Voiture de police attaquée à Paris : Trois personnes placées en garde à vue

manifestation Une enquête a été ouverte du chef de violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique

20 Minutes avec AFP
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Des policiers lors de la marche contre le racisme et les violences policières à Paris.
Des policiers lors de la marche contre le racisme et les violences policières à Paris. — ANTON KARLINER/SIPA

Trois personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte après l’attaque d’une voiture de police à Paris samedi au cœur de la manifestation contre les violences policières, a indiqué le parquet de Paris dimanche. « Une enquête a été ouverte du chef de violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique et confiée à la sûreté territoriale de Paris », a précisé le ministère public, confirmant sur ce point une information du Parisien.

Alors que le parquet avait annoncé plus tôt dans la journée que onze personnes au total avaient été placées en garde à vue suite à la manifestation de samedi, il a précisé que trois de ces personnes l’étaient dans le cadre de cette enquête. Après un départ dans le calme vers 15h00 depuis la gare du Nord, un précortège de centaines d’individus vêtus de noir et cagoulés s’est constitué, dégradant les vitrines de plusieurs agences bancaires et caillassant une voiture de police.

Les policiers mis à l’abri

Cette voiture, coincée dans la circulation boulevard de Clichy, a été attaquée « à coups de barre de fer », a indiqué la préfecture de police de Paris. L’un des policiers est alors brièvement sorti du véhicule arme à la main pour tenir à distance les manifestants, selon plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, confirmées par une source policière.

Une « intervention des BRAV », du nom de cette unité controversée de policiers à moto, a ensuite « permis de faire cesser l’action et mettre à l’abri » les policiers présents dans le véhicule, a ajouté la préfecture.

Laurent Nuñez avait déjà annoncé que « trois personnes (…) présumées être impliquées dans ces faits (avaient) été interpellées ». Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait réagi sur X (ex-Twitter) en fustigeant « des violences inacceptables contre les forces de l’ordre ».