Côtes-d’Armor : Prison ferme pour un conducteur ivre qui avait fauché des cyclistes

Accident L’automobiliste de 31 ans avait pris la fuite après avoir percuté un peloton de jeunes coureurs près de Guingamp

C. A. avec AFP
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Un automobiliste était jugé dans les Côtes-d'Armor pour avoir percuté huit cyclistes à l'entraînement. En état d'ivresse, le récidiviste a été condamné à de la prison ferme (illustration).
Un automobiliste était jugé dans les Côtes-d'Armor pour avoir percuté huit cyclistes à l'entraînement. En état d'ivresse, le récidiviste a été condamné à de la prison ferme (illustration). — Z. Williams/Sipa

Huit cyclistes à terre, tous blessés. Parmi eux, trois adolescents sont grièvement touchés. Le samedi 21 janvier, la sortie d’un vélo club des Côtes-d’Armor avait viré au drame. Percutés par un automobiliste, huit des treize adolescents avaient fini à terre. Le conducteur du coupé allemand ne s’était pas arrêté et avait pris la fuite. Un mois après l’accident, l’automobiliste de 31 ans a été jugé par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc. Déjà condamné à quatre reprises pour conduite en état d’ivresse, le prévenu a écopé d’une peine de trois ans de prison, dont dix mois avec sursis. Il aura pour obligation de se soigner et d’indemniser ses victimes.

Son véhicule a été confisqué

Cet après-midi de janvier, l’homme conduisait avec une alcoolémie autour de 2,7 grammes par litre de sang, d’après les estimations des gendarmes. Après l’accident, le mis en cause avait pris la fuite. Les gendarmes l’avaient retrouvé endormi dans sa voiture dans un chemin, à environ trois kilomètres de l’accident. Refusant le contrôle d’alcoolémie, le chauffard avait été enregistré à 0,3 gramme d’alcool dans le sang le lendemain matin, soit plus de douze heures après le choc. Il avait été placé en détention provisoire.



« J’ai eu un moment d’égarement mais à aucun moment j’ai voulu les percuter », s’est défendu le père de deux enfants. Il a dit avoir bu « trois bières le matin » et s’être « couché tard la veille » de l’accident. « Je bois depuis quatre ans, un week-end sur deux, quand je ne garde pas les enfants », a-t-il affirmé. Son véhicule a été confisqué, son permis annulé et il a interdiction de le repasser pour une durée de trois ans.