Nice: Après l'enlèvement de Jacqueline Veyrac, cinq personnes en garde à vue
RAPT La propriétaire d’hôtels avait été victime d’un rapt le 24 octobre 2016…
Plus d’un an après le rapt de Jacqueline Veyrac, l’enquête continue. Selon Nice-Matin, cinq personnes supplémentaires viennent d’être placées en garde à vue. A 76 ans, cette riche héritière et propriétaire d’hôtels de la Côte d’Azur avait été enlevée le 26 octobre 2016.
Ces cinq personnes sont suspectées par les enquêteurs d’être impliquées dans l’enlèvement et la séquestration de Jacqueline Veyrac. A ce stade des investigations, seize personnes sont mises en cause. Parmi elles, neuf sont écrouées, rappelle le quotidien local.
Des mises en examen
Début octobre déjà, l’enquête avait subi un coup d’accélérateur. Quatre hommes avaient été mis en examen pour « complicité d’enlèvement », « association de malfaiteurs » et « recel de véhicule volé ».
Jacqueline Veyrac, dont la famille est propriétaire du Grand Hôtel à Cannes, un palace de la Croisette, et de La Réserve, un célèbre restaurant niçois, avait été enlevée près de son domicile du centre de Nice. Elle avait été libérée deux jours plus tard, grâce à la curiosité d’un voisin de l’endroit où stationnait la Kangoo blanche ayant servi à l’enlèvement. Elle avait été retrouvée allongée sur le plancher du véhicule et entravée.
Parmi les suspects, un restaurateur italien, Giuseppe S., apparaît comme le commanditaire présumé du rapt. Installé à Nice, il avait géré, entre 2007 et 2009, le restaurant La Réserve. En 2009, sa société avait été mise en liquidation et il en aurait, selon les éléments recueillis par les enquêteurs, conçu une rancœur tenace à l’égard de sa propriétaire. Le rapt, au cours duquel une demande de rançon a été formulée, aurait eu pour but de récupérer l’argent perdu à l’époque.