Merci d'avoir passé ce marathon avec nous. La synthèse de cette première journée est à lire ici.
Procès des attentats du 13-Novembre : Salah Abdeslam affirme qu’il est « traité comme un chien » en prison depuis « plus de six ans »…
LIVE Revivez la première journée du procès des attaques terroristes du 13 novembre 2015 à Saint-Denis, au Bataclan et sur les terrasses parisiennes
L’ESSENTIEL
- Le procès des attaques terroristes du 13 novembre 2015 s'est ouvert, ce mercredi à 12h30, devant la cour d’assises spéciale de Paris pour neuf mois.
- Vingt personnes, dont Salah Abdeslam, sont accusées dans ce dossier mais quatorze seulement seront jugées en leur présence. Les accusés ont été extraits de leurs cellules et escortés vers le tribunal dans la matinée.
- Une salle a été spécialement construite dans l’historique palais de justice de Paris pour accueillir le « procès du siècle », où plus de 1.700 parties civiles et 300 avocats sont attendus.
- Un important dispositif de sécurité a été mis en place autour du palais de justice, sur l’île de la Cité, où près d’un millier de policiers sont déployés.
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A LIRE AUSSI
Peu de parties civiles étaient présentes à l’ouverture de l’audience, mais toutes attendent désormais un « procès exemplaire ». Un article de notre journaliste sur place Hélène Sergent à retrouver juste ici.
Au premier jour du procès, l’accusé s’est illustré à plusieurs reprises par ses provocations et ses outrances. Un article de notre journaliste sur place Caroline Politi à lire juste ici.
Réagissant aux propos sur les conditions carcérales, Salah Abdeslam a affirmé que « cela fait plus de six ans » qu’il est « traité comme un chien » : « Dangereux ou pas dangereux, on est des hommes et on est traité comme des chiens ! Ici, c’est beau, y’a des écrans, il y a l’air conditionné ! », selon nos journalistes sur place.
Les avocats de Farid Kharkhach, qui est « fragilisé » et souffrirait d’une dépression selon eux, craignent une « multiplication d’incidents » dans les mois à venir.
Après un peu plus de trente minutes de suspension, l'audience reprend, mais l'accusé n'a pas repris sa place dans le box. « Il nous manque des interprètes, qui vont arriver. Et je vois que les bancs de la défense sont plus clairsemés mais je veux m’assurer que chaque accusé peut avoir un avocat s’il vous plaît », dit le président, selon notre journaliste Hélène Sergent.
Farid Kharkhach, l’un des accusés, vient de faire un malaise, l’audience est suspendue, selon nos journalistes présentes sur place.
Né au Maroc, Farid Kharkhach, 37 ans, est accusé d’avoir fourni des faux papiers à l’ensemble de la cellule à la demande de Khalid El Bakraoui, l’un des auteurs des attentats de Bruxelles.
« C’est une provocation, on s’y attendait et en réalité on n’en attend absolument rien », a estimé Dominique Kielemoes, dont le fils a été tué dans la fusillade du bar La Belle Equipe, auprès de l’AFP.
Qui sont les vingt accusés ? De quoi sont-ils accusés ? Qui sera présent au procès ? Si vous avez du mal à comprendre qui sont les vingt accusés, l’AFP a préparé une infographie qui vous permettra d’y voir plus.
« Évidemment on savait que Salah Abdeslam allait de nouveau indiquer qu’il faisait allégeance à son Dieu », a déclaré Me Jean Reinhart, avocat d’une centaine de parties civiles, à nos confrères de LCI, qui ne se dit « absolument pas surpris ». « Ce qui m’a plus surpris, c’est qu’il ait continué à répondre aux autres questions, ce qui peut nous laisser comprendre que, peut-être, il va s’expliquer pour le reste », a-t-il ajouté.
« Il y a, dans cette énumération, quelque chose de vertigineux », selon notre journaliste, Hélène Sergent, présente sur place.
Arthur Dénouveaux, le président de Life for Paris, n’est pas surpris du comportement de Salah Abdeslam : « C’est ce qu’il avait déjà fait à Bruxelles », a-t-il déclaré auprès de notre journaliste, Caroline Politi.
Six ans après les attentats, les rescapés des attaques de Paris et Saint-Denis témoignent de l’évolution du regard porté par la société sur les événements et leur statut. Notre journaliste Hélène Sergent avait recueilli leurs témoignages en 2018. Un article à retrouver ici.
L’audience est suspendue « cinq minutes », le temps de faire une pause, et reprendra toujours avec l’appel des parties civiles, selon notre journaliste présente sur place, Hélène Sergent. « Restez dans la salle, s’il vous plaît », a ordonné le président de la cour.
Certains habitants des 10e et 11e arrondissements de Paris qui vivaient à proximité du Bataclan et des lieux des attentats du 13-Novembre ont ressenti la nécessité de déménager. Notre journaliste Caroline Politi a recueilli leurs témoignages et c’est à lire juste ici.
Le Premier ministre, Jean Castex, a eu une « pensée pour toutes les familles des très nombreuses victimes qui attendent que justice soit rendue », a-t-il déclaré ce mercredi midi lors d’une conférence de presse à l’issue du séminaire gouvernemental de rentrée.
Jean Castex a rappelé la « détermination » du gouvernement « à tout faire pour juguler la menace terroriste ».
Un des avocats des parties civiles a demandé à ses confrères de se relayer dans la salle de 550 places pour que leurs clients puissent venir.
La plupart des avocats sollicitent l'aide juridictionnelle pour leurs clients, selon notre confrère de Franceinfo. Il s'agit d'une prise en charge par l'Etat des frais liés aux procédures judiciaires.
La dessinatrice Elisabeth de Pourquery, présente dans la salle d’audience, a dressé le portrait de Salah Abdeslam.
Les avocats des parties civiles sont désormais appelés un à un la barre. Ils énoncent la liste des personnes qu’ils représentent, ce qui risque de durer très longtemps.
L’un des trois avocats généraux revient sur les critères sur lequel se fonde le statut de victime, rapporte notre journaliste Caroline Politi, présente sur place. Il revient également sur les victimes « par ricochets », les proches des victimes, blessées ou tuées. En clair, jusqu’à quel cercle peut-on être considéré comme une victime ?
La question de la recevabilité de la constitution de partie civile de personnes morales – comme le Bataclan ou la ville de Saint-Denis par exemple – est soulevée et devrait être débattue ultérieurement, rapporte notre journaliste Hélène Sergent sur place.
« Nous commençons ce jour un procès qualifié notamment d’historique, de hors norme », indique Jean-Louis Périès. « Historique ? Certainement. Car les faits que nous allons examiner sont inscrits indubitablement dans les événements nationaux et internationaux de notre siècle », poursuit le président.
« Hors norme ? Oui, au vu du nombre des intervenants, des victimes, des parties civiles, de leurs conseils, des experts appelés à la barre », ajoute le magistrat qui préside cette cour d’assises spécialement composée.
Parmi eux, seul l’un d’eux serait encore en fuite, un second serait détenu en Turquie, les autres ont probablement été tués en Syrie. Nous revenons plus longuement sur les ombres de ce procès juste ici.
Plusieurs des accusés dans le box sont assistés d'interprètes.
Jean-Louis Périès indique à tous les accusés présents dans le box qu’ils ont le droit, tout au long du procès, de faire des déclarations, de répondre aux questions qui leur seront posées ou de se taire, rapporte notre journaliste Hélène Sergent.
« Tout d’abord je tiens à dire qu’il n’y a point de divinité à part Allah et Mohamed est son serviteur », déclare Salah Abdeslam lorsque le président lui a demandé de déclarer son identité.
Invité à décliner l’identité de ses parents, Salah Abdeslam a refusé de donner leurs noms : « Le nom de mon père et de ma mère n’a rien à faire ici », selon une journaliste de Franceinfo. « J’ai délaissé toute profession pour devenir un combattant de l’Etat islamique », a ajouté le seul membre du commando encore en vie.
Les 14 accusés sont présents dans la salle d’audience, assis par ordre alphabétique, certains en chemises, d’autres en survêtements. Mais selon notre journaliste Caroline Politi, il est difficile de les reconnaître avec leurs masques.
Salah Abdeslam est le dernier à avoir pris place dans la salle.
Vingt accusés, plus de 1.700 parties civiles, 300 avocats, un verdict d’ici neuf mois… Avec 45 minutes de retard, le procès historique des attentats du 13-Novembre est ouvert.
« L’audience criminelle est ouverte, veuillez vous asseoir », a déclaré le président Jean-Louis Périès, entouré de 8 magistrats.
Les onze accusés s’installent dans le box à quelques minutes du début de l’audience, selon notre journaliste Caroline Politi, présente dans la salle.
Le président de la cour d’assises spécialement composée, Jean-Louis Périès, doit déclarer les débats ouverts mercredi 8 septembre à 12h30. En raison du très grand nombre de victimes, la cour procédera d’abord et pendant deux jours à l’appel des près de 1.800 parties civiles constituées et examinera d’éventuelles nouvelles constitutions, avant de faire l’appel de plus d’une centaine de témoins.
Un Vademecum réalisé par l’association Paris Aide aux Victimes est mis à disposition des parties civiles, selon notre journaliste Hélène Sergent, présente sur place. A l’intérieur, on y trouve une description détaillée du fonctionnement de l’audience et des conseils pratiques.
Les avocats de la défense et des parties civiles commencent à s’installer dans la salle d’audience à une grosse demi-heure de l’ouverture du procès, nous informe l’une de nos journalistes sur place, Caroline Politi. Les 11 accusés n’ont pas encore pris place dans le box.
Notre journaliste photo, Olivier Juszczak, revient en images sur le 13-Novembre.
Tous les accusés en détention provisoire, y compris Salah Abdeslam, sont arrivés au palais de justice, a appris 20 Minutes auprès de la Chancellerie, confirmant une information de BFMTV.
Dans la matinée, sous l’œil des caméras, un convoi ultra-sécurisé a quitté la prison de Fleury-Mérogis, où le seul membre encore en vie des commandos djihadistes du 13 novembre 2015, Salah Abdeslam, est depuis plus de cinq ans incarcéré à l’isolement total. Les 11 accusés en détention provisoire seront acheminés chaque jour de leur lieu de détention au palais de justice par un trajet tenu secret.
« La parole est aujourd’hui aux victimes, il faut qu’on leur laisse le temps de s’exprimer, ça fait 6 ans qu’ils attendent », a expliqué Samia Maktouf, l’une des avocates des parties civiles à notre journaliste Caroline Politi.
« Je suis passé à autre chose mais on me le rappelle tout le temps, je vivrais avec, je fais toujours des cauchemars », a raconté Thierry, rescapé du Bataclan, qui s’est caché dans une loge, à notre journaliste Caroline Politi.
Une salle d’audience de 550 places a été construite pour l’occasion dans la salle des pas perdus du palais de justice. Avec 1.800 parties civiles, plus de 330 avocats et 141 médias accrédités, autant dire que tout le monde ne pourra pas rentrer dans la salle d’audience.
A deux heures du lancement du procès, le palais de justice commence à se remplir, les journalistes se mettent en place.
Des badges sont distribués aux parties civiles du procès. Un cordon rouge si elles ne souhaitent pas être sollicitées par la presse et un cordon vert si elles acceptent de parler aux médias, rapportent plusieurs confrères.
Dans la matinée, sous l’œil des caméras, un convoi ultra-sécurisé a quitté la prison de Fleury-Mérogis, où le seul membre encore en vie des commandos djihadistes du 13 novembre 2015, Salah Abdeslam, est depuis plus de cinq ans incarcéré à l’isolement total. Plusieurs autres convois de l’administration pénitentiaire ont également rejoint le palais de justice.
Le caractère « hors-norme » de ce procès a nécessité l’aménagement d’un lieu spécifique à l’intérieur de l’ancien palais de justice de Paris, situé sur l’île de la Cité. Comment accueillir les 1.700 parties civiles, les 14 accusés, les centaines d’avocats, témoins, journalistes ou simples citoyens souhaitant suivre les débats ? Notre journaliste Hélène Sergent vous explique tout dans cet article.
Le dispositif de sécurité est impressionnant à l’intérieur, comme à l’extérieur, selon notre journaliste Caroline Politi.
Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, vient d’arriver devant le palais de justice, selon notre journaliste Caroline Politi.
La venue de Salah Abdeslam, seul rescapé du commando des terrasses, est encore incertaine. Il sera jugé pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « meurtres en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste »
Salah Abdeslam « a un avocat, il peut s’exprimer ». « C’est de sa responsabilité de le faire ». Il « doit parler aux victimes (…) Il doit dire pourquoi il a commis ces actes, s’il ne dit rien, sa lâcheté sera encore plus grande que celle que l’on connaît aujourd’hui », a déclaré François Hollande, au micro de France Inter.
François Molins, procureur de la République de Paris au moment des attentats du 13-Novembre, a accepté de revenir sur ces événements avec nos journalistes Hélène Sergent et Lise Abou Mansour. Une interview à retrouver ici.
A quelques heures de l’ouverture du procès, de nombreux journalistes font déjà la queue pour pénétrer dans l’enceinte du palais de justice, comme le montre notre envoyé, Caroline Politi.
Vingt personnes, dont Salah Abdeslam, sont accusées dans ce dossier mais quatorze seulement présents au procès. « Chaque jour, les 11 accusés en détention provisoire (sur les 20 jugés) seront acheminés au palais par un trajet tenu secret », explique une journaliste de Franceinfo.
Près de 1.800 victimes des attaques terroristes de Paris et Saint-Denis seront représentées au procès qui doit s’ouvrir mercredi. Mais comment faire le récit de sa vie bouleversée, de celles qui se sont arrêtées ce soir-là et pourquoi ? Traversées par ces questionnements, certaines victimes hésitent encore à s’avancer à la barre. Un article de notre journaliste Hélène Sergent à lire ici.
« Le 13-Novembre est entré par effraction dans nos vies. Il faut que la justice soit au rendez-vous », a déclaré le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, invité de BFMTV-RMC. « Le monde entier nous regarde », a ajouté le ministre de la Justice.
Invité de France Inter, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a rappelé que « la menace terroriste est particulièrement élevée » en France, « et évidemment dans des moments comme les procès des attentats, la menace est encore plus élevée ».
Gérald Darmanin a également précisé qu'« à peu près » un millier de policiers étaient mobilisés pour assurer la protection du procès. « Entre ceux qui surveillent en vidéo, ceux qui sont prêt à intervenir à tout moment et ceux qui sont là à l’intérieur ou à l’extérieur (du palais de justice) », a ajouté le ministre de l’Intérieur.
Nos journalistes Hélène Sergent, Caroline Politi et Emilie Petit sont sur place au palais de justice de l’île de la Cité pour suivre l’ouverture du « procès du siècle ». Vous pouvez les suivre sur ce live ou sur Twitter.
A partir de ce mercredi, et pour huit mois, la circulation routière sera interdite les jours de procès sur le boulevard du Palais, le quai des Orfèvres et le quai de l’Horloge, a annoncé la préfecture de police de Paris dans un communiqué de presse.
La circulation piétonne sera également interdite sur le boulevard du Palais, le quai des Orfèvres et le quai de l’Horloge. En revanche, le trottoir du boulevard du Palais côté est, opposé au Palais de justice, n’est pas inclus dans le périmètre de sécurité et restera donc ouvert à la circulation piétonne.
Le chef de l’Etat a accepté de témoigner au procès « dès lors que j’ai eu cette certitude que c’était une volonté des victimes », a-t-il expliqué au micro de Franceinfo.
Invité de Franceinfo, François Hollande est revenu sur la soirée du 13 Novembre : « Lors de la première détonation, j’ai la même interrogation que celles et ceux qui m’entourent. Lors de la deuxième, je n’ai plus de doutes », s’est souvenu l’ancien chef de l’Etat qui était au Stade de France.
Le président de la cour d’assises spécialement composée, Jean-Louis Périès, doit déclarer les débats ouverts mercredi 8 septembre à 12h30. En raison du très grand nombre de victimes, la cour procédera d’abord et pendant deux jours à l’appel des près de 1.800 parties civiles constituées, avant de faire l’appel de plus d’une centaine de témoins. Le président fera le troisième jour la lecture de son rapport, résumant les quelque 500 tomes du dossier. Les premiers témoins sont attendus à la barre à partir du lundi 13 septembre.
Après cette présentation générale, la cour doit entendre à partir du 28 septembre et pendant cinq semaines les témoignages des rescapés et des proches des victimes des attentats, qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés à Saint-Denis et Paris.
A l’issue de ces auditions, la cour interrogera pour la première fois les 14 accusés présents sur leur personnalité et leur parcours, sans évoquer à ce stade les faits.
L’ancien président de la République François Hollande est attendu pour témoigner le 10 novembre au palais de justice, puis Bernard Cazeneuve quelques jours plus tard. A partir de la mi-novembre, les débats feront une large place aux enquêteurs français et belges, en plusieurs phases.
Salah Abdeslam parlera-t-il ? Il faudra attendre son premier interrogatoire sur les faits, prévu les 13 et 14 janvier 2022. Suivront les interrogatoires des autres accusés, courant février et mars 2022.
Les premières plaidoiries auront lieu début avril, et le réquisitoire du parquet national antiterroriste est prévu du 2 au 5 mai. La défense aura la parole du 6 au 23 mai. La lecture du délibéré est prévue les 24 et 25 mai 2022.
Salah Abdeslam, le seul rescapé du commando des terrasses, sera jugé pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « meurtres en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste ». Il est détenu en France depuis près de cinq ans et placé à l’isolement.
De nationalité française, belge, algérienne, suédoise ou pakistanaise, les treize autres accusés présents à l’audience sont poursuivis pour leur implication – à des degrés divers – dans la préparation et la commission des attentats du 13 novembre 2015. Le profil des accusés dans cet article :
Le procès de 20 hommes, accusés d’avoir, à des degrés divers, participé à l’organisation des attentats du 13 novembre 2015, débute à 12h30 à Paris, devant la cour d’assises spécialement composée. Après une enquête hors normes de plusieurs années, il doit durer neuf mois et déterminer les responsabilités dans ces attaques terroristes qui ont coûté la vie à 130 personnes à Saint-Denis, sur les terrasses parisienne et au Bataclan. On fait le point sur cette audience hors du commun dans cet article.
Le procès des attaques terroristes du 13 novembre 2015 à Saint-Denis, au Bataclan et sur les terrasses parisiennes, s'ouvre ce mercredi à la mi-journée. il qui doit durer neuf mois. Au total, vingt personnes, dont Salah Abdeslam, sont renvoyées devant la cour d’assises spéciale de Paris. Nous allons suivre ensemble la première journée de ce procès historique.