Basket: L'Asvel présente sa nouvelle arène
BASKET L’Asvel, qui ambitionne de faire jeu égal avec les meilleurs clubs européens de basket, évoluera dans une nouvelle Arena de 10.500 places à l’horizon 2020…
« Je vais plaider pour l’ouverture d’une ligne Lyon-Houston. » Tout sourire, Tony Parker ne le cache pas : il ambitionne de passer de plus en plus de temps entre Rhône et Saône. Deux jours seulement après l a qualification des basketteurs français pour les Jeux Olympiques de Rio, le meneur des Bleus était à Villeurbanne ce mardi.
« On n’a même pas eu le temps de prendre une douche, on sort d’un vol de 22 heures », rigole la star des Spurs. Mais « TP » avait une bonne raison de faire un crochet par le Rhône. L’Arena, future salle dans laquelle évoluera l’ASVEL à l’horizon 2020 était présentée ce mardi à la presse.
« C’est une étape importante », indique Parker, président du club et actionnaire majoritaire. L’enceinte sera dotée de 10.500 places. Les soirs de spectacle, elle pourra même accueillir 12.000 personnes, soit deux fois plus que l’Astroballe à côté de laquelle elle sera construite (5.600 places).
Cette enceinte multifonctions disposera également de 2.000 mètres de commerces. « Il faut que nous soyons capables de nous développer de manière forte et pérenne en générant de nouveaux revenus », indique Gaëtan Müller, président délégué de l’Asvel.
Le club de basket ambitionne d’atteindre les « 10 millions de budget », « sans se fixer de calendrier », contre 5,5 millions aujourd’hui.
Rivaliser avec les meilleurs clubs européens
« Cela doit nous permettre de rivaliser avec les meilleurs clubs européens », poursuit Tony Parker. « Il faut que l’on se donne les moyens de garder les plus grands joueurs français, qui préfèrent continuer leur carrière en Espagne ou en Turquie. »
« En équipe de France, mes copains m’assurent tous qu’ils aimeraient finir leur carrière à l’Asvel. Mais j’ai envie de les avoir à 25 ans quand ils peuvent encore sauter haut », ajoute-t-il hilare.
Ce projet, dont le coût est estimé entre 45 et 55 millions d’euros, sera exclusivement financé par des fonds privés et pourrait bénéficier d’un naming.