Charente-Maritime : Un magnétiseur condamné à quinze ans de prison pour viols

JUSTICE La plainte d’une magistrate de Saintes, victime de l’accusé, avait entraîné le dépaysement de l’affaire à Périgueux

20 Minutes avec AFP
Illustration de la cour d'assises du Rhône, à Lyon.
Illustration de la cour d'assises du Rhône, à Lyon. — E. Frisullo / 20 Minutes

C’était le maximum encouru. Un magnétiseur de Charente-Maritime, accusé de viols et agressions sexuelles par 16 femmes, a été condamné lundi à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de la Dordogne. Cette peine est assortie d’un suivi sociojudiciaire de 10 ans, a précisé à l’AFP l’avocat d’une des victimes.

Joël Merland, 76 ans, a été déclaré coupable de l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés : viols, tentatives de viols et/ou agressions sexuelles sur 16 femmes. Ancien chauffeur routier à la retraite, le septuagénaire était devenu magnétiseur bénévole à son domicile de Tonnay-Boutonne, près de Rochefort.

Dix à douze ans étaient requis

C’est dans sa salle à manger, où les séances avaient lieu, qu’il a commis entre 2012 et 2020 les actes pour lesquels il a été condamné, profitant de son activité pour abuser de ses patientes.

Parmi les plaignantes, une magistrate de la ville de Saintes, en Charente-Maritime. Sa plainte avait entraîné le dépaysement de l’affaire à Périgueux, où l’ensemble des débats se sont tenus à huis clos pendant une semaine.

L’avocate générale avait requis lundi une peine de 10 à douze ans de prison.