Affaire Vecchi : La justice demande un complément d’informations à l’Italie

JUSTICE Condamné dans son pays pour des violences commises lors du sommet du G8 à Gênes, l’ancien activiste Vincenzo Vecchi demande sa remise en liberté

J.G. avec AFP
Des rassemblements ont eu lieu ces derniers jours en Bretagne pour demander la libération de Vincenzo Vecchi.
Des rassemblements ont eu lieu ces derniers jours en Bretagne pour demander la libération de Vincenzo Vecchi. — Sebastien SALOM-GOMIS / AFP

Vincenzo Vecchi n’a pas retrouvé la liberté. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a rejeté ce vendredi la demande formulée jeudi par les avocats de l’ex-activiste italien,  arrêté le 8 août dans le Morbihan en vertu de deux mandats d’arrêts européens. Elle a toutefois ordonné une « étude de faisabilité d’assignation à résidence » avec surveillance électronique.


La justice française a par ailleurs annoncé qu’elle allait demander un supplément d’informations à l’Italie avant d’envisager la remise aux autorités italiennes de Vincenzo Vecchi.

Condamné à 12 ans et demi de prison dans son pays

L’homme, âgé de 46 ans, est sous le coup de deux mandats d’arrêts émis par l’Italie. Il a été condamné à 12 ans et demi de prison pour « dévastation et saccage » contre des biens lors du sommet du G8 à Gênes en 2001 et notamment pour « port d’arme » lors d’une manifestation contre l'extrême droite à Milan en 2006, chef contesté par la défense. Il doit encore effectuer 11 ans et demi de prison après avoir effectué un an de détention provisoire.

Près de 200 personnes se sont rassemblées ce vendredi matin devant la cour d’appel de Rennes pour soutenir ce peintre en bâtiment qui vivait depuis huit ans près de Rochefort-en-Terre.