Hauts-de-France : La SNCF reporte son plan de transports adapté, sans assurer qu’il n’y aura pas d’annulations de trains
TRANSPORTS Face au mécontentement des utilisateurs et de la région Hauts-de-France, la SNCF a décidé de reporter la mise en œuvre d’un plan de réduction des circulations de trains qui devait entrer en vigueur, lundi
- La SNCF prévoyait un plan de transport adapté avec la suppression de 140 trains par jour dans les Hauts-de-France.
- Face au tollé des usagers et des élus, le transporteur ferroviaire a suspendu son plan.
- La SNCF doit revenir dans deux semaines avec de nouvelles propositions.
Transport ferroviaire dans les Hauts-de-France, épisode 289. Les mea culpa suivis de promesses de la SNCF n’ont rien changé à la situation catastrophique des trains régionaux dans les Hauts-de-France. Chaque matin, chaque soir, les usagers suent à grosses gouttes avant de consulter l’appli SNCF, qui leur confirme le maintien ou non du TER qui doit les conduire au travail ou les ramener chez eux. Des annulations de trains par dizaines quotidiennement, que le transporteur ferroviaire met sur le dos d’un manque de personnel.
Lundi devait entrer en vigueur un nouveau plan de transports adapté (PTA) pour l’ensemble du réseau TER des Hauts-de-France avec, à la clé, la suppression d’environ 140 trains par jour pendant un an. Le postulat de la SNCF étant qu’il vaut mieux annuler certains trains pendant une période donnée plutôt que de le faire au dernier moment, faute de personnel. Une idée qui se tient, mais qui a fait bondir à peu près tout le monde, usagers, associations d’usagers et politiques.
La SNCF ne trouvera pas de solution en deux semaines
Face au tollé, et après une entrevue avec le président de région, Xavier Bertrand, la SNCF a décidé de temporiser en suspendant la mise en œuvre du PTA. Le transporteur s’est donné deux semaines pour proposer une solution moins drastique, autrement dit, pour mettre sur la table un PTA plus light.
Il n’empêche qu’il y aura tout de même moins de trains qui circuleront, dès lundi, notamment en raison des vacances de la Toussaint. Et ces deux semaines de répit ne permettront tout de même pas de régler le problème de fond, à savoir qu’il manque une soixantaine de conducteurs de trains dans la région pour assurer un service normal.