Lille : Tout savoir sur les bracelets spécial Euro de Transpole

TRANSPORTS À l'occasion de l'Euro 2016 en France, la société Transpole a mis en service des bracelets électroniques pour circuler dans les transports en commun...

Cyprien Tellier
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Le bracelet Pass'Pass miracle de Transpole
Le bracelet Pass'Pass miracle de Transpole — C. Tellier / 20 Minutes

Transpole est au top de la miniaturisation. Depuis le mardi 17 mai, la société de transports en commun de la métropole lilloise, a lancé son produit collector pour l’Euro 2016 : des bracelets électroniques rechargeables. Voici cinq choses à savoir sur cette nouveauté.

Ils fonctionnent comme une carte Pass Pass

Les propriétaires de ces bracelets électroniques peuvent s’en servir comme un titre de transport classique. La petite puce intégrée au produit est rechargeable aux bornes et « se bipe » devant les valideurs. De cette façon, il n’y a donc pas de réductions tarifaires particulières, les prix des trajets restent les mêmes qu’avec la carte Pass Pass.

Ils ont un coût

Et pas un petit. Ces bracelets, équipés de la technologie NFC (échange de données entre deux appareils ayant ce dispositif) via une puce, sont vendus à 12,90 euros l’unité dans les agences Transpole. Mais ils sont néanmoins préchargés d’un pass journée, d’une valeur de 4,80 euros. Coût du plastique : 8,10 euros

Ils ne sont pas destinés aux habitants de la métropole

Même si tout le monde peut s’en procurer, les bracelets électroniques de Transpole sont davantage réservés aux milliers de touristes qui seront dans le Nord pendant l’Euro. « Avec ma carte Pass Pass, je paie mon abonnement mensuel trois fois moins cher. Je ne vois pas l’intérêt pour ceux qui habitent ici », explique Appolline, habituée des trajets en transports en commun.

Ils sont faits pour fluidifier le trafic

Imaginés à l’occasion de l’Euro, Transpole mise sur l’aspect pratique de ces bracelets électroniques pour éviter les embouteillages aux bornes les jours de matchs. Avec le produit accroché au poignet, les passages aux valideurs des milliers de supporters devraient être plus rapides.

Il s’agit d’une « première mondiale »


Cette initiative, produit d’une collaboration entre les sociétés Keolis Lille et Gemalto, est inédite dans le milieu des transports. « C’est une bonne idée mais elle aurait dû être davantage développée. Pourquoi ne pas y avoir intégré un podomètre ? », commente Mathieu, un usager de 21 ans croisé dans le métro. On attend de voir ça. « On peut imaginer tout type de déclinaison », confiait la semaine dernière Jean-Pierre Farandou, le patron de Keolis, la filiale de la SNCFqui exploite le réseau Transpole.