Chasse aux déchets sur le sable de Leffrinckoucke

Olivier aballain
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   La mer, la plage, le soleil... et les déchets. Plus d'une centaine de personnes ont participé hier au ramassage organisé par la Surfrider Foundation à Leffrinckoucke. Et comme toujours, il y avait du boulot. La benne de cinq mètres cubes installée sur la grève s'est remplie en une heure de bidons en tous genres, chaussettes abandonnées, bouteilles, plaques de métal, filets et autres cordages.
  ants solides, coupe-vent sur les épaules (indispensable, hier) : Huguette, présidente de l'association Adele, est une habituée. « Ça fait des années que je pratique. Beaucoup de ces déchets sont dangereux pour les oiseaux, les poissons. Sur 40 km de côtes dans le Dunkerquois, seules 5 km sont encore à l'état naturel. Il faut les défendre ». Avec sa puissance médiatique, la Surfrider Foundation y contribue depuis trois ans dans le Dunkerquois. « On a réussi à attirer pas mal d'associations du coin sur l'événement », se satisfait Florent Caulier, l'un des organisateurs. 

 Les jeunes plus écolos
C'est le cas de l'USL Leffrinckoucke jogging, qui a trouvé là le prolongement de sa charte « éthique ». « On fait du covoiturage, on boit dans des gobelets réutilisables... et on ramasse les déchets, c'est logique. », indique Pierre-Marie Libert. Logique, et physique, aussi, parfois : Denis-Adrien et Charles, kite-surfers chevronnés, doivent s'y mettre à deux pour trimballer une grosse plaque de résine. Pour autant, selon Frédéric et Christophe, habitants du coin, « la situation s'est beaucoup améliorée ces dernières années ». « Les jeunes ont plus conscience qu'avant de la nécessité de protéger la nature », assure Florent Caulier, qui est aussi prof d'EPS.