Cannes : L’accusé du meurtre de Kevin, 23 ans, poignardé à la sortie d’une discothèque, devant les juges
Procès Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2018, Kévin Ribal, 23 ans, était tué. Un Niçois de 30 ans et deux complices présumés sont jugés cette semaine pour meurtre
- Le procès du meurtrier présumé de Kevin Ribal, tué à l’âge de 23 ans de deux coups de couteau le 28 octobre 2018 à la sortie d’une discothèque cannoise, s’ouvre ce lundi à Nice.
- Mis en examen pour assassinat, il est finalement renvoyé pour meurtre, la « circonstance de préméditation » ayant été « écartée », indique à 20 Minutes le parquet de Nice.
- Les parents de la victime, qui « ignorent toujours pourquoi [leur] fils est mort », attendent des explications.
Le procès doit durer toute la semaine. Et permettre aux parents de Kevin Ribal, tué à l’âge de 23 ans de deux coups de couteau, d’obtenir enfin des réponses. C’est en tout cas ce qu’ils espèrent, plus de quatre ans après la mort de leur fils cadet, poignardé le 28 octobre 2018 à la sortie d’une discothèque cannoise. Le meurtrier et deux complices présumés sont jugés depuis ce lundi devant la cour d’assises des Alpes-Maritimes.
Il est un peu plus de 4 heures du matin cette nuit-là sur le parvis du Palais des festivals de Cannes. Kevin Ribal sort du Ka, un établissement où il vient de passer un moment entre amis, lorsqu’il est pris à partie. La suite est tragique. Trois jours plus tard, un Niçois était interpellé après avoir tenté de prendre la fuite en Italie. Cet homme âgé alors de 26 ans, et déjà condamné pour des vols avec violence, est soupçonné d’avoir porté les coups de couteau mortels. Il est mis en examen pour assassinat. Devant la cour d’assises cette semaine, il est finalement renvoyé pour meurtre, la « circonstance de préméditation » ayant été « écartée », indique à 20 Minutes le parquet de Nice.
« On ignore pourquoi notre fils est mort »
Mais alors que s’est-il passé ? Pourquoi leur fils a-t-il été poignardé à deux reprises ? Les parents de Kevin Ribal attendent désespérément des réponses de l’accusé. Des explications. « Il a changé de version, dit qu’il était saoul, puis qu’il s’était trompé… On ignore toujours pourquoi notre fils est mort », ont-ils expliqué à Nice-Matin. Ils assurent que leur enfant était « un gentil, sportif, pas du tout bagarreur ».
Incarcéré à la prison de Grasse depuis son arrestation, le tueur présumé sera jugé aux côtés de deux de ses connaissances, deux autres hommes. Le premier, soupçonné de lui avoir fourni le couteau, est accusé de « complicité de meurtre ». Le second devra répondre de « soustraction ou destruction de document ou d’objet pour faire obstacle à la manifestation de la vérité ». Le verdict est prévu vendredi.