Etats-Unis: Elle photographie la douleur ou la joie des accouchements
WEB Leilani Rogers capture ces naissances depuis cinq ans et vient de mettre en ligne ses clichés les plus parlants…
A domicile, à l'hôpital, dans un lit, dans l'eau, par césarienne, avec ou sans larmes... La photographe américaine Leilani Rogers s'est donné pour mission d'immortaliser les accouchements dans toute leur diversité, leur gravité et leur émotion.
Mis en ligne sur le site web de l'artiste, les clichés ont immédiatement été remarqués. Abondament partagés et intensément commentés, ils suscitent de l'admiration, mais aussi de la gêne chez certains internautes qui s'avouent gênés et fustigent des photographies parfois crues, qui «violent un moment trop intime».
14 incredible photos that show the reality of childbirth: https://t.co/GAUVddvuGd Pics by @_PhotosByLei_ pic.twitter.com/uIcXTuOOIj
— SELF Magazine (@SELFmagazine) January 29, 2016
« Si l'accouchement est considéré par beaucoup comme une affaire privée, c'est aussi un moment merveilleux que nous devrions célébrer et utiliser pour apprendre des choses à nos enfants. Finalement, je crois que le public trouve les photos aussi fascinantes qu'instructives », se défend, cette semaine, la photographe sur le site Internet du Huffington Post.
Briser le tabou des accouchements tout roses
En couleurs ou en noir et blanc, il faut dire que l'artiste ne se soucie ici pas des convenances. Celle qui, dit-elle, souhaite briser le tabou des accouchements tout roses qui ne réflètent en rien la réalité n'hésite pas à montrer la souffrance des futures mères, les poches de liquide amniotique, les placentas ou les cordons ombilicaux ensanglantés.
Een prachtige fotoserie: 17 x het bewijs dat elke bevalling prachtig is @_PhotosByLei_ - https://t.co/Neohhr76xo pic.twitter.com/lrtSoizsQY
— LINDAnieuws (@LINDAnieuws) February 3, 2016
« J'espère sincèrement que ces photos normaliseront l'accouchement auprès du public en montrant que ce n'est pas dégoûtant, poursuit l'artiste, ajoutant ne pas comprendre ces gens qui «ne veulent même pas en parler, et encore moins en voir des photos».