Braquage : Treize et dix ans de prisons requis pour deux suspects du casse de la bijouterie Chopard

grand banditisme Deux multirécidivistes sont jugés par la Cour d’Assises pour ce braquage qui date de 2016

20 Minutes avec AFP
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Deux malfaiteurs accusés d'avoir braqué la célèbre bijouterie Chopard sont jugés devant la cour d'assises de Paris.
Deux malfaiteurs accusés d'avoir braqué la célèbre bijouterie Chopard sont jugés devant la cour d'assises de Paris. — Guillaume Collet

Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité, mais les peines requises sont de 13 et dix ans de prison. Aïssa Bendjaber et Sébastien Heymann, les deux principaux suspects dans l’affaire du braquage à main armée de la bijouterie Chopard, sont jugés en leur absence à la cour d’assises de Paris.

Surnommé « le braqueur au borsalino », le couvre-chef qu’il a utilisé à au moins trois reprises lors de braquages de bijouteries parisiennes entre 2009 et 2015, Aïssa Bendjaber, 66 ans, ne s’est jamais présenté à l’audience faisant valoir qu’il était « vieux et malade ».

Âgé de 48 ans, Sébastien Heymann a reconnu pour la première fois lors de l’audience de vendredi qu’il avait participé au braquage de la bijouterie Chopard le 1er mars 2016. Mais il ne s’est pas présenté à l’audience lundi matin pour entendre les réquisitions de l’avocate générale. Le butin du casse est estimé à plusieurs millions d’euros.

Deux braqueurs expérimentés jugés en leur absence

« L’homme au borsalino » est connu pour sa participation à de nombreux braquages similaires dont celui, déjà, de la bijouterie Chopard en mai 2009. Il avait écopé de huit ans de prison en 2011 pour ce vol à main armée. Le butin, estimé à 6,8 millions d’euros, n’a jamais été retrouvé. Aïssa Bendjaber avait retrouvé la liberté en 2015. Son complice Sébastien Heymann a été arrêté en Suisse en février 2017 au cours du braquage raté d’une bijouterie de Genève. Les enquêteurs ont vite fait le lien entre Heymann et le braquage de Chopard en mars 2016.

L’avocate générale a requis par ailleurs des peines de quatre ans de détention dont trois ans et demi avec sursis probatoire et 18 mois dont 15 mois avec sursis probatoire à l’encontre des frères Salim et Sliman K. qui comparaissent libres pour recel de biens provenant d’un vol et recel. Le verdict est attendu lundi dans la soirée.