Hauts-de-France : Plus de 10.000 prénoms différents pour baptiser les nouveau-nés en 2020
STATISTIQUES L'Insee a publié un panorama de l'évolution des prénoms donnés dans les Hauts-de-France depuis 75 ans. L'étude montre, notamment, une grande diversification à partir des années 1990
« Je s’appelle Groot ». Dans une étude statistique publiée, ce jeudi, l’Insee s’est penché sur les prénoms donnés aux nouveau-nés dans les Hauts-de-France depuis 1946. Il ressort de l’analyse de l’institut que les parents d’aujourd’hui ont un choix largement plus étendu pour baptiser leur enfant qu’il y a 75 ans.
Lorsqu’un bébé naissait en 1946, ses parents choisissaient généralement un prénom parmi les quelque 2.000 en vogue à cette époque. Un panel déjà fourni qui devait occuper bon nombre de nuits blanches. En ces temps éloignés, les prénoms les plus à la mode étaient Jean et Martine, à l’image de la maire de Lille, Martine Aubry, née en 1950. Et quand un prénom était plébiscité, ça ne rigolait pas. Dans la région, ce sont quand même 12 % des garçons nés en 1946 qui étaient prénommés Jean.
A partir des années 1990, le « catalogue » de prénoms a commencé à s’épaissir sérieusement. Selon l’Insee, en 2020, ce sont plus de 10.000 prénoms différents qui ont été donnés aux nouveau-nés. Et là encore, il y a les stars comme Léa, Jade, Lucas ou Léo. Petite différence néanmoins, si ces prénoms sont effectivement les plus donnés aujourd’hui, ils se retrouvent en moindre proportion dans la population que les prénoms favoris de 1946 en raison, justement, de la diversification.