L'étudiant de Sciences Po Lyon, soupçonné de tentative d'assassinat, écroué
JUSTICE Le jeune homme, originaire du Nord de la France, aurait enlevé l'un des ses amis avant de lui tirer une balle dans le dos...
Difficile de savoir ce qui a guidé son geste criminel. Mardi soir, l’étudiant de Sciences Po de 22 ans, soupçonné de tentative d’assassinat sur l’un de ses amis de 20 ans le week-end dernier en Savoie, a été mis en examen et écroué.
Le jeune homme, interpellé dimanche dans le nord de la France d’où il est originaire, était rentré chez lui après son méfait, selon Dans la matinée de dimanche, il s’était présenté au commissariat de Somain, près de Douai, pour prendre des nouvelles de son camarade, sans savoir qu’un mandat d’arrêt avait été lancé à son encontre par le parquet de Chambéry. Les hommes de la Police judiciaire de Lille l’avaient alors retenu jusqu’à l’arrivée de leurs homologues savoyards, selon le quotidien régional.
Il a reconnu son geste
En garde à vue, le tireur présumé « a reconnu avoir tiré », a précisé le procureur de Chambéry Thierry Dran. « Il a donné des explications mais ses mobiles sont très flous », a ajouté le magistrat qui a ouvert une information judiciaire pour tentative d’assassinat.
La victime avait affirmé avoir été enlevée par un homme cagoulé en sortant de son domicile à Chambéry-le-Haut, tandis qu’elle partait travailler.
La victime hors de danger
L’étudiant de 20 ans, lui aussi scolarisé à Sciences Po Lyon, se serait fait tirer dans le dos à Sonnaz, à quelques kilomètres de Chambéry, la balle ressortant par le ventre sans toucher d’organe vital. Puis son ravisseur l’aurait laissé à Méry, une commune voisine. Le jeune homme s’était alors réfugié dans une habitation, dont les occupants avaient alerté les secours, samedi vers 5 heures du matin.
Opéré puis transféré en service de réanimation, le jeune homme était toujours hospitalisé mardi mais ses jours n’étaient pas en danger. « La victime ne savait pas qui lui avait tiré dessus », a indiqué le procureur, en précisant que les policiers étaient remontés jusqu’au suspect grâce à leurs propres investigations.