Le bonheur conjugal de Tahar Ben Jelloun chez Gallimard (Paris, France)

Le choix des libraires en partenariat avec 20minutes.fr
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Le bonheur conjugal
Le bonheur conjugal — Le choix des libraires
  • Auteur : Tahar Ben Jelloun 
  • Genre : Romans et nouvelles - français
  • Editeur : Gallimard, Paris, France
  • Prix : 21.00 €
  • Date de sortie : 22/08/2012

Résumé


Casablanca, début des années 2000. Un peintre, au sommet de sa gloire, se retrouve du jour au lendemain cloué dans un fauteuil roulant, paralysé par une attaque cérébrale. Sa carrière est brisée et sa vie brillante, faite d'expositions, de voyages et de liberté, foudroyée. Muré dans la maladie, il rumine sa défaite persuadé que son mariage est seul et unique responsable de son effondrement. Aussi, décide-t-il, pour échapper à la dépression qui le guette, d'écrire en secret, avec l'aide d'un ami, un livre qui racontera l'enfer de son couple.

Un travail d'autoanalyse qui l'aidera à trouver le courage de se délivrer d'une relation profondément perverse et destructrice. Mais sa femme découvre le manuscrit dans un coffre de l'atelier et livre sa version des faits, répondant point par point aux accusations de son mari et relisant, à sa manière incisive et percutante, leur histoire. Qui a tort, qui a raison dans cette comédie cruelle que se jouent un homme et une femme ? Question épineuse dans une société où le mariage est une institution et une époque où le bonheur conjugal est un leurre.



Tahar Ben Jelloun est né à Fès en 1944. Il a obtenu le prix Goncourt en 1987 pour La nuit sacrée. De lui, les Éditions Gallimard ont entre autres récemment publié Sur ma mère (collection blanche, 2008, Folio n° 4923), Au pays (collection blanche, 2009, Folio n° 5145), Jean Genet, menteur sublime (collection blanche, 2010), L'étincelle. Révoltes dans les pays arabes (Hors série Connaissance, 2011), Par le feu (collection blanche, 2011), Que la blessure se ferme (collection blanche, 2012).




Résumé


Casablanca, début des années 2000. Un peintre, au sommet de sa gloire, se retrouve du jour au lendemain cloué dans un fauteuil roulant, paralysé par une attaque cérébrale. Sa carrière est brisée et sa vie brillante, faite d'expositions, de voyages et de liberté, foudroyée. Muré dans la maladie, il rumine sa défaite persuadé que son mariage est seul et unique responsable de son effondrement. Aussi, décide-t-il, pour échapper à la dépression qui le guette, d'écrire en secret, avec l'aide d'un ami, un livre qui racontera l'enfer de son couple.

Un travail d'autoanalyse qui l'aidera à trouver le courage de se délivrer d'une relation profondément perverse et destructrice. Mais sa femme découvre le manuscrit dans un coffre de l'atelier et livre sa version des faits, répondant point par point aux accusations de son mari et relisant, à sa manière incisive et percutante, leur histoire. Qui a tort, qui a raison dans cette comédie cruelle que se jouent un homme et une femme ? Question épineuse dans une société où le mariage est une institution et une époque où le bonheur conjugal est un leurre.



Tahar Ben Jelloun est né à Fès en 1944. Il a obtenu le prix Goncourt en 1987 pour La nuit sacrée. De lui, les Éditions Gallimard ont entre autres récemment publié Sur ma mère (collection blanche, 2008, Folio n° 4923), Au pays (collection blanche, 2009, Folio n° 5145), Jean Genet, menteur sublime (collection blanche, 2010), L'étincelle. Révoltes dans les pays arabes (Hors série Connaissance, 2011), Par le feu (collection blanche, 2011), Que la blessure se ferme (collection blanche, 2012).




Résumé


Casablanca, début des années 2000. Un peintre, au sommet de sa gloire, se retrouve du jour au lendemain cloué dans un fauteuil roulant, paralysé par une attaque cérébrale. Sa carrière est brisée et sa vie brillante, faite d'expositions, de voyages et de liberté, foudroyée. Muré dans la maladie, il rumine sa défaite persuadé que son mariage est seul et unique responsable de son effondrement. Aussi, décide-t-il, pour échapper à la dépression qui le guette, d'écrire en secret, avec l'aide d'un ami, un livre qui racontera l'enfer de son couple.

