Deux chats très rares vivent cachés sur le mont Everest à 5.000 mètres d’altitude
INCROYABLE Les scientifiques ont retrouvé des traces de chats de Pallas grâce à leurs excréments
Deux chats de Pallas, aussi appelés manuls, ont élu domicile sur le toit du monde. Leur présence sur le mont Everest a été attestée grâce à des analyses d’excréments récupérés à plus de 5.000 mètres d’altitude. Les résultats de ce travail scientifiques ont été publiés dans la revue Science le 26 janvier dernier.
Un environnement adapté à eux
Les deux spécimens vivraient au Népal, dans le parc national de Sagarmatha. Mais les chercheurs n’ont pas pu les croiser. Ils sont tombés sur des excréments et en ont fait une analyse génétique. En 2019, d’autres scientifiques avaient analysé des excréments et avaient trouvé « des preuves d’ADN de pika et de belette des montagnes dans les échantillons, une source de nourriture importante pour le chat de Pallas », peut-on lire dans un communiqué de presse.
« La découverte du chat de Pallas sur l’Everest met en lumière la riche biodiversité de cet écosystème éloigné des hautes montagnes et étend l’aire de répartition connue de cette espèce à l’est du Népal », a souligné la Docteure Tracie Seimon du programme de santé zoologique de la Wildlife Conservation Society dans le communiqué de presse de l’organisation à but non lucratif.
Une espère jugé rare dans le monde
Le chat de Pallas est un descendant du léopard. Leur zone de répartition va de la Russie et à l’Asie centrale, préférant les terres rocheuses froides et arides. Leur pelage long et épais leur permet de bien résister au froid. Les félins peuvent endurer des températures allant jusqu’à – 50 °C.
Cette espèce figure sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Il ne resterait que de 50.000 ou 60.000 manuls dans le monde selon les spécialistes.