Au revoir les S6 et S6 Edge, Samsung officialise l'arrivée des Galaxy S7 et S7 Edge

Le secret le moins bien gardé dans l'univers de la téléphonie mobile vient de tomber. Samsung a officialisé ce dimanche le lancement à la mi-mars de ses nouveaux smartphones haut de gamme. La galaxie des « S » fait désormais briller les S7 et S7 Edge. Ces annonces interviennent un an presque jour pour jour après celles de ses S6 et S6 Edge. Et comme l’an passé, le constructeur profite du salon Mobile World Congress qui se tient du 22 aux 25 février à Barcelone pour faire le buzz autour de ses nouveautés.

Depuis plusieurs jours déjà, le web bruissait de mille et une rumeurs sur les nouveaux smartphones porte-étendards de la flotte Samsung. Spécifications, photos, vidéos et même tarifs plus ou moins officiels avaient fuité, donnant presque aux présentations que le constructeur vient de réaliser à Barcelone un parfum de non-événement.

Beau design

Sans surprise donc, les S7 et S7 Edge ressemblent comme deux gouttes d’eau à leurs aînés. Le S7 arbore un écran de 5,1’’ (comme le S6) et le S7 Edge un écran aux bord courbés de 5,5’’ (alors que le S6 Edge proposait 5,1’’ seulement). A priori, Samsung semble abandonner la diagonale de 5,7’’ qui était celle du Galaxy S6 Edge +. Super-Amoled, avec des contrastes très flatteurs, les écrans quad-HD des S7 et S7 Edge séduisent dès le premier coup d’œil. Et avec avec 0,46 mm d’épaisseur sur la partie où est situé le capteur photo, les deux terminaux sont incontestablement de beaux objets.

Des progrès photo qui restent à prouver

Côté photo justement, Samsung revendique des progrès. Si le constructeur diminue la sensibilité de ses capteurs qui passent de 16 mégapixels à 12 mégapixels, il en double les photopiles qui les composent. Samsung annonce ainsi un gain en luminosité de 95 %. Et avec une focale ouvrant à f/1.7, les S7 et S7 Edge sont supposés beaucoup plus adaptés à la prise de vue en basse lumière. Il faudra des essais plus poussés que ceux, peu probants, que nous avons pu brièvement effectuer pour confirmer ou pas si ces promesses sont tenues…

Du point de vue de l’ergonomie le S7 Edge et ses bord arrondis en offrent plus. Comme sur le S6 Edge, on retrouve la possibilité de personnaliser l’un ou l’autre bord du smartphone avec les icônes de ses applications préférées ou de ses contacts privilégiés. Mais cette fois, ce n’est plus sur une seule ligne verticale qu’il est possible de disposer ces « favoris », mais sur deux, portant le nombre d’icônes directement accessibles avec le pouce à dix.

Autonomie, étanchéité: de vraies avancées

Parmi les nouveautés intéressantes, signalons la fonction Always on Display (« Toujours à l’écran »). Celle-ci, déjà éprouvée sur les premiers Lumia 900 de Nokia/Microsoft et attendue sur le futur G5 de LG, permet d’afficher de façon permanente certaines données : l’heure, le calendrier… Le téléphone peut ainsi rester posé et livrer ces quelques informations en continu. Chaque pixel de l’écran pouvant être allumé individuellement, cet affichage sur fond noir ne serait guère gourmand en énergie. Samsung met d’ailleurs l’accent sur les batteries de ses Galaxy S7 et S7 Edge, avec des capacités de 3000 et 3600 mAh. Dans le meilleur des cas, l’autonomie des smartphones pourrait franchir le cap des deux jours sans recharge.

Les Galaxy S7 et S7 Edge revendiquent d'importants progrès en photo. - CHRISTOPHE SEFRIN/20 MINUTES

Autre point fort : les deux terminaux sont résistants aux projections d’eau et à la poussière. A la norme IP68, le risque de les endommager est donc minimisé. Tôt ou tard, il faudra bien qu’Apple propose aussi cette spécificité sur ses iPhone tant son absence fait de plus en plus tâche.

Les tarifs ne sont pas officiels

Reste encore une interrogation sur la date de mise en vente des nouveaux joujoux de la marque sud-coréenne. Leur tarif pourrait être respectivement de 699 et 799 euros en version 32 Go, montants circulant le plus dans les allées du Mobile World Congress et précédemment annoncés par Neowin. Si ceux-ci s’avéraient exacts, les nouveaux venus seraient jusqu’à 60 euros moins chers que leurs aînés au moment de leur lancement.