Un travail d'autoanalyse qui l'aidera à trouver le courage de se délivrer d'une relation profondément perverse et destructrice. Mais sa femme découvre le manuscrit dans un coffre de l'atelier et livre sa version des faits, répondant point par point aux accusations de son mari et relisant, à sa manière incisive et percutante, leur histoire. Qui a tort, qui a raison dans cette comédie cruelle que se jouent un homme et une femme ? Question épineuse dans une société où le mariage est une institution et une époque où le bonheur conjugal est un leurre.



Tahar Ben Jelloun est né à Fès en 1944. Il a obtenu le prix Goncourt en 1987 pour La nuit sacrée. De lui, les Éditions Gallimard ont entre autres récemment publié Sur ma mère (collection blanche, 2008, Folio n° 4923), Au pays (collection blanche, 2009, Folio n° 5145), Jean Genet, menteur sublime (collection blanche, 2010), L'étincelle. Révoltes dans les pays arabes (Hors série Connaissance, 2011), Par le feu (collection blanche, 2011), Que la blessure se ferme (collection blanche, 2012).




Résumé


Casablanca, début des années 2000. Un peintre, au sommet de sa gloire, se retrouve du jour au lendemain cloué dans un fauteuil roulant, paralysé par une attaque cérébrale. Sa carrière est brisée et sa vie brillante, faite d'expositions, de voyages et de liberté, foudroyée. Muré dans la maladie, il rumine sa défaite persuadé que son mariage est seul et unique responsable de son effondrement. Aussi, décide-t-il, pour échapper à la dépression qui le guette, d'écrire en secret, avec l'aide d'un ami, un livre qui racontera l'enfer de son couple.

Un travail d'autoanalyse qui l'aidera à trouver le courage de se délivrer d'une relation profondément perverse et destructrice. Mais sa femme découvre le manuscrit dans un coffre de l'atelier et livre sa version des faits, répondant point par point aux accusations de son mari et relisant, à sa manière incisive et percutante, leur histoire. Qui a tort, qui a raison dans cette comédie cruelle que se jouent un homme et une femme ? Question épineuse dans une société où le mariage est une institution et une époque où le bonheur conjugal est un leurre.



Tahar Ben Jelloun est né à Fès en 1944. Il a obtenu le prix Goncourt en 1987 pour La nuit sacrée. De lui, les Éditions Gallimard ont entre autres récemment publié Sur ma mère (collection blanche, 2008, Folio n° 4923), Au pays (collection blanche, 2009, Folio n° 5145), Jean Genet, menteur sublime (collection blanche, 2010), L'étincelle. Révoltes dans les pays arabes (Hors série Connaissance, 2011), Par le feu (collection blanche, 2011), Que la blessure se ferme (collection blanche, 2012).




Résumé


Casablanca, début des années 2000. Un peintre, au sommet de sa gloire, se retrouve du jour au lendemain cloué dans un fauteuil roulant, paralysé par une attaque cérébrale. Sa carrière est brisée et sa vie brillante, faite d'expositions, de voyages et de liberté, foudroyée. Muré dans la maladie, il rumine sa défaite persuadé que son mariage est seul et unique responsable de son effondrement. Aussi, décide-t-il, pour échapper à la dépression qui le guette, d'écrire en secret, avec l'aide d'un ami, un livre qui racontera l'enfer de son couple.

Un travail d'autoanalyse qui l'aidera à trouver le courage de se délivrer d'une relation profondément perverse et destructrice. Mais sa femme découvre le manuscrit dans un coffre de l'atelier et livre sa version des faits, répondant point par point aux accusations de son mari et relisant, à sa manière incisive et percutante, leur histoire. Qui a tort, qui a raison dans cette comédie cruelle que se jouent un homme et une femme ? Question épineuse dans une société où le mariage est une institution et une époque où le bonheur conjugal est un leurre.



