Enquêtes, jeux de mots, faux comptes: L'affaire Penelope Fillon dope la créativité des internautes
POLITIQUE Penelope Fillon, la femme de François Fillon, est l’un des sujets les plus commentés sur Twitter...
Sur les réseaux sociaux, l’affaire Penelope Fillon est devenue le #PenelopeGate. Et si le candidat LR à la présidentielle, François Fillon, s’est montré peu loquace concernant les accusations qui pèsent sur son épouse – elle aurait touché 500.000 euros en huit ans pour un poste fictif d’attachée parlementaire – ce n’est pas le cas des internautes. Ils se sont emparés de l’affaire, mais pas tous de la même manière. Trois profils se dégagent nettement.
- L’enquêteur
Cet internaute a l’âme d’un reporter. Il l’est d’ailleurs souvent (Twitter est la plus grande salle de rédaction du monde). Ce qui l’intéresse ? Creuser. Déterrer. Révéler. Patient et déterminé, il remonte le fil Twitter de ses cibles, avec l’objectif de repérer des mensonges, des contre-vérités, des preuves démentant les propos du jour. Et sur le #PenelopeGate, il trouve :
- Le mystificateur
Cet internaute aime jouer la carte du fake. Il faut dire qu’elle est très tendance – Donald Trump oblige. Ce lecteur assidu du Gorafi veut lui aussi apporter sa pierre au grand édifice des « alternativ facts ». Et il regorge d’idées. Illustrations :
Cet internaute caricaturiste peut même aller encore plus loin dans la mystification en créant un vrai faux compte à Pénélope. 20 Minutes en a déjà recensé trois.
Il y a d’abord « P.F » (@PenelopeFillon), qui se présente comme « Attachée parlementaire » et « Housewife » (femme au foyer).
Il y a aussi Penelope Fillon (@FillonPenelope) qui se dit fétiche des sourcils et se résume sous l’acronyme UBER pour Unemployed But Extremely Rich (Sans emploi, mais très riche).
Et il y a encore une Penelope Fillon (@PenelopeFilon), qui se présente comme une « dénicheuse de bons filons ».
- L’humoriste
Le rire est le propre de cet internaute. Il aime multiplier les bons mots, les bonnes images. Son objectif premier est d’amuser la toile. Et il ne manque pas de talent… Ni de références. Dans l’affaire présente, il y a le facile « Arrête de pleurer Pénélope » :
Mais aussi le clin d’œil mythologique (coucou @Ulysse)
Ou encore le classique – mais efficace – rapprochement avec d’autres faits d’actualité. En l’occurrence, le revenu universel l’emporte haut la main.
Et puis, finalement, toutes les références sont bonnes :
A 20 Minutes, on l’avoue, nous avons un petit faible pour celui-ci :