L'élu démissionne, rattrapé par une affaire de mœurs

Manuel Pavard
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Guy Rouveyre, en avril 2010.
Guy Rouveyre, en avril 2010. — Matthieu Chenal

   Le scandale aura eu raison de la carrière politique de Guy Rouveyre. Le conseiller général (PCF) et premier adjoint d'Echirolles a démissionné de ses deux mandats, après les révélations sur sa condamnation dans une affaire de mœurs. L'explication réside dans un communiqué de Renzo Sulli, maire d'Echirolles, sur le site de la ville : « Lundi 11 avril, j'ai pris connaissance d'un jugement du tribunal correctionnel de janvier 2010 à l'encontre de Guy Rouveyre. Les motifs de cette condamnation m'ont profondément atterré. J'ai donc demandé à Guy Rouveyre de présenter immédiatement sa démission. » 

 Nouvel exécutif en mai
Ce dernier avait été reconnu coupable à deux reprises d'agressions sexuelles. L'affaire aurait pu en rester là si, selon Gre CityLocalNews, un élu vert échirollois n'avait mis la main dessus par hasard, avant d'en informer le maire. Anne-Sophie Mérot, présidente du groupe écologiste, « refuse de commenter une question d'ordre privé et non politique. » Pourtant, un autre élu nous confirme « off the record » : « Cela s'est bien passé ainsi. »
  Au conseil général, Guy Rouveyre sera automatiquement remplacé par sa suppléante, Elisabeth Legrand. « L'identité de son remplaçant à la Ville ne sera connue qu'à l'issue de l'un des deux conseils municipaux, le 3 ou le 31 mai, précise le cabinet de Renzo Sulli. M. Derbal, suivant sur la liste lors des élections, sera sollicité pour devenir conseiller puis le maire réorganisera l'exécutif et désignera son équipe d'adjoints. » 

Retour sur les faits

uy Rouveyre a été condamné par le tribunal correctionnel de Grenoble, en janvier 2010, pour deux agressions sexuelles, commises en 2004 et 2005, sur un adolescent de 16 ans. La victime des attouchements serait le fils de l'un de ses amis.