Tahar Ben Jelloun est né à Fès en 1944. Il a obtenu le prix Goncourt en 1987 pour La nuit sacrée. De lui, les Éditions Gallimard ont entre autres récemment publié Sur ma mère (collection blanche, 2008, Folio n° 4923), Au pays (collection blanche, 2009, Folio n° 5145), Jean Genet, menteur sublime (collection blanche, 2010), L'étincelle. Révoltes dans les pays arabes (Hors série Connaissance, 2011), Par le feu (collection blanche, 2011), Que la blessure se ferme (collection blanche, 2012).




Résumé


Casablanca, début des années 2000. Un peintre, au sommet de sa gloire, se retrouve du jour au lendemain cloué dans un fauteuil roulant, paralysé par une attaque cérébrale. Sa carrière est brisée et sa vie brillante, faite d'expositions, de voyages et de liberté, foudroyée. Muré dans la maladie, il rumine sa défaite persuadé que son mariage est seul et unique responsable de son effondrement. Aussi, décide-t-il, pour échapper à la dépression qui le guette, d'écrire en secret, avec l'aide d'un ami, un livre qui racontera l'enfer de son couple.

Un travail d'autoanalyse qui l'aidera à trouver le courage de se délivrer d'une relation profondément perverse et destructrice. Mais sa femme découvre le manuscrit dans un coffre de l'atelier et livre sa version des faits, répondant point par point aux accusations de son mari et relisant, à sa manière incisive et percutante, leur histoire. Qui a tort, qui a raison dans cette comédie cruelle que se jouent un homme et une femme ? Question épineuse dans une société où le mariage est une institution et une époque où le bonheur conjugal est un leurre.



Tahar Ben Jelloun est né à Fès en 1944. Il a obtenu le prix Goncourt en 1987 pour La nuit sacrée. De lui, les Éditions Gallimard ont entre autres récemment publié Sur ma mère (collection blanche, 2008, Folio n° 4923), Au pays (collection blanche, 2009, Folio n° 5145), Jean Genet, menteur sublime (collection blanche, 2010), L'étincelle. Révoltes dans les pays arabes (Hors série Connaissance, 2011), Par le feu (collection blanche, 2011), Que la blessure se ferme (collection blanche, 2012).



Le choix des libraires : choisi le 28/08/2012 par Clo Brion de la librairie VANDROMME à LES VANS, France


Avec ce nouveau roman Tahar Ben Jelloun, nous entraîne dans les recoins les plus intimes d'un couple en désamour. Lui, peintre de renom, issu de l'élite marocaine, grand séducteur «un homme aimant trop les femmes», cloué soudainement dans son existence par un accident cérébral. Elle, très belle, jeune et de racine paysanne. Deux mondes, deux classes sociales et deux voix pour dire. Celle de l'homme d'abord puis celle de sa femme, chacun se renvoyant avec violence l'échec au bonheur conjugal. Une analyse toute en finesse de la déliquescence du sentiment amoureux jusqu'à la haine portée par une écriture poétique aux subtiles arabesques d'un conte des 1001 nuits.




Le choix des libraires : choisi le 28/08/2012 par Clo Brion de la librairie VANDROMME à LES VANS, France


Avec ce nouveau roman Tahar Ben Jelloun, nous entraîne dans les recoins les plus intimes d'un couple en désamour. Lui, peintre de renom, issu de l'élite marocaine, grand séducteur «un homme aimant trop les femmes», cloué soudainement dans son existence par un accident cérébral. Elle, très belle, jeune et de racine paysanne. Deux mondes, deux classes sociales et deux voix pour dire. Celle de l'homme d'abord puis celle de sa femme, chacun se renvoyant avec violence l'échec au bonheur conjugal. Une analyse toute en finesse de la déliquescence du sentiment amoureux jusqu'à la haine portée par une écriture poétique aux subtiles arabesques d'un conte des 1001 nuits.


accident

Le choix des libraires : choisi le 28/08/2012 par Clo Brion de la librairie VANDROMME à LES VANS, France


