"Le mythe de la Grèce blanche : histoire d'un rêve occidental" de Philippe Jockey chez Belin (Paris, France)

en partenariat avec 20minutes.fr
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Le mythe de la Grèce blanche : histoire d'un rêve occidental
Le mythe de la Grèce blanche : histoire d'un rêve occidental — Le choix des libraires
  • Auteur : Philippe Jockey 
  • Genre : Histoire
  • Editeur : Belin, Paris, France
  • Prix : 19.00 €
  • Date de sortie : 28/03/2013
  • GENCOD : 9782701174723

Résumé


La Grèce antique a longtemps été réputée «blanche», car l'usure du temps avait effacé les couleurs ornant sculptures et reliefs, pour ne laisser que le marbre blanc. Dès la renaissance, on célèbre la blancheur des statues exhumées et l'on en fait des copies, blanches elles aussi.

Cet impérialisme esthétique du blanc trouvera une expression radicale dans les discours racistes exaltant la figure de l'homme occidental blanc, fils de l'antiquité classique. Les couleurs seront dès lors la marque dégradante de l'autre, du «métèque».

Les dernières technologies donnent les preuves incontestables de la présence de polychromie et d'or sur toute la sculpture grecque, y compris le prestigieux Parthénon, icône suprême de la «Grèce blanche». Pourtant, il y a encore des réactions incrédules, voire dégoûtées (trop «kitsch» !), et certains archéologues continuent de passer soigneusement au kärcher les derniers témoignages du goût des anciens pour l'or et les couleurs.



Philippe Jockey, ancien membre de l'École française d'Athènes, est professeur d'histoire et civilisation grecques à l'université d'Aix-Marseille. Ses recherches pluridisciplinaires sur la polychromie et la dorure de la sculpture antique l'ont conduit à s'interroger sur les raisons d'un tel refus des couleurs - déni esthétique, mais aussi politique et idéologique.




Résumé


La Grèce antique a longtemps été réputée «blanche», car l'usure du temps avait effacé les couleurs ornant sculptures et reliefs, pour ne laisser que le marbre blanc. Dès la renaissance, on célèbre la blancheur des statues exhumées et l'on en fait des copies, blanches elles aussi.

Cet impérialisme esthétique du blanc trouvera une expression radicale dans les discours racistes exaltant la figure de l'homme occidental blanc, fils de l'antiquité classique. Les couleurs seront dès lors la marque dégradante de l'autre, du «métèque».

Les dernières technologies donnent les preuves incontestables de la présence de polychromie et d'or sur toute la sculpture grecque, y compris le prestigieux Parthénon, icône suprême de la «Grèce blanche». Pourtant, il y a encore des réactions incrédules, voire dégoûtées (trop «kitsch» !), et certains archéologues continuent de passer soigneusement au kärcher les derniers témoignages du goût des anciens pour l'or et les couleurs.



Philippe Jockey, ancien membre de l'École française d'Athènes, est professeur d'histoire et civilisation grecques à l'université d'Aix-Marseille. Ses recherches pluridisciplinaires sur la polychromie et la dorure de la sculpture antique l'ont conduit à s'interroger sur les raisons d'un tel refus des couleurs - déni esthétique, mais aussi politique et idéologique.




Résumé


La Grèce antique a longtemps été réputée «blanche», car l'usure du temps avait effacé les couleurs ornant sculptures et reliefs, pour ne laisser que le marbre blanc. Dès la renaissance, on célèbre la blancheur des statues exhumées et l'on en fait des copies, blanches elles aussi.

Cet impérialisme esthétique du blanc trouvera une expression radicale dans les discours racistes exaltant la figure de l'homme occidental blanc, fils de l'antiquité classique. Les couleurs seront dès lors la marque dégradante de l'autre, du «métèque».

Les dernières technologies donnent les preuves incontestables de la présence de polychromie et d'or sur toute la sculpture grecque, y compris le prestigieux Parthénon, icône suprême de la «Grèce blanche». Pourtant, il y a encore des réactions incrédules, voire dégoûtées (trop «kitsch» !), et certains archéologues continuent de passer soigneusement au kärcher les derniers témoignages du goût des anciens pour l'or et les couleurs.



Philippe Jockey, ancien membre de l'École française d'Athènes, est professeur d'histoire et civilisation grecques à l'université d'Aix-Marseille. Ses recherches pluridisciplinaires sur la polychromie et la dorure de la sculpture antique l'ont conduit à s'interroger sur les raisons d'un tel refus des couleurs - déni esthétique, mais aussi politique et idéologique.




