ligue. Battus lors de 4 de leurs 5 finales dans la compétition, les Lyonnais abordent pourtant la compétition, ce mercredi (21h05) face à Guingamp, avec dans le viseur le 1er avril 2017. Et pour cause, le Parc OL accueillera la finale de l’édition 2016-2017.

« Évidemment que la finale à domicile est un élément de motivation. On a envie d’aller loin dans cette compétition », a reconnu mardi Christophe Jallet, qui effectue son grand retour après plus de quatre mois sans jouer avec l’équipe professionnelle.


« Faire des changements, ce n’est pas galvauder ce match »

« Avoir la possibilité de jouer une finale dans son propre stade implique un côté affectif important, confirme Jean-Michel Aulas. On reprochait aux Parisiens de systématiquement gagner ce trophée ces dernières années [2014, 2015 et 2016] en laissant entendre que c’était lié au fait de jouer à la maison. A nous de montrer qu’on peut faire aussi bien. »

Après tout, les hommes de Bruno Genesio n’ont que trois matchs à remporter pour retrouver leur antre dans un match décisif. S’il a laissé au repos Lopes, Rafael, Morel, Gonalons, Yanga-Mbiwa et Ghezzal (plus Tolisso blessé), l’entraîneur lyonnais assure que « faire des changements, ce n’est pas galvauder ce match ».

Le sacre de 2001 avait servi de petit déclic à l’OL

En battant Monaco en finale (2-1, a.p.) le 5 mai 2001, l’OL avait su débloquer quelque chose. « Pour nous, c’était un trophée majeur malgré tout, se souvient l’ancien milieu de terrain lyonnais Philippe Violeau. On venait d’enchaîner trois belles saisons en haut du tableau en championnat. Mais il nous fallait concrétiser ça avec un titre. »

Le premier d’une longue série pour un club devenu dans la foulée septuple champion de France. Et si la génération lyonnaise actuelle avait, elle aussi, besoin de pareil déclic, cinq saisons après son dernier trophée (la Coupe de France 2012 face à Quevilly) ? « Cette perspective de finale à domicile est selon moi un atout qui peut les porter », confie Philippe Violeau.