Avec ce nouveau roman Tahar Ben Jelloun, nous entraîne dans les recoins les plus intimes d'un couple en désamour. Lui, peintre de renom, issu de l'élite marocaine, grand séducteur «un homme aimant trop les femmes», cloué soudainement dans son existence par un accident cérébral. Elle, très belle, jeune et de racine paysanne. Deux mondes, deux classes sociales et deux voix pour dire. Celle de l'homme d'abord puis celle de sa femme, chacun se renvoyant avec violence l'échec au bonheur conjugal. Une analyse toute en finesse de la déliquescence du sentiment amoureux jusqu'à la haine portée par une écriture poétique aux subtiles arabesques d'un conte des 1001 nuits.




Le choix des libraires : choisi le 28/08/2012 par Clo Brion de la librairie VANDROMME à LES VANS, France


Avec ce nouveau roman Tahar Ben Jelloun, nous entraîne dans les recoins les plus intimes d'un couple en désamour. Lui, peintre de renom, issu de l'élite marocaine, grand séducteur «un homme aimant trop les femmes», cloué soudainement dans son existence par un accident cérébral. Elle, très belle, jeune et de racine paysanne. Deux mondes, deux classes sociales et deux voix pour dire. Celle de l'homme d'abord puis celle de sa femme, chacun se renvoyant avec violence l'échec au bonheur conjugal. Une analyse toute en finesse de la déliquescence du sentiment amoureux jusqu'à la haine portée par une écriture poétique aux subtiles arabesques d'un conte des 1001 nuits.



Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.


Maroc

Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.


Maroc

Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.




Courier des auteurs le 28/08/2012


1) Qui êtes-vous ? !

Tout ce que je sais c'est que je suis un écrivain né au Maroc et vivant en France. Le reste, j'ai tellement peu de certitudes que je préfère ne pas me hasarder à me définir autrement. Sinon que dire de plus : je doute, je sais que l'être humain est capable des plus belles choses et aussi des pires barbaries, que le progrès ne fait pas toujours bon ménage avec l'éthique, que la littérature a ses limites et que seule la poésie sauvera le monde.



2) Quel est le thème central de ce livre ?

Le thème du «Bonheur Conjugal» est le choc des cultures dans le mariage et l'illustration de la vérité dite par Tchekhov il y a longtemps : «Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas».



3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?

«Ne pas faire comme les autres était dans son esprit une sorte de garantie d'un bonheur éternel».



4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?

La 9ème de Beethoven.



5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

En priorité, j'aimerais partager avec les lectrices et les lecteurs mes doutes ; la vérité dans un couple ne se situe jamais tout à fait au milieu ou dans un seul camp. C'est pour cette raison, qu'après le récit du mari, la femme prend la parole et dit avec violence sa version des choses. Je pense que c'est un roman d'amour, amour plein de trous et de malentendus, comme la vie.



6) Avez-vous des rituels d'écrivain ? (Choix du lieu, de l'horaire, d'une musique de fond) ?

J'écris le matin. Tous les matins. Je peux écrire n'importe où quand j'ai quelque chose en tête. Avant j'écrivains avec un stylo plume dans de grands cahiers (on ne les fabrique plus). Depuis une dizaine d'années j'utilise l'ordinateur mais je continue de prendre des notes au stylo. Besoin d'un bon café, c'est tout. Je ne fume pas, je n'écoute pas la musique quand j'écris. Par respect pour la musique.



7) Comment vous vient l'inspiration ?

L'inspiration c'est de la blague. Ça n'existe pas. Seul existe le travail, la persévérance, le travail et encore le travail. Je ne quitte pas mon bureau quand les idées ne viennent pas. Je reste à mon poste et je relis et réécris.



8) Comment l'écriture est-elle entrée dans votre vie ? Vous êtes-vous dit enfant ou adolescent «un jour j'écrirai des livres» ?

Jamais je n'ai eu la vocation de devenir un jour écrivain. Je voulais faire du cinéma en tant que réalisateur. Mais j'ai préféré voir les films des autres plutôt que d'en faire. La répression au Maroc dans les années 60 m'a fait écrire. J'étais prisonnier dans un camp disciplinaire de l'armée ; ce fut là que je me suis mis à écrire en cachette de la poésie. Quand je suis sorti de là, j'ai publié ces poèmes. Depuis je n'ai pas cessé d'écrire. Curieusement, les militaires de Hassan II ont fait de moi un écrivain !



9) Vous souvenez-vous de vos premiers chocs littéraires (en tant que lecteur) ?

Ils ne servent pas à grand chose ! En même temps, la société en a besoin ; imaginez un pays sans écrivains, sans livres, sans bibliothèques, sans librairies : l'enfer ! Les écrivains peuvent jouer un rôle (surtout dans les pays sans démocratie), mais il ne faut pas exagérer leur importance. Comme disait Sartre : que pèse un livre face à un enfant qui a faim ?



11) Quelle place tiennent les librairies dans votre vie ?

J'ai toujours aimé les librairies. J'aime ces endroits, j'aime ce métier, (un libraire ne risque pas de payer l'impôt sur la fortune !). Ce sont des passeurs, des amis du livre, des personnes qui font un travail aussi important que les médecins ou les sapeurs pompiers. Je suis inquiet quant à leur avenir. Le numérique c'est la fin de la librairie. J'espère que la résistance se fera et que la librairie ne sera jamais sacrifiée pour laisser la place à une boutique de fringues ou de téléphones. Si le pays n'avait pas été si endetté, je suggérerais au gouvernement de supprimer la TVA sur les livres ainsi que l'impôt sur le revenu des libraires.



La revue de presse : Marianne Payot - L'Express, août 2012


On l'aurait presque oublié tant il a, ces derniers temps - notamment lors du printemps arabe -, revêtu ses casquettes d'essayiste et de journaliste : Tahar Ben Jelloun est un romancier. Un bon romancier, au style classique et au parfum de Méditerranée. On en voudra pour preuve, belle surprise de cette rentrée littéraire, ce Bonheur conjugal, qui, sous un titre ironique et fort bergmanien, traite bien du couple et très peu du bonheur.


La revue de presse : - Le Point du 20 juillet 2012


Le bonheur conjugal sonne comme un roman lénifiant sur le mariage et l'amour qui triomphe de toutes les embûches. Bref, comme une bluette pour jeunes filles. C'est mal connaître Tahar Ben Jelloun,..

Les deux voix discordantes posent des questions modernes sur le mariage, l'engagement, la fidélité, l'influence des belles-familles et du milieu social dans lequel elles évoluent. Derrière la fiction, on devine un récit partiellement autobiographique. Qui donne à ce livre les accents d'une confession parfois douloureuse pour son auteur.




La revue de presse : Marianne Payot - L'Express, août 2012


On l'aurait presque oublié tant il a, ces derniers temps - notamment lors du printemps arabe -, revêtu ses casquettes d'essayiste et de journaliste : Tahar Ben Jelloun est un romancier. Un bon romancier, au style classique et au parfum de Méditerranée. On en voudra pour preuve, belle surprise de cette rentrée littéraire, ce Bonheur conjugal, qui, sous un titre ironique et fort bergmanien, traite bien du couple et très peu du bonheur.


La revue de presse : - Le Point du 20 juillet 2012


Le bonheur conjugal sonne comme un roman lénifiant sur le mariage et l'amour qui triomphe de toutes les embûches. Bref, comme une bluette pour jeunes filles. C'est mal connaître Tahar Ben Jelloun,..

Les deux voix discordantes posent des questions modernes sur le mariage, l'engagement, la fidélité, l'influence des belles-familles et du milieu social dans lequel elles évoluent. Derrière la fiction, on devine un récit partiellement autobiographique. Qui donne à ce livre les accents d'une confession parfois douloureuse pour son auteur.




La revue de presse : Marianne Payot - L'Express, août 2012


On l'aurait presque oublié tant il a, ces derniers temps - notamment lors du printemps arabe -, revêtu ses casquettes d'essayiste et de journaliste : Tahar Ben Jelloun est un romancier. Un bon romancier, au style classique et au parfum de Méditerranée. On en voudra pour preuve, belle surprise de cette rentrée littéraire, ce Bonheur conjugal, qui, sous un titre ironique et fort bergmanien, traite bien du couple et très peu du bonheur.


La revue de presse : - Le Point du 20 juillet 2012


Le bonheur conjugal sonne comme un roman lénifiant sur le mariage et l'amour qui triomphe de toutes les embûches. Bref, comme une bluette pour jeunes filles. C'est mal connaître Tahar Ben Jelloun,..

Les deux voix discordantes posent des questions modernes sur le mariage, l'engagement, la fidélité, l'influence des belles-familles et du milieu social dans lequel elles évoluent. Derrière la fiction, on devine un récit partiellement autobiographique. Qui donne à ce livre les accents d'une confession parfois douloureuse pour son auteur.




La revue de presse : Marianne Payot - L'Express, août 2012


On l'aurait presque oublié tant il a, ces derniers temps - notamment lors du printemps arabe -, revêtu ses casquettes d'essayiste et de journaliste : Tahar Ben Jelloun est un romancier. Un bon romancier, au style classique et au parfum de Méditerranée. On en voudra pour preuve, belle surprise de cette rentrée littéraire, ce Bonheur conjugal, qui, sous un titre ironique et fort bergmanien, traite bien du couple et très peu du bonheur.


La revue de presse : - Le Point du 20 juillet 2012


Le bonheur conjugal sonne comme un roman lénifiant sur le mariage et l'amour qui triomphe de toutes les embûches. Bref, comme une bluette pour jeunes filles. C'est mal connaître Tahar Ben Jelloun,..

Les deux voix discordantes posent des questions modernes sur le mariage, l'engagement, la fidélité, l'influence des belles-familles et du milieu social dans lequel elles évoluent. Derrière la fiction, on devine un récit partiellement autobiographique. Qui donne à ce livre les accents d'une confession parfois douloureuse pour son auteur.




La revue de presse : Marianne Payot - L'Express, août 2012


On l'aurait presque oublié tant il a, ces derniers temps - notamment lors du printemps arabe -, revêtu ses casquettes d'essayiste et de journaliste : Tahar Ben Jelloun est un romancier. Un bon romancier, au style classique et au parfum de Méditerranée. On en voudra pour preuve, belle surprise de cette rentrée littéraire, ce Bonheur conjugal, qui, sous un titre ironique et fort bergmanien, traite bien du couple et très peu du bonheur.


La revue de presse : - Le Point du 20 juillet 2012


Le bonheur conjugal sonne comme un roman lénifiant sur le mariage et l'amour qui triomphe de toutes les embûches. Bref, comme une bluette pour jeunes filles. C'est mal connaître Tahar Ben Jelloun,..

Les deux voix discordantes posent des questions modernes sur le mariage, l'engagement, la fidélité, l'influence des belles-familles et du milieu social dans lequel elles évoluent. Derrière la fiction, on devine un récit partiellement autobiographique. Qui donne à ce livre les accents d'une confession parfois douloureuse pour son auteur.




La revue de presse : Marianne Payot - L'Express, août 2012


On l'aurait presque oublié tant il a, ces derniers temps - notamment lors du printemps arabe -, revêtu ses casquettes d'essayiste et de journaliste : Tahar Ben Jelloun est un romancier. Un bon romancier, au style classique et au parfum de Méditerranée. On en voudra pour preuve, belle surprise de cette rentrée littéraire, ce Bonheur conjugal, qui, sous un titre ironique et fort bergmanien, traite bien du couple et très peu du bonheur.


La revue de presse : - Le Point du 20 juillet 2012


Le bonheur conjugal sonne comme un roman lénifiant sur le mariage et l'amour qui triomphe de toutes les embûches. Bref, comme une bluette pour jeunes filles. C'est mal connaître Tahar Ben Jelloun,..

Les deux voix discordantes posent des questions modernes sur le mariage, l'engagement, la fidélité, l'influence des belles-familles et du milieu social dans lequel elles évoluent. Derrière la fiction, on devine un récit partiellement autobiographique. Qui donne à ce livre les accents d'une confession parfois douloureuse pour son auteur.