OL: Rachid Ghezzal souligne son «travail dans l’ombre» avant d’être récompensé avec Genesio
FOOTBALL L'international algérien a inscrit plus de buts en janvier que depuis le début de sa carrière professionnelle à Lyon en 2012. Il se confie sur cette métamorphose liée au changement d'entraîneur...
A la surprise générale, c’est de lui que vient une grande partie du renouveau lyonnais dans le jeu en ce début d’année 2016. Depuis ses débuts professionnels en octobre 2012, Rachid Ghezzal (23 ans) n’avait pourtant signé que 2 buts en 60 matchs avec l’OL. L’international algérien a déjà fait mieux en quatre rencontres depuis la nomination de Bruno Genesio (3 buts). Principal danger offensif lors du derby, l’intéressé se penche sur cette métamorphose ce mardi.
Deux jours après, comment vivez-vous le revers (1-0) à Saint-Etienne ?
On a un peu en travers de la gorge cette défaite dans le derby. On aurait dû concrétiser quelques occasions mais il y a beaucoup de positif à tirer dans le contenu.
Ce mois de janvier doit par contre vous combler individuellement…
C’est sûr que sur un plan personnel, ça se passe nettement mieux que lors des six premiers mois. Le changement d’entraîneur (Bruno Genesio a succédé à Hubert Fournier à Noël) me permet notamment d’avoir beaucoup plus de temps de jeu. J’ai la confiance du coach pour le moment et je donne tout pour l’équipe.
Pour un pur produit du centre de formation arrivé à l’OL à 12 ans, que représente cette soudaine réussite ?
C’est une belle récompense personnelle par rapport à tout le travail que j’ai effectué dans l’ombre. Pendant un an et demi (toute la période avec Hubert Fournier sur le banc), ça a été très compliqué pour moi. Je me donnais à fond aux entraînements mais je n’avais pas l’impression d’être récompensé. Je n’ai pas eu l’occasion de montrer ce que je pouvais faire. A moi de saisir cette chance maintenant.
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On vous découvre aussi à un nouveau poste, sur l’aile droite…
En formation, j’ai toujours évolué côté gauche. A l’entraînement, je jouais de temps en temps à droite et ça se passait plutôt bien. J’ai beaucoup plus de facultés à pouvoir entrer sur mon pied gauche plutôt que de jouer dans un couloir gauche demandant d’être plus explosif pour déborder. Ça correspond plus à mes qualités et c’est un poste qui me convient.
La Arjen Robbenisation de Rachid Ghezzal, ça devient gênant.
— Charly (@SeriousCharly) January 17, 2016
Rachid Ghezzal s’est transformé en Arjen Robben en 2016 ? #ASSEOL
— Romain Tamburrino (@Romain_Tmb77) January 17, 2016
Comment expliquez-vous qu’on vous voit seulement maintenant décisif aux abords du but adverse ?
Quand on voit qu’on n’est carrément plus utile à l’équipe, que notre travail ne sert pratiquement à rien, c’est dur de se montrer décisif… Au contraire, quand on sent qu’on nous donne de la confiance, c’est beaucoup plus facile de travailler sereinement.
Quand Rachid Ghezzal deviendra Ballon d'or, on se rappellera que le déclic a été face à Limoges. #ASSEOL
— WinamaxSport (@WinamaxSport) January 17, 2016
Rachon Ghezzal il a quoi à envier à Pastore ? Rien du tout après la lucarne qu’il a collé sous mes yeux.
— Fkntr (@double_0) January 9, 2016
J’espére que Valbuena sera bon dans le rôle de joker de Ghezzal à son retour
— Yannis (@YannisLB80) January 9, 2016
Vous auriez aimé à plusieurs reprises être prêté. Aviez-vous perdu espoir de vous imposer à l’OL ?
Pour moi, ça ne faisait plus aucun doute que je devais franchir une étape personnelle pour la suite de ma carrière. J’avais besoin de m’exprimer et d’enchaîner les matchs. Or je ne trouvais plus ça à Lyon et je stagnais. Mais le changement de coach a redistribué les cartes.
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La Coupe de France, qui vous voit affronter Chambly mercredi (18 h 30) n’est-elle pas le challenge le plus excitant de l’OL dans cette deuxième partie de saison ?
C’est sûr que la Coupe de France est un objectif prioritaire pour nous. On va la jouer à fond. Chambly est une étape sur notre route. A nous de faire le boulot car ça peut être un match piège contre une équipe de National ayant éliminé une Ligue 1 (4-1 face à Reims en 32e de finale).
Avant une affiche importante dimanche au Grand Stade contre l’OM, êtes-vous inquiet de voir la deuxième place (occupée par Monaco) à sept points ?
En ce moment, les résultats ne vont pas avec la qualité de jeu qu’on produit. On perd des points importants et c’est une course contre la montre qui nous attend pour notre véritable objectif qui est la deuxième place. A nous de continuer à jouer notre jeu et les résultats vont venir.