Résumé


La Grèce antique a longtemps été réputée «blanche», car l'usure du temps avait effacé les couleurs ornant sculptures et reliefs, pour ne laisser que le marbre blanc. Dès la renaissance, on célèbre la blancheur des statues exhumées et l'on en fait des copies, blanches elles aussi.

Cet impérialisme esthétique du blanc trouvera une expression radicale dans les discours racistes exaltant la figure de l'homme occidental blanc, fils de l'antiquité classique. Les couleurs seront dès lors la marque dégradante de l'autre, du «métèque».

Les dernières technologies donnent les preuves incontestables de la présence de polychromie et d'or sur toute la sculpture grecque, y compris le prestigieux Parthénon, icône suprême de la «Grèce blanche». Pourtant, il y a encore des réactions incrédules, voire dégoûtées (trop «kitsch» !), et certains archéologues continuent de passer soigneusement au kärcher les derniers témoignages du goût des anciens pour l'or et les couleurs.



Philippe Jockey, ancien membre de l'École française d'Athènes, est professeur d'histoire et civilisation grecques à l'université d'Aix-Marseille. Ses recherches pluridisciplinaires sur la polychromie et la dorure de la sculpture antique l'ont conduit à s'interroger sur les raisons d'un tel refus des couleurs - déni esthétique, mais aussi politique et idéologique.




Résumé


La Grèce antique a longtemps été réputée «blanche», car l'usure du temps avait effacé les couleurs ornant sculptures et reliefs, pour ne laisser que le marbre blanc. Dès la renaissance, on célèbre la blancheur des statues exhumées et l'on en fait des copies, blanches elles aussi.

Cet impérialisme esthétique du blanc trouvera une expression radicale dans les discours racistes exaltant la figure de l'homme occidental blanc, fils de l'antiquité classique. Les couleurs seront dès lors la marque dégradante de l'autre, du «métèque».

Les dernières technologies donnent les preuves incontestables de la présence de polychromie et d'or sur toute la sculpture grecque, y compris le prestigieux Parthénon, icône suprême de la «Grèce blanche». Pourtant, il y a encore des réactions incrédules, voire dégoûtées (trop «kitsch» !), et certains archéologues continuent de passer soigneusement au kärcher les derniers témoignages du goût des anciens pour l'or et les couleurs.



Philippe Jockey, ancien membre de l'École française d'Athènes, est professeur d'histoire et civilisation grecques à l'université d'Aix-Marseille. Ses recherches pluridisciplinaires sur la polychromie et la dorure de la sculpture antique l'ont conduit à s'interroger sur les raisons d'un tel refus des couleurs - déni esthétique, mais aussi politique et idéologique.




Résumé


La Grèce antique a longtemps été réputée «blanche», car l'usure du temps avait effacé les couleurs ornant sculptures et reliefs, pour ne laisser que le marbre blanc. Dès la renaissance, on célèbre la blancheur des statues exhumées et l'on en fait des copies, blanches elles aussi.

Cet impérialisme esthétique du blanc trouvera une expression radicale dans les discours racistes exaltant la figure de l'homme occidental blanc, fils de l'antiquité classique. Les couleurs seront dès lors la marque dégradante de l'autre, du «métèque».

Les dernières technologies donnent les preuves incontestables de la présence de polychromie et d'or sur toute la sculpture grecque, y compris le prestigieux Parthénon, icône suprême de la «Grèce blanche». Pourtant, il y a encore des réactions incrédules, voire dégoûtées (trop «kitsch» !), et certains archéologues continuent de passer soigneusement au kärcher les derniers témoignages du goût des anciens pour l'or et les couleurs.



Philippe Jockey, ancien membre de l'École française d'Athènes, est professeur d'histoire et civilisation grecques à l'université d'Aix-Marseille. Ses recherches pluridisciplinaires sur la polychromie et la dorure de la sculpture antique l'ont conduit à s'interroger sur les raisons d'un tel refus des couleurs - déni esthétique, mais aussi politique et idéologique.




Résumé


La Grèce antique a longtemps été réputée «blanche», car l'usure du temps avait effacé les couleurs ornant sculptures et reliefs, pour ne laisser que le marbre blanc. Dès la renaissance, on célèbre la blancheur des statues exhumées et l'on en fait des copies, blanches elles aussi.

Cet impérialisme esthétique du blanc trouvera une expression radicale dans les discours racistes exaltant la figure de l'homme occidental blanc, fils de l'antiquité classique. Les couleurs seront dès lors la marque dégradante de l'autre, du «métèque».

Les dernières technologies donnent les preuves incontestables de la présence de polychromie et d'or sur toute la sculpture grecque, y compris le prestigieux Parthénon, icône suprême de la «Grèce blanche». Pourtant, il y a encore des réactions incrédules, voire dégoûtées (trop «kitsch» !), et certains archéologues continuent de passer soigneusement au kärcher les derniers témoignages du goût des anciens pour l'or et les couleurs.



Philippe Jockey, ancien membre de l'École française d'Athènes, est professeur d'histoire et civilisation grecques à l'université d'Aix-Marseille. Ses recherches pluridisciplinaires sur la polychromie et la dorure de la sculpture antique l'ont conduit à s'interroger sur les raisons d'un tel refus des couleurs - déni esthétique, mais aussi politique et idéologique.



La revue de presse : Vincent Azoulay - Le Monde du 13 juin 2013


Comment la riche polychromie de l'art grec antique a-t-elle pu être oubliée ? Des Romains aux romantiques, l'historien Philippe Jockey mène l'enquête...

Mais loin de se limiter à restituer au monde grec sa polychromie oubliée, Philippe Jockey analyse le processus qui a conduit à considérer l'Antiquité de la sorte : c'est à l'archéologie de ce " blanchiment " que la plus grande partie de l'ouvrage est consacrée...

Alimentée par les rêveries romantiques d'un Chateaubriand, cette mystique de la Grèce blanche se radicalise encore dans la première moitié du XXe siècle et Charles Maurras peut, sans vergogne, faire l'éloge de la " blanche Athènes " dans son Voyage d'Athènes, publié en 1939, refusant en miroir le cosmopolitisme et la bigarrure orientale. Il faut attendre l'après-guerre pour que l'illusion se dissipe, même si la plupart des touristes croient encore aujourd'hui, dur comme pierre, à une Antiquité blanche comme le marbre. Au terme de cette enquête généalogique, Philippe Jockey apporte en définitive la meilleure des réponses au constat attristé que Marguerite Yourcenar dressait à propos des études grecques en général : " On n'a que faire de cette trop parfaite statue taillée dans un marbre trop blanc. "




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Comment la riche polychromie de l'art grec antique a-t-elle pu être oubliée ? Des Romains aux romantiques, l'historien Philippe Jockey mène l'enquête...

Mais loin de se limiter à restituer au monde grec sa polychromie oubliée, Philippe Jockey analyse le processus qui a conduit à considérer l'Antiquité de la sorte : c'est à l'archéologie de ce " blanchiment " que la plus grande partie de l'ouvrage est consacrée...

Alimentée par les rêveries romantiques d'un Chateaubriand, cette mystique de la Grèce blanche se radicalise encore dans la première moitié du XXe siècle et Charles Maurras peut, sans vergogne, faire l'éloge de la " blanche Athènes " dans son Voyage d'Athènes, publié en 1939, refusant en miroir le cosmopolitisme et la bigarrure orientale. Il faut attendre l'après-guerre pour que l'illusion se dissipe, même si la plupart des touristes croient encore aujourd'hui, dur comme pierre, à une Antiquité blanche comme le marbre. Au terme de cette enquête généalogique, Philippe Jockey apporte en définitive la meilleure des réponses au constat attristé que Marguerite Yourcenar dressait à propos des études grecques en général : " On n'a que faire de cette trop parfaite statue taillée dans un marbre trop blanc. "




La revue de presse : Vincent Azoulay - Le Monde du 13 juin 2013


Comment la riche polychromie de l'art grec antique a-t-elle pu être oubliée ? Des Romains aux romantiques, l'historien Philippe Jockey mène l'enquête...

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Alimentée par les rêveries romantiques d'un Chateaubriand, cette mystique de la Grèce blanche se radicalise encore dans la première moitié du XXe siècle et Charles Maurras peut, sans vergogne, faire l'éloge de la " blanche Athènes " dans son Voyage d'Athènes, publié en 1939, refusant en miroir le cosmopolitisme et la bigarrure orientale. Il faut attendre l'après-guerre pour que l'illusion se dissipe, même si la plupart des touristes croient encore aujourd'hui, dur comme pierre, à une Antiquité blanche comme le marbre. Au terme de cette enquête généalogique, Philippe Jockey apporte en définitive la meilleure des réponses au constat attristé que Marguerite Yourcenar dressait à propos des études grecques en général : " On n'a que faire de cette trop parfaite statue taillée dans un marbre trop blanc. "


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