Lille: trois personnes écrouées pour trafic d'armes

JUSTICE L'identitaire Claude Hermant et deux autres personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire...

M.L. avec AFP
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Le Palais de Justice de Lille
Le Palais de Justice de Lille — M. Libert

Les trois personnes entendues la semaine dernière dans le cadre de l'enquête sur un trafic d'armes en bande organisée, entre le Nord et la Belgique, ont été mises en examen et écrouées, a-t-on appris, lundi, de source judiciaire.

Détention provisoire

Ces trois personnes ont été entendues, par la police judiciaire de Lille, au cours de 96 heures de garde à vue, comme l'autorise la loi dans le cadre d'enquêtes portant sur le trafic d'armes. Parmi elles, se trouvait Claude Hermant, figure de la mouvance identitaire du Nord, ainsi que son épouse. Les chefs de mise en examen retenus contre lui n'ont cependant pas été détaillés. Tous trois ont été placés en détention provisoire.

Avant les mises en examen de ces trois personnes, le parquet de Lille avait cité, dans un communiqué, les chefs d'accusation suivants: «exercice sans autorisation, en bande organisée, d'activité intermédiaire pour la fabrication ou le commerce de matériels de guerre, armes ou munitions» et «association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et de délits punis de dix ans d'emprisonnement».

L'information judiciaire, qui a mené à ces mises en examen, avait été ouverte au tribunal de grande instance de Lille le 7 mai 2014 et l'enquête confiée à la police judiciaire de Lille. Le 20 janvier, une perquisition avait été menée dans une maison à Comines, en Belgique, dans le cadre d'une commission rogatoire internationale du 18 décembre 2014 émanant des autorités françaises. L'opération avait été exécutée par des policiers belges, accompagnés de collègues français. Aucune arme ni aucun explosif n'avaient été découverts.