Grenoble : Coupable d’avoir mis à pied des grévistes, la SNCF condamnée pour discrimination syndicale
APPEL Trois filiales de la SNCF vont régler 5.000 euros de dommages et intérêts à six de leurs salariés
La SNCF a été condamnée à verser 5.000 euros de dommages et intérêts pour discrimination syndicale à l’égard de six de ses salariés et 2.500 euros à un retraité. Le jugement a été prononcé le 19 janvier dernier par la chambre sociale de la cour d’appel de Grenoble (Isère), rapporte Le Dauphiné Libéré. Les juges ont suivi la décision du conseil de prud’hommes de Grenoble émise en février 2021.
Plusieurs jours de mise à pied
En juin 2018, les sept plaignants, travaillant pour trois filiales de la SNCF avaient participé à un piquet de grève pour contester la réforme du système ferroviaire. Un barbecue avait été allumé sur un quai de la gare de Grenoble.
Quelques mois après, les six salariés avaient subi de deux à cinq jours de mise à pied. En mai 2019, ils ont décidé de saisir le conseil de prud’hommes, car des grévistes de Chambéry ne s’étaient pas fait sanctionner, d’où la suspicion de discrimination syndicale. Les trois filiales devront également payer 6.000 euros au syndicat SUD-Rail, organisateur du piquet de grève.