Marseille : L’homme à l’origine des menaces de mort contre le président de l’OM jugé ce vendredi
JUSTICE Un homme de 22 ans va être jugé ce vendredi après avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de Jacques-Henri Eyraud, le président de l’OM
- Un homme âgé de 22 ans doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Marseille (Bouches-du-Rhônes) ce vendredi, il est accusé d’avoir proféré des menaces de mort contre Jacques-Henri Eyraud, le président de l’OM.
- Le club se montre conciliant, il pourrait accueillir le jeune homme en cas de condamnation à des travaux d’intérêts généraux.
Un homme accusé d’avoir diffusé sur Twitter des menaces de mort contre le président de l'Olympique de Marseille Jacques-Henri Eyraud sera jugé vendredi à Marseille, (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris auprès des parties. Âgé de 22 ans, cet étudiant qui écrivait sous le pseudo de « Petit Bambou » est accusé de « provocation non suivie d’effet à commettre un délit ou un crime ».
Il comparaîtra ce vendredi devant la 11e chambre du tribunal judiciaire de Marseille pour avoir écrit qu’il fallait « mettre trois balles dans la tête » du dirigeant contesté par une partie des supporters du club de football. « Petit Bambou » avait également révélé l’adresse du domicile marseillais de « JHE », assurant ensuite qu’il ne pensait même pas que c’était la bonne adresse.
L’OM conciliant
« C’est une erreur de jeunesse, mais il a pris totalement conscience de son acte », explique à l’AFP son avocat, Frédéric Pourrière. « Il suit une thérapie, c’était un trouble du comportement, il est désormais dans une démarche positive », poursuit son défenseur. Il soutient que son client « n’avait aucune intention de réellement nuire à M. Eyraud ». Il s’agit plus de « confusion entre le monde réel et la semi-réalité d’un tweet », soutient encore l’avocat.
S’il encourt une peine maximale de cinq ans de prison et 45.000 euros d’amende, l’OM semble prêt à se montrer conciliant. « Si des travaux d’intérêt général (TIG) étaient demandés, nous pourrions pousser la logique jusqu’à proposer qu’il les effectue pour la Fondation OM et la boucle serait bouclée », propose l’avocat du club de Ligue 1, Olivier Baratelli. « Petit Bambou » a « l’intelligence de reconnaître les faits et a fait amende honorable, nous pourrions l’aider à remettre le pied à l’étrier », conclut Me Baratelli.