Grenoble: Trois mineurs mis en examen après la violente agression d'un professeur

VIOLENCE Trois adolescents, âgés de 15 à 17 ans, ont été interpellés jeudi à Grenoble (Isère) pour l’agression d’un enseignant du lycée Mounier, dont l'un de ses élèves

Elisa Frisullo
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Le palais de justice de Grenoble. Illustration.
Le palais de justice de Grenoble. Illustration. — E. Frisullo / 20 Minutes
  • Moins d’une semaine après la violente agression d’un professeur du lycée Mounier à Grenoble, trois mineurs ont été interpellés et mis en examen dans le cadre de cette affaire.
  • Parmi eux figure un élève de l’enseignant qui pourrait avoir voulu se venger d’une récente exclusion d’un jour.

Les coups violents pourraient lui avoir été portés par vengeance de l’un de ses élèves. Trois mineurs ont été mis en examen ce vendredi à l’issue de leur présentation au parquet de de Grenoble, en Isère, pour « violences en réunion avec ITT supérieure à 8 jours sur un enseignant », a appris 20 minutes auprès du procureur de la République Eric Vaillant.

Ces trois jeunes ont été interpellés jeudi et placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête ouverte après l’agression d’un professeur du lycée Mounier, passé à tabac vendredi dernier alors qu’il venait de sortir de l’établissement.

Le lycéen placé en détention

Parmi ces trois mineurs figure l’un des élèves de l’enseignant, soupçonné d’être l’instigateur des violences. Ce lycéen de 17 ans « reprochait au professeur sa récente exclusion d’un jour », ajoute le parquet de Grenoble. Les deux autres adolescents de 15 ans sont soupçonnés des violences commises.

Le 8 février dernier, l’enseignant de 56 ans avait porté plainte après cette agression perpétrée à l’arrêt de tram situé près du lycée. Il avait expliqué que ces agresseurs, masqués, l’avaient attaqué par-derrière et avait visé le visage. L’homme avait eu le nez fracturé, un doigt fracturé et présentait de multiples contusions au visage.

Les deux plus jeunes mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire. L’élève du professeur a été placé en détention « conformément aux demandes du parquet», a précisé ce vendredi soir le procureur de la République.