Dans «Comme des rats morts» de Benedek Totth, on ne s'ennuie pas une seconde

Ma citation préférée :

« Greg lui tend le flingue et la Bouée le pointe aussitôt sur lui. Bien sûr, Greg se contente de faire un sourire narquois, mais les filles sont toutes pâles d’un coup. La Bouée demande à Greg : - Alors, quel effet ça te fait, hein ? »

Pourquoi ce livre ?

• Il faut lire ce livre car c’est le meilleur polar étranger de 2017 !
• Parce qu’il y a de la lumière dans cette noirceur : une écriture brutale, sans concession, difficile d’accès au début et puis on se passionne pour ces sales gosses.
• Parce que la violence, la dope, le sexe, ne sont pas des traités comme des actes romanesques dans ce livre. Il sont des actes instinctifs, inconscients de toute humanité. Des gosses qui font l’apprentissage de la vie dans la violence. Vous n’êtes pas obligé de les aimer, mais au-delà de ce chaos, ils restent attachants.

L’essentiel en 2 minutes

L’intrigue. Une bande d’ados vit entre les entraînements de natation, le lycée et la dope. Leur vie se résume à glander devant des pornos et des jeux vidéo et se droguer. Jusqu’où peuvent mener ces jeux ? D’abord la mort d’un cycliste… et si justement la mort était aussi un jeu ?

Les personnages. Il y a Greg, le gosse de riche qui fournit la dope à tout le monde, Dany, le timide, « la bouée », Vicky, et le narrateur.

Les lieux. Banlieue d’une grande ville de Hongrie

L’époque. Epoque actuelle

L’auteur. Benedek Totth est le traducteur de nombreux romanciers en Hongrie. Comme des rats morts est son premier roman, qui est salué dans toute la presse.