Coronavirus à Toulouse : Une enquête judiciaire ouverte après la fête clandestine des internes en médecine
PANDEMIE En plus des sanctions disciplinaires promises par le CHU, le parquet de Toulouse a décidé d’ouvrir une enquête officielle sur cette soirée qui a eu lieu le 9 avril
Après l’enquête interne déclenchée par le CHU, voici l’enquête officielle. Le parquet de Toulouse a chargé les policiers de la Sûreté départementale de faire la lumière sur la fête qui a eu lieu le vendredi 9 avril dans les locaux de l’internat de médecine, sur le site même de l’hôpital Rangueil. En pleine troisième vague de Covid-19 et bien après le couvre-feu, la soirée aurait réuni une centaine de personnes.
Dès vendredi, quand la tenue de cette fête malvenue a été rendue publique, le CHU a décidé de fermer pour la durée du week-end ce bâtiment qui abrite 40 chambres et 9 studios. Il n’exclut pas de le faire tous les week-ends jusqu’à la fin de la crise sanitaire.
Une pression épidémique forte
En plus de ces conséquences en interne et des « sanctions disciplinaires fortes » envisagées par la direction de l’hôpital, les organisateurs et participants doivent donc désormais aussi s’inquiéter d’éventuelles suites judiciaires.
Dans la Haute-Garonne, le taux d’incidence du Covid-19 est de 227 cas pour 100.000 habitants et plus de 450 personnes sont testées positives chaque jour. Selon le dernier bulletin de l’agence régionale de Santé, 382 malades sont hospitalisés dont une centaine en réanimation.