Saint-Brieuc: La justice française rejette un ultime recours contre le parc éolien en mer

ENERGIE Le Conseil d'Etat a rejeté mercredi une requête de cinq associations écologistes opposées au projet de offshore

C. A. avec AFP
Illustration d'un parc éolien off-shore au Danemark, alors qu'il n'existe pas encore de tels parcs en France.
Illustration d'un parc éolien off-shore au Danemark, alors qu'il n'existe pas encore de tels parcs en France. — ANGOT/SIPA

C’était l’ultime recours. Mercredi, le conseil d’Etat français a rejeté la requête de cinq associations écologistes qui s’opposent au projet de parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor). Ce projet de parc en mer d’une capacité de production de 500 MW, l’un des sept attribués par l’État depuis 2012, est composé de 62 éoliennes de plus de 200 mètres de haut et 30 à 42 m sous l’eau. Il doit être construit à proximité de sites maritimes classés​.

L’association pour la protection des sites d’Erquy et des environs, ainsi que quatre autres associations de protection de l’environnement avaient saisi le Conseil d’Etat en mai 2019 pour lui demander d’annuler l’arrêt de la cour administrative d’appel de Nantes du 26 mars 2019. Si la requête a été rejetée, l’arrêt a bien été annulé par la justice pour vice de forme, sans que cela ne remette en cause l’avenir du projet. Ce texte validait l’arrêté du préfet des Côtes d’Armor qui donnait son feu vert au parc éolien aménagé et exploité par la société Ailes Marines, après des modifications que cette dernière avait apportées à son projet, notamment à la hauteur des éoliennes, au diamètre du rotor, ou encore à la vitesse maximale en bout de pale.


Suivant l’avis du rapporteur public, le Conseil d’Etat a estimé que ces modifications n’étaient « pas de nature à entraîner des dangers et inconvénients significatifs ». « Il s’agissait du dernier recours déposé par les opposants auprès d’une juridiction française contre ce projet », a réagi la société Ailes Marines. Il reste un recours porté par des pêcheurs qui est entre les mains de la cour européenne